La gamme LEGO Star Wars fête ses 25 ans cette année, et le fabricant nous proposera tout au long de l’année de nombreux sets en hommage à cet anniversaire. En juillet 2000 sortaient les premières boîtes estampillées Ultimate Collector Series, les références 7191 X-wing Fighter et 7181 TIE Interceptor.
Si le X-wing a déjà eu le droit à plusieurs rééditions depuis lors (dont le très réussi 75355 X-wing Starfighter – mon test à cette adresse – sorti en 2023), ce n’était pas le cas du second. C’est donc en toute logique que LEGO nous proposera dès le 1er mai 2024 une nouvelle version de ce vaisseau de l’Empire avec la référence 75382 TIE Interceptor que je vous propose de découvrir en détail aujourd’hui.
Informations principales :
- numéro de set : 75382
- année de sortie : 2024
- nombre de pièces : 1931
- nombre d’étapes de construction : 581
- prix sur le Shop@Home : 229,99 €
- temps de construction : 4 heures
- difficulté : difficile
Boîte et inventaire
Pas de surprises pour la boîte, qui reprend la livrée noire habituelle des sets de cette Ultimate Collector Series avec la bande bleue caractéristique des sets hommages aux 25 ans de la gamme LEGO Star Wars. Le vaisseau nous y est présenté vu de trois quarts, sans son support d’exposition. Au dos, on le retrouve sur son support avec la plaque signalétique et la minifig, avec plusieurs vignettes avec une vue de l’arrière et une autre de l’intérieur du cockpit, ainsi qu’une image de film. Un petit schéma dans le coin inférieur gauche nous précise les dimensions de la construction : 40 cm de long pour 33 cm de haut.
À l’intérieur de la boîte, on trouve 22 sachets de pièces numérotés et la tile signalétique tampographiée livrée en vrac. Une pochette en carton contient la notice d’instructions de 324 pages et une petite planche de 15 autocollants. La notice démarre par quelques pages de présentation du vaisseau et de sa version LEGO, ainsi que quelques mots du designer Henrik Andersen. Chose amusante, c’est précisément lui qui s’était collé au design du set 7181 sorti en 2000 !
L’inventaire est somme toute assez « classique » pour un vaisseau de cet acabit, et hormis deux grands dish tampographiés et la tile signalétique, on remarquera peu d’éléments inédits – même si c’est le cas des roues de train grises utilisés sur les côtés des ailes et des 32 pièces en angle employées sur les tranches de celles-ci. Avec un inventaire de 1931 pièces pour un prix public de 229,99 €, ce set se situe dans la « moyenne » des boîtes de la gamme LEGO Star Wars. Dit autrement, c’est un peu cher mais c’est la licence qui veut ça.
La minifig
Comme souvent dans ces grosses boîtes LEGO Star Wars, il ne faudra ici compter que sur une seule minifig : le pilote du TIE Interceptor, qu’on pourra fixer sur l’emplacement désigné du support d’exposition.
Si le pantalon et le casque ont déjà été vus dans deux autres références (75347 TIE Bomber et 75348 Mandalorian Fang Fighter vs TIE Interceptor), le torse est pour sa part inédit et bénéficie d’une très jolie tampographie, jusque sur les bras. Le visage sous le casque (que vous ne verrez pas ci-dessous !) est un élément générique présent dans une quarantaine de sets depuis 2015.
La construction
Je vais modifier pour ces « grosses » boîtes ma manière de vous présenter la construction. Je resterai dans les grandes lignes sur le blog, et vous proposerai désormais de retrouver toutes les photos sur une galerie dédiée (que vous retrouverez pour ce set à cette adresse). N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires.
L’intérieur du cockpit
La construction commence par la structure inférieure du cockpit à base d’éléments Technic et d’un cadre qui servira par la suite à fixer le vaisseau sur son socle. On aménage l’intérieur avec le siège du pilote et de nombreux écrans de contrôle – l’intégralité des 15 autocollants se situe à l’intérieur – fixés ou clipsés de part et d’autre du siège. Sur l’extérieur, des éléments Technic permettront la fixation de la structure des ailes, des éléments SNOT disposés à 45° recevront l’habillage, et un axe Technic à l’arrière le moteur.
La structure des ailes
On enchaîne avec la construction de deux sous-ensembles identiques composés de pièces Technic pour la structure des ailes et on les attache solidement au cockpit. Quatre sous-ensembles sont alors fixés en SNOT sur cette structure et solidarisés par des barres traversantes afin de l’habiller.
