Soyons francs dès le début de cet article : c’est le premier UCS Star Wars que je construis. J’y plaçais donc beaucoup d’attentes, avec le positionnement clairement « premium » de cette gamme, tant en termes de finitions… que de prix. En effet, il faudra compter pas moins de 219,99 € sur le Shop@Home pour vous l’offrir. Ce set vaut-il les attentes qu’il suscite, et faut-il se l’offrir avant que LEGO ne finisse par le retirer du commerce sous peu ? Lisez donc la suite, et vous pourrez vous faire votre propre idée.

Informations principales :

La boîte et son contenu

Sur l’avant de la boîte, le vaisseau occupe presque toute la surface disponible. En arrière plan, on aperçoit ce qui semble être un morceau de l’Etoile de la Mort. Dans le coin inférieur gauche, on retrouve le logo doré qui nous précise qu’il s’agit d’un modèle « UCS », avec à ses côtés une version du modèle monté, sur son support, avec sa plaque signalétique et sa minifig.

Sur le haut de la boîte nous sont présentées une photo de la minifig incluse, et les dimensions du vaisseau (30cm de large par 40cm de haut sans son support… tout de même !). Sur l’arrière, on retrouve à nouveau notre vaisseau sur son support, cette fois en « gros plan ». A côté, sept vues différentes sur différents détails et fonctionnalités.

A l’intérieur, on retrouve 18 sachets de pièces, dont 15 numérotés de 1 à 12, et 3 non numérotés contenant essentiellement les grandes plates et tiles noires (8×16 tenons) et quelques plates 2×16 en light bluish gray.

On y retrouve également la notice d’instructions (156 pages), et une planche de 15 stickers (oui, pour un set « UCS » à 219,99 €), occupée pour la majeure partie par la plaque signalétique du vaisseau. Chose appréciable, on retrouve dans la notice quelques détails sur le design du modèle, et sur le vaisseau lui-même.

La minifig

Une seule minifig au programme ici, ce qui s’explique aisément vu le vaisseau représenté. Il s’agit d’un pilote de TIE Fighter. Il ressemble à d’autres pilotes déjà vus, mais présente une plus-value appréciable avec la présence d’une tampographie sur les épaules, les bras et le poignet. Le casque est également joliment détaillé. Une fort belle réalisation, bon point pour lui. Une place lui est réservée sur le support du vaisseau, à côté de la plaque signalétique (on l’assemble d’ailleurs à ce moment là)

La construction

La construction du vaisseau commence par la partie basse du cockpit. On y installe notamment le siège du pilote, un manche à balai, et deux « lasers » en trans red. On commence à deviner la forme de l partie centrale du vaisseau, avec les différentes slopes légèrement décalées recréant l’arrondi caractéristique du vaisseau mythique. Un trou est aménagé en dessous, afin de pouvoir par la suite poser le vaisseau sur son support.

La construction continue avec l’assemblage des « branches » destinées à recevoir les ailes imposantes du TIE Fighter. Une structure à base de briques Technic permet d’assurer la robustesse nécessaire à les supporter. Différentes techniques de construction SNOT (pour Studs Not On Top) permettent d’habiller les 4 faces de ces branches de manière convaincante. On retrouve ici une grande variété de pièces en light bluish gray, qui ne manqueront pas d’être utilisées par les MOCeurs dans leurs propres créations sur l’univers de George Lucas. C’est également lors de cette étape que l’on ajoute les premiers stickers, sous la forme de décorations intérieurs du cockpit à appliquer sur l’intérieur de grands panels noirs. Attention ici, ils ne sont pas spécialement faciles à appliquer proprement. On assemble ensuite les 3 morceaux, et la forme distinctive de notre vaisseau commence à apparaître.

L’assemblage continue logiquement avec la fermeture de la partie haute du cockpit, et la mise en place d’un certain nombre de renforts, notamment sous la forme d’arche reliant les deux parties du vaisseau. On ajoute également la trappe d’accès, articulée à l’aide de pièce Technic permettant d’apercevoir l’intérieur. Il s’agit d’une belle coupole (d’un diamètre de 8 tenons !) heureusement tampographiée.

Ceci fait, il ne manque plus grand chose à la complétion du cockpit. L’étape suivante consiste donc à assembler l’avant et l’arrière de celui-ci. Sur l’avant, on retrouve une très belle coupole tampographiée, montée sur un plate octogonale ouverte en son centre. Des petites slopes viennent habiller l’ensemble. Pour l’arrière, on reproduit la forme hexagonale du réacteur du TIE Fighter par un assemblage de 8 Dark Bluish Gray Slope 18 2 x 1 x 2/3 with 4 Slots, disposés en vis-à-vis. On habille également les côtés de slopes de différentes dimensions afin de retrouver la forme arrondie caractéristique. Et c’est donc ainsi que se termine l’assemblage du cockpit.

