C’est parti pour une série de tests dédiés aux nouveautés LEGO Ninjago attendues pour le 1er janvier 2024, avec pour commencer la plus grosse des 9 boîtes prévues : la référence 71809 Egalt the Master Dragon.

Informations principales :

  • numéro de set : 71809
  • année de sortie : 2024
  • nombre de pièces : 532
  • nombre d’étapes de construction : 162
  • prix sur le Shop@Home : 69,99 €
  • temps de construction : 1 heure 30
  • difficulté : moyenne

Boîte et inventaire

La boîte est aux couleurs de la série télévisée Ninjago : Le Soulèvement des Dragons Dragon’s Rising en V.O. – et met en scène Egalt le Maître Dragon et les cinq minifigs du set : Lloyd, Nya, Sora et les méchants de service Lord Ras et Cinder. Une autre mise en scène, sans les deux méchants, est proposée au dos de la boîte qui propose aussi un zoom sur la tête du dragon vue de face.

À l’intérieur de la boîte, on trouve 6 sachets de pièces numérotés (en plastique – il faut croire que la transition vers le papier est loin d’être terminée), une feuille en plastique souple pour les ailes détachables, une planche de 12 autocollants et la notice d’instructions de 96 pages.

Dans l’inventaire de 532 pièces, on notera quelques éléments intéressants : la tête du dragon tampographiée, la partie inférieure de sa mâchoire, des éléments noirs pour la queue inédits dans cette couleur, un grand dish de couleur tan, le « gong de la destruction » tampographié, de jolies cornes dorées et, évidemment, les deux ailes souples.

Les minifigs

Cinq minifigs sont de la partie : les ninjas Lloyd, Nya, Sora et les méchants de service Lord Ras et Cinder. Et on peut encore dire que LEGO a mis les petits plats dans les grands : elles sont toutes absolument superbes, tampographiées jusqu’au bout des pieds (et même sur un bras pour Sora !) et proposées avec de jolis accessoires.

Lloyd et Nya sont livrés dans une version « Mech », une nouveauté de ce cru 2024 LEGO Ninjago. On peut d’ailleurs retrouver Nya dans une tenue similaire dans la référence 71802 Nya’s Rising Dragon Strike (26 pièces – 9,99 €) attendue également pour le 1er janvier – mais ce sera pour l’instant la seule version de Lloyd dans cet attirail. On le retrouvera en mars avec son mech et le set 71817 Lloyd’s Elemental Power Mech (253 pièces – 19,99 €). Notez aussi que LEGO fournit, pour Nya uniquement, une coiffure alternative sans son masque. Chacun des personnages dispose d’un double visage avec un « masque » noir. La dernière ninja, Sora, a déjà été vue dans cette sublime tenue dans 4 références en 2023.

Lord Ras a également été introduit cette année, mais il porte ici une tenue différente aux accents bleus et violets – une couleur qu’on retrouve également sur sa tête spécifique. Le dernier personnage, Cinder, est à priori une nouveauté de la saison 2 et propose, comme tous les autres personnages, une tenue absolument magnifique et inédite, comme son col de fourrure sand blue, sa coiffure et son double visage tampographié sur un élément trans black.

Gros coup de coeur donc pour ces cinq minifigs !

La construction

Le premier sachet de pièces est dédié à la petite construction annexe qui, à mon goût, ne présente pas grand intérêt si ce n’est de proposer quelques accessoires complémentaires pour la jouabilité de l’ensemble. Cet « arbre » est construit en quelques minutes, on y attache le gong de la destruction et le maillet de la destruction.

On rentre ensuite dans le vif du sujet avec la construction du corps du dragon – une structure à base de briques SNOT et autres brackets d’une largeur de 2 tenons. On y attache une selle rouge, et on l’habille de part et d’autres de pièces noires lui donnant un peu plus de consistance. Juste à l’avant de la selle, deux rotules Technic serviront à fixer les ailes.

Comme pour beaucoup de dragons du même genre, la queue est constituée d’un enchaînement de petits sous-assemblages articulés entre eux par des ball joints. Un double joint au niveau du raccordement avec le corps empêchera malheureusement le mouvement de la queue du bas vers le haut. On assemble ensuite le cou, puis la tête fixée à ce dernier sur un ball joint. L’articulation entre les deux mâchoires est un peu simpliste avec des plates de 3 tenons de long modifiées avec deux clips à leurs extrémités. On fixe également le grand chapeau, un simple dish couvert d’un petit chapeau rond doré.