L’habillage du cockpit
On construit alors plusieurs sous-ensembles composés d’éléments articulés entre eux sur des clips. On vient les fixer sur les éléments SNOT à 45° du cockpit pour habiller ce dernier. Il s’agit ici d’une nouvelle approche pour tenter de reproduire au mieux la forme de boule de la partie centrale plutôt que d’utiliser des éléments décalés qui produisent un gros effet d’escalier comme on peut le voir sur le set 75095 TIE Fighter sorti en 2015. Et il faut dire que c’est plutôt réussi.
La partie inférieure est habillée avec des pièces courbes plus conventionnelles, et on retrouve un joli dish tampographé pour la verrière et l’écoutille, fixée sur des clips pour pouvoir accéder à l’intérieur. Le moteur arrière est basé sur une couronne sur laquelle se clipsent 8 sous-ensembles pour obtenir la forme désirée.
Le support
Comme tout UCS digne de ce nom, notre vaisseau est livré avec son support d’exposition noir avec sa tile signalétique, tampographiée comme c’est désormais la norme. La construction est simple mais efficace et permet une belle mise en valeur de l’ensemble. On attache sur le socle la minifig du pilote, un droïde MSE-6 brick-built, et la brique commémorative des 25 ans de la gamme LEGO Star Wars.
La partie centrale des ailes
On pose le vaisseau sur son support avant d’attaquer la suite de la construction. Il s’agit ensuite d’assembler la partie centrale des ailes, composée pour l’essentiel d’une superposition de plates et disposant de charnières à cliquet sur les grands côtés. On notera que, pour une fois, la face inférieure est très joliment travaillée avec plein de petits détails. Des petits sous-ensembles avec des pelles (!) viennent se fixer à l’avant de ces sous-ensembles et assurent la jonction avec la structure centrale. Deux autres petits sous-ensembles sont clipsés de chaque côté, la finition est très correcte.
Les parties latérales des ailes
Vous vous en doutez vue la tête du vaisseau, la construction des 4 parties latérales des ailes est identique à la symétrie près. On commence par assembler la partie centrale qui prend déjà la forme définitive, avant de construire de grandes « lignes » grises qui viennent parfaitement trouver leur place sur la tranche grâce à des charnières habilement placées. On remplit ensuite l’intérieur avec des plates et autres wedges adaptées, et il ne reste qu’à attacher ces grands sous-ensembles à la partie centrale des ailes sur les charnières à cliquet. L’angle est maintenu en place grâce à une pièce en angle fixée au dernier moment.
Verdict
Bon je ne vais pas tourner autour du pot : je trouve cette interprétation du TIE Interceptor globalement réussie. À commencer par les proportions de l’ensemble qui paraissent justes et les formes fidèlement retranscrites.
Le designer a fait le choix d’un design avec des tenons apparents sur la partie noire des ailes, contrairement au set 75095 TIE Fighter qui proposait un design « mixte » avec quelques tiles lisses et personnellement, je trouve ça mieux et plus cohérent. Les tranches des ailes sont habilement soulignées d’éléments gris et la partie centrale est joliment décorée avec un niveau de détail tout à fait satisfaisant.
Point notable, l’intérieur des ailes est également décoré de quelques greebles qui ajoutent eux aussi quelques détails bienvenus sur des éléments de vaisseau souvent délaissés par les designers.
Je suis en revanche moins convaincu par l’habillage de la structure centrale qui supporte les ailes qui parait presque un peu « brouillon ». Vous remarquerez d’ailleurs sur mes photos que deux sous-ensembles fixés sur des clips en dessous de cette structure ont tendance à légèrement se décoller sous leur propre poids, il aurait été intéressant de trouver un moyen de les maintenir correctement en place.
Côté cockpit, l’approche employée par le designer permet de reproduire de manière relativement fidèle la forme de boule de celui-ci, à condition de ne pas regarder de trop près car malheureusement, en reproduisant une forme circulaire avec des éléments LEGO, il reste malgré tout quelques vides. La jonction avec la verrière est par exemple un peu hasardeuse. Et je ferai la même remarque pour le moteur et ses 8 éléments clipsés autour d’une couronne centrale : la finition est un peu trop géométrique à mon goût. On remarquera malgré tout l’effort pour intégrer encore de nombreux détails, que ce soit à l’avant ou à l’arrière.
