The Shrieking Shack & Whomping Willow (LEGO Harry Potter – 76407) – Review

Avec la nouveauté LEGO Harry Potter dont je vais vous parler aujourd’hui, LEGO nous emmène dans le troisième opus de la saga du petit sorcier, Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban. On y retrouve en effet la cabane hurlante (après la référence 4756 Shrieking Shack sortie en… 2004 !) et le saule cogneur, dont la dernière interprétation date de 2018 avec le set 75953 Hogwarts Whomping Willow. Il était donc temps que LEGO nous propose une version révisée au goût du jour de cette fameuse cabane. Place au test du set 76407 The Shrieking Shack & Whomping Willow.

Informations principales :

• numéro de set : 76407
• année de sortie : 2022
• nombre de pièces : 777
• prix sur le Shop@Home : 89,99 €
• nombre d’étapes de construction :
  • Saule Cogneur : 65
  • Cabane Hurlante : 181
• temps de construction : 2 heures
• difficulté : moyenne (autocollants)

Boîte et inventaire

Sous une pleine lune phosphorescente, la cabane hurlante nous est présentée dans un décor hivernal de circonstance sur la face avant de la boîte. Ron se balade avec son rat Croûtard et se dirige vers Patmol (Sirius Black dans sa forme d’animagus). Rémus Lupin vient de se transformer en loup-garou, tandis qu’Harry Potter est en train d’essayer de libérer Hermione du Saule Cogneur.

Au dos, le modèle nous est présenté vu de l’arrière, et quelques flèches blanches nous indiquent les principales fonctionnalités – je reviendrai sur chacune d’entre elles au cours de l’article. Deux vignettes accolées nous montrent la manière dont Rémus Lupin se « transforme » en loup-garou, une autre met les personnages en regard de leur version « transformée », et une troisième nous montre l’intérieur de la cabane d’un peu plus près.

À l’intérieur de la boîte, nous trouvons 6 sachets de pièces numérotés (pas de sachet papier, pour le moment), une notice d’instructions de 200 pages (plutôt petite), et une grosse planche de 24 autocollants.

La lecture de l’inventaire permet de détecter quelque éléments intéressants – vous les retrouverez dans les différentes étapes de construction un peu plus bas :

• une grande tile ronde phosphorescente en guise de pleine lune
• une wedge en dark tan de 2×6 tenons
• 6 planches tampographiées
• un coffre titanium metallic

Les minifigs

Parmi nos 3 héros, deux (Harry Potter et Hermione Granger) ont été vus dans cette même tenue salie un peu plus tôt cette année avec le set 76398 Hogwarts Hospital Wing. Ron est dans une tenue un peu plus ancienne, vue dans deux références en 2019 et 2020. Logique puisque les scènes sont censées se dérouler dans le 3ème opus de la saga, précisément avant que Ron ne soit blessé et donc coincé à l’infirmerie.

Qu’il s’agisse de sa tenue « normale », avec sa veste abimée et rapiécée, ou de sa forme de loup-garou, le professeur Rémus Lupin nous est proposé dans deux versions totalement inédites. Avec, pour la première, un double visage franchement sympa où on l’observe en train de se transformer. La version loup-garou est également très réussie avec, notamment, une paire de jambes inédites. Dommage simplement que ces dernières ne soient pas tampographiées de quelques poils.

Les deux derniers personnages, Sirius Black et Peter Pettigrow (Queudver) sont également totalement inédits. On retrouve pour Sirius sa tenue d’évadé de la prison d’Azkaban – dommage encore une fois que les jambes soient monochromes. Son double visage barbu est également très bien réalisé. Peter Pettigrow est le seul personnage à avoir droit à des jambes tampographiées, pour son costume rayé plutôt fidèle à la version vue à l’écran. Son visage si particulier avec les dents saillantes l’est tout autant. On regrettera pour ces deux personnages la tampographie un peu terne du torse, mais on commence à avoir l’habitude. Tous les deux sont accompagnées de leur version « animagus », le chien noir pour Sirius Black étant également inédit.

Construction et design

La construction commence par une clôture enneigée, qui pourrait être celle derrière laquelle nos trois héros aperçoivent pour la première fois la cabane hurlante (et jouent un mauvais tour à Drago Malefoy).

On s’attaque alors au Saule Cogneur – et plus précisément à sa base. Elle est en deux parties : la première comporte une turntable pour la fonction permettant à Rémus Lupin de se transformer en loup-garou, une plateforme tournante sur laquelle repose un rocher et une tige transparente supportant des nuages ou la pleine lune. De l’autre côté se situe le mécanisme permettant de faire tourner les branches du Saule Cogneur : un petit cadre noir comportant un axe Technic et un engrenage. Le cadre est légèrement incliné, rendant la liaison avec le tronc un peu fragile.

On passe ensuite à la construction dudit tronc. Il est composé pour l’essentiel de deux demi-cylindre en vis-à-vis, chacun décoré d’un autocollant. À sa base, des petits éléments Technic permettent de fixer des grandes « lianes » (ces mêmes pièces serviront aussi de branches) qui apportent un peu de texture. Un axe Technic avec un engrenage à sa base traverse l’ensemble et est solidaire d’une plateforme ronde située en partie haute. Plateforme sur laquelle seront fixées les 4 branches, composées de l’élément courbe vu plus bas et de deux « queues » décorées d’un peu de végétation. Tous ces éléments sont mobiles et permettront de personnaliser la présentation, en y insérant une minifig par exemple.