Vous l’avez compris, pour continuer l’assemblage de notre vaisseau, il est maintenant temps de s’attaquer à ses immenses ailes. Et là, il faut bien avouer que la construction est assez répétitive. Nous allons en effet assembler, à la suite, 4 demi-ailes rigoureusement identiques. Elles se composent d’une base, en plates noires, de renforts intermédiaires colorés, et d’un habillage à base de tiles et plates noires également. Nos ailes font donc 3 plates d’épaisseur, et sont grâce à leur structure plutôt solides. Un liseré d’un tenon de large en light bluish gray en habille le tour.

On assemble ensuite les deux éléments qui vont permettre de connecter les demi-ailes entre elles, avant de finaliser l’habillage extérieur. On constate ici l’utilisation de tiles aux côtés de pièces faisant apparaître des tenons. Chacun se fera son idée sur le rendu esthétique final, mais personnellement je le trouve plutôt bien réussi. Seul petit bémol à cela, les grandes tiles noires de 8×16 tenons et leur aspect mat jure avec les autres tiles plus brillantes.

Vous avez pu voir sur la dernière photo juste au dessus que le centre de nos ailes est encore bien dépouillé. Dans l’étape suivante, nous allons donc habiller celui-ci. On commence par le côté intérieur, en y ajoutant les différents renforts qui permettront de connecter l’aile au cockpit. Puis on retourne l’aile, et on passe sur le côté extérieur, pour cette fois l’habiller de petites tiles savamment disposées, avec en finition une tile ronde 2×2 tampographiée. Enfin, on ajoute des deux côtés les « rayons » se terminant dans chacun des 6 coins des ailes. Ils sont reliés entre l’avant et l’arrière, et par conséquent maintenus fermement en place dans les différents coins, à l’aide de Light Bluish Gray Arm Mechanical, Battle Droid. Très belle astuce de construction à noter !

Les 2 ailes sont maintenant terminées, il est donc temps de les fixer au cockpit. On rabat sur les deux « bras » de celui-ci les pièces laissées en attente sur l’intérieur des ailes avant de venir y insérer des cales permettant de maintenir le tout bien en place.

La construction du vaisseau terminée, il ne reste plus qu’à assembler le support qui va permettre de l’exposer. Il se compose essentiellement de pièces Technic, et il faut bien avouer qu’il est plutôt moche. Mais il a au moins le mérite de paraître suffisamment robuste pour supporter le poids de l’engin, et il est surmonté d’un dôme qui va permettre d’orienter le vaisseau comme on le souhaite une fois celui-ci posé dessus. On n’oublie évidemment pas l’étape critique visant à appliser l’énorle sticker sur la plaque signalétique…

Verdict

Certains aspects de notre TIE Fighter peuvent rebuter au premier abord. Par exemple, l’utilisation de slopes empilées les unes sur les autres, afin de représenter ce qui est censé être une forme arrondie, peut choquer. Mais il faut bien avouer que certes, à le regarder de près, l’assemblage paraît approximatif, mais dès que l’on s’éloigne un peu le design se retrouve vraiment fidèle au vaisseau original.

Autre point discutable : l’utilisation d’un joyeux mélange de tenons et de pièces lisses sur l’extérieur des ailes. Sur ce point particulier, ce sera à chacun de se faire son idée, mais personnellement je trouve le rendu final très intéressant (et puis, après tout, il s’agit de LEGO, normal de voir quelques tenons !)

Concernant l’assemblage, quelques astuces intéressantes viennent ponctuer une construction qui s’avère parfois assez répétitive, notamment lors de l’assemblage des immenses ailes. Mais force est de constater que le rendu final récompense largement les efforts consentis. Par ailleurs, il est bon de mentionner que la construction est assez rapide, par rapport au nombre de pièces. Le fait qu’il soit décomposé en 12 séries de sachets pour un peu moins de 1700 pièces n’est pas étranger à cela.

Même si on ne l’achète pas pour ça, il faut saluer l’effort réalisé sur la minifig, de très bonne facture. On ne reviendra pas sur l’utilisation de stickers dans un modèle à ce prix qui a sérieusement tendance à me hérisser les poils. Néanmoins, on retrouve également dans ce set de très belles pièces tampographiées, à l’image de la verrière et de la trappe d’accès au cockpit.

Le niveau de détail général est à mon goût très bon, depuis l’intérieur du cockpit avec son siège et son manche à balai, jusqu’à l’extérieur du cockpit avec ses réacteurs et ses lasers, en passant par l’habillage des ailes très bien réussi.

Comme je le disais en introduction, s’agissant du premier UCS Star Wars que je construisais, je n’ai pas de point de comparaison avec ce qui a pu être fait avec d’autres modèles de cette même gamme. Mais si vous êtes fans de l’univers de George Lucas, ce vaisseau DOIT figurer dans votre collection !

PS : Et si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le faire savoir dans les commentaires ou en le partageant sur Facebook, et lors de votre prochain achat sur le Shop@Home, sur Amazon ou encore à la Fnac (même pour autre chose que des LEGO) à passer par un des liens proposés sur le site afin de soutenir mon travail (qui n’en est pas tout à fait un, mais qui prend un peu de temps quand même) – Merci à vous !😉

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