L’intérieur du cockpit, accessible en ouvrant l’écoutille supérieure fixée sur des clips, est plutôt réussi avec ses nombreux écrans de contrôle, ses commandes de pilotage et le joli siège du pilote. Notez d’ailleurs que l’intégralité des autocollants (15 au total, dont un tout petit à coller sur une round tile 1×1) sont à appliquer à l’intérieur et ceux qui le souhaiteront pourront s’en dispenser même s’ils apportent une finition appréciable.
Pour en finir sur le design, j’aurais aimé que le support d’exposition soit légèrement plus haut. En l’état, avec la longueur des ailes et l’angle choisi, il ne sera malheureusement pas possible de fixer le vaisseau dans l’autre sens (avec le « nez » pointant vers le bas) – à moins de le disposer sur le bord d’une étagère. La tile signalétique est tampographiée sur une belle pièce à la finition brillante, c’est très propre même si certains jugeront le design de cette impression bleue un peu désuète.
Vous avez pu le lire dans le chapitre dédié un peu plus haut, la construction est franchement satisfaisante et fait appel à quelques techniques intéressantes au service du design. Il y aura fatalement quelques étapes répétitives, surtout vers la fin pour la construction des ailes, mais difficile d’en vouloir au designer sur ce sujet. La minifig proposée est également de très bonne facture et est accompagnée d’un petit droïde « souris » MSE-6 qu’on peut trouver dans les hangars de l’Empire.
Pour finir ce test comme d’habitude sur le prix, avec 1931 pièces pour un prix public de 229,99 € ce set se situe dans la moyenne des gros vaisseaux de cette Ultimate Collector Series. On appréciera malgré tout un budget (presque) abordable après les nombreuses énormes constructions proposées dernièrement par LEGO dont le prix dépassait allègrement les 500 €.
Voilà, j’espère que vous aurez trouvé dans cet article de quoi vous faire une opinion sur ce set. Vous le trouverez sur le Shop@Home, à cette adresse. Merci à LEGO pour la fourniture du set pour cette review.
Ca suffit amplement comme review
Trop de détail serait « surperflu » ?
Ceux qui le veulent, font pas forcement vouloir se spoiler
Ceux qui le veulent pas, ont déjà un aperçu bien suffisant
Sinon, j’ai jamais fait les UCS, trop gros, trop de place (et aussi budget conséquent)
Je passerai bien sur mon tour
et puis, plus les années passent, moins SW m’attire (à part les diorama)
Merci pour ton retour 😉
Merci pour cette revue et les belles photos. Je trouve cet UCS particulièrement réussi, le designer a fait l’effort d’apporter un soin au design et malgré quelques trous, il s’en sort pas mal. Toujours chagriné de voir des autocollants dans des sets collectors (SW ou pas) et surtout voir un de 1×1 … Pour le format de la review, sur les gros sets (ou n’importe quel set ^^) je pense que tu devrais continuer à aborder les « grandes lignes » comme là, si on va dans le détail, ça va te prendre un temps fou à faire et à lire pour… Lire la suite »
J’aime particulièrement les rééditions de sets que j’ai manqués 😁
D’autant que celui-ci n’avait jamais été réédité depuis 24 ans !
Merci pour ta review et les nombreuses photos ! Très belle version de ce vaisseau comparé à son très lointain prédécesseur. Heureusement pour mon porte-monnaie que je ne les collectionne pas 😋 Le rapport esthétique/construction/prix reste correct pour cet UCS.
Avec plaisir 😉
Et même si tu ne collectionnes pas ces gros vaisseaux, cet article t’aura au moins permis (je l’espère) de te faire une idée sur ce que cette collection sait nous proposer !
Merci pour la revue. Je trouve certaines de tes photos vraiment très réussies. La mise en valeur est top. SW n’est pas ma came, heureusement pour mon porte-monnaie. Une nouvelle interprétation de ce set qui paraît plus léché, le rajout du greebling fait son petit effet…
Encore une fois dommage, vraiment dommage d’avoir des stickers…J’ai remonté des sets d’une quinzaine d’année où pas mal de stickers ont commencé à se décoller et ne tiennent plus.
Avec plaisir, merci pour les compliments et pour ta fidélité !
Oui c’est un peu dommage pour les stickers mais « heureusement » ils sont dans le cockpit et invisibles ou presque en configuration d’exposition.