Nous continuons avec le rez-de-chaussée de la cabane hurlante, logiquement posé sur un socle enneigé. Il est légèrement surélevé, une petite marche permet d’accéder à l’intérieur. Les murs sont partiellement constitués de pentes inversées, renforçant le caractère « ruinesque » de la bâtisse. De la neige pend au bord des fenêtres, toutes condamnées par des planches qu’on vient fixer au-dessus. Il faudra s’armer de patience pour la porte : il faut y coller deux stickers, pas spécialement faciles à appliquer. Côté intérieur, on retrouve un coffre, un petit bureau avec un fauteuil et une lanterne, et une tile bleue avec un autocollant en guise de fenêtre.

L’un des murs latéraux se soulève et fait office de passage secret – comme si nos héros venaient d’entrer dans la cabane hurlante après être passé par le Saule Cogneur. On ajoute deux fenêtres au-dessus des précédentes, deux arches, et on élève les murs avant de constituer le plafond. Remarquez ici les deux turntables qui permettront la fixation décalée de l’étage supérieur. La petite toiture au-dessus de la porte est ingénieusement réalisée à base d’éléments Technic et de clips. On termine cette étape avec la partie basse du conduit de cheminée, fixée sur des éléments SNOT.

On passe ensuite à l’étage supérieur, assemblé séparément. Sa conception est similaire au rez-de-chaussée, si ce n’est l’avancée centrale obtenue avec de grandes slopes inversées. Côté intérieur, on trouve une cheminée, un lit et un piano – c’est dans cette pièce que se passe l’une des scènes principales et ça semble cohérent. On retrouve une tile bleue au mur, avec un autocollant représentant une fenêtre cassée.

On attaque le 6ème et dernier sachet de pièces, avec lequel on élève les deux murs latéraux en « escalier », une grande arche « fermant » la partie arrière. On assemble ensuite le toit, fixé dans sa partie haute sur deux pins Technic permettant d’obtenir l’angle désiré en venant se poser sur la structure. On construit alors le chien assis, les pans latéraux étant cette fois-ci fixés sur des charnières. Un grande planche (un autocollant) vient barrer les deux fenêtres centrales. On termine la construction avec un second sous-ensemble de cheminée fixé sur le côté, puis on attache cet étage au-dessus du rez-de-chaussée.

Verdict

Alors qu’il s’agit d’une des scènes majeures du 3ème opus de la saga, la cabane hurlante n’avait été interprétée qu’une seule fois par LEGO, et il y a bien longtemps, avec le set 4756 Shrieking Shack sorti en 2004. Il était donc temps de la remettre au goût du jour, et je trouve que LEGO s’en tire encore une fois très honorablement. À commencer par la forme très particulière de cette dernière, fine en bas et qui s’évase à mesure qu’on monte dans les étages. Le tout surmonté par une toiture très pentue de laquelle dépasse une grande fenêtre sous un chien assis.

L’aspect « ruine » est également très bien rendu (peut-être un peu trop – chacun jugera) avec un mélange de dark brown et de reddish brown, quelques trous dans les murs ou encore des planches pour barrer les fenêtres. L’étage supérieur, non aligné avec le rez-de-chaussée, et la grande cheminée qui longe l’un des pignons achèvent de lui donner un design convaincant.

Côté intérieur, je retiendrai surtout le 1er étage – les amateurs y retrouveront le lit, le piano ou la cheminée vus dans le film, et l’espace offert est suffisant pour y placer quelques minifigs. Le rez-de-chaussée est un peu plus simple dans son aménagement – on y trouve quelques accessoires et un pan de mur mobile par lequel faire entrer les minifigs, une sorte de passage secret comme si elles arrivaient depuis la grotte dont l’entrée se situe au niveau du Saule Cogneur.

Je suis un peu moins convaincu par ce dernier : le tronc est simplement représenté par deux demi-cylindres décorés d’autocollants, et il n’y a en tout et pour tout que 4 branches, que je trouve un peu rachitiques. Les éléments sont cependant mobiles et permettront quelques mises en scènes sympathiques. Une molette, située à l’arrière, permet également de faire tourner la cime sur elle-même par l’intermédiaire d’axes et d’engrenages. Autre point négatif, la liaison entre l’arbre et son socle est assez fragile – il arrivera que l’arbre tombe sous son propre poids si on n’y prend pas garde lors des déplacements.

Le socle qui retient le Saule Cogneur propose également une autre fonctionnalité : un petit morceau de rocher, surmonté d’une pleine lune ou de nuages suivant la face qu’on regarde, est installé sur une plateforme rotative. En la faisant tourner, on pourra donc « transformer » le professeur Lupin en loup-garou. Notez que la grande tile ronde qui sert de pleine lune est phosphorescente, c’est plutôt sympa.

Du côté des minifigs, et à l’instar des autres sets attendus pour le 1er Juin, LEGO nous propose encore une fois une très jolie sélection. Avec notamment un magnifique loup-garou et ses jambes spécialement moulées pour l’occasion, mais aussi de très belles interprétations de Sirius Black et Peter Pettigrow. Je vous laisse relire le chapitre dédié un peu plus haut pour les découvrir de plus près.

Concernant le prix, je ferai la même remarque que pour les autres sets de cette gamme attendus le 1er Juin : avec 777 pièces et un prix public conseillé de 89,99 €, ça paraît un peu cher, et ce malgré le joli casting de minifigs proposé.

Voilà, j’espère que vous aurez trouvé dans cet article de quoi vous faire une opinion sur ce modèle. Vous le trouverez sur le Shop@Home, à cette adresse. N’hésitez pas à partager votre point de vue, en intervenant dans les commentaires un peu plus bas !

Merci à LEGO pour la fourniture du set pour cette review. La fourniture d’un set ne garantit en rien une review positive, et tout ce que vous avez pu lire dans cet article est l’expression de ma propre opinion.