Nous nous occupons ensuite des pattes, assemblées côté par côté – le sachet 4 permettant la construction de la patte avant droite et arrière droite, et le suivant pour le côté gauche. Pour les pattes avant, deux articulations à cliquet permettent d’assurer une certaine rigidité au niveau de la jonction avec le corps, le « pied » étant attaché sur un ball joint. Il n’y a pas d’articulation intermédiaire au niveau du « coude ». Les pattes arrières, plus petites, sont également plus simples avec un gros ball joint à l’articulation avec le corps, et un plus petit au niveau de la cheville.

On attaque déjà le 6ème et dernier sachet de pièces, pour la construction des ailes. Celles-ci se basent sur une structure à base d’axes et de connecteurs Technic, couverte d’une aile souple – malheureusement imprimée d’un seul côté. Les ailes sont fixées avec un autre ball joint au corps, juste devant la selle. Il ne reste qu’à construire un grand katana qu’on pourra, au choix, fixer sur un clip sur la selle, ou sur un autre au bout de la queue.

Verdict

Je ne prétends pas être un expert de la gamme LEGO Ninjago, et encore moins de la série animée. Mais d’après le descriptif officiel, il s’agit ici du tout premier « Maître Dragon » de cet univers.

Vous l’aurez constaté dans le chapitre dédié à la construction : il est très classique dans sa conception et sa construction, les divers éléments étant assemblés avant d’être connectés au corps. Avec, comme d’habitude, l’utilisation de ces vilains joints gris qui, malgré tout, savent se faire un peu plus discrets que d’habitude grâce à la couleur majoritairement noire du dragon.

Pour un « Maître Dragon », je m’attendais à quelque-chose de plus consistant. Dans les faits, il est un peu maigrichon – surtout au niveau de la selle et de l’arrière du corps, les « épaules » étant épaissies avec quelques slopes noires. Ajoutez à cela son long cou et ses ailes fixées en arrière des pattes avant, et il en résulte un dragon aux proportions un peu étranges.

Du côté des autres regrets dans le design, je me répéterai par rapport à d’autres tests que j’ai pu faire sur d’autres dragons de la gamme : la structure des ailes, ses axes Technic et ses connecteurs blancs est bien trop visible lorsqu’on déploie les ailes. Et les grandes pièces souples ne sont malheureusement imprimées que d’un seul côté… Certes ces grandes pièces permettent de créer des motifs plutôt réussis au demeurant, mais elles mériteraient une structure plus discrète ou mieux, une couverture de la structure sur la partie inférieure également. Je ne m’étendrai pas ici sur la petite construction annexe qui paraît assez dispensable.

Quelques bons points quand même pour terminer sur le design qui, vous l’aurez compris, ne m’a pas convaincu : la tête est joliment tampographiée (malgré cette jonction toujours aussi moche entre les deux mâchoires) et le chapeau donne un look qui semble correspondre à son statut de maître dragon – un chapeau qui rappellera par exemple celui de Maître Wu. J’aime bien aussi le traitement accordé à l’extrémité des pattes.

Concernant la jouabilité, le dragon est (presque) totalement articulé, mais on ne pourra pas non plus lui faire prendre n’importe quelle pose. Les ball joints des pattes avant empêchent ainsi, par exemple, d’allonger ces pattes et de mettre les pieds « à plat ». J’ai également essayé de lui faire prendre la pose vue sur l’avant de la boîte, avec cette patte levée, mais son poids le fait inévitablement retomber.

Les minifigs sont incontestablement la grande réussite de cette boîte, je vous laisse relire le chapitre dédié un peu plus haut pour les découvrir en détail. Décidément, LEGO sort les grands moyens dans cette gamme LEGO Ninjago avec de superbes tampographies et une foule de tenues inédites en corrélation avec la saison 2 de la série animée qui arrive début 2024.

Concernant le prix, pour finir, c’est cher. Trop cher, avec un inventaire de 532 pièces pour 69,99 € au tarif demandé par LEGO, surtout pour une gamme sans licence particulière. Et ce même si l’inventaire contient quelques éléments intéressants. Bref, je ne saurais que trop vous recommander d’attendre de le trouver à un prix abordable, si vous tenez à tout prix à ajouter ce dragon à votre collection.

Voilà, j’espère que vous aurez trouvé dans cet article de quoi vous faire une opinion sur ce set. Vous le trouverez sur le Shop@Home, à cette adresseMerci à LEGO pour la fourniture du set pour cette review.

RÉSULTATS
Design
Expérience de construction
Minifigs
Jouabilité
Bonne affaire
review-lego-ninjago-71809-egalt-the-master-dragonUn dragon au design et aux proportions imparfaites, à réserver à ceux qui souhaitent compléter leur collection. Les autres trouveront dans la gamme LEGO Ninjago d'autres dragons plus abordables et mieux finis.
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2 Commentaires
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Elvis

Gros collectionneur de dragons de la gamme, je trouve celui-ci un peu maigrichon
En plus cette flambée de prix, pour moi c’est non…