Le dessin animé Cendrillon a fêté son 70ème anniversaire en 2020 – et pour l’occasion, son château au parc Walt Disney World d’Orlando a eu droit à une nouvelle peinture. Ajoutez à cela que nous fêtons cette année les 100 ans de la firme aux grandes oreilles, et c’était l’occasion rêvée pour LEGO de nous proposer un nouveau château Disney, après la référence 71040 Disney Castle sortie en 2016 (et retirée du commerce en fin d’année dernière).

À quoi peuvent bien servir 800 pièces de plus ? Ce set mérite-t-il que vous l’achetiez si vous possédez la version précédente ? Deux questions auxquelles j’essaierai de répondre dans ce test du set LEGO Disney 43222 Disney Castle. Il sera disponible le 1er juillet 2023 en avant-première VIP, et le 4 juillet pour tout le monde.

Informations principales :

  • numéro de set : 43222
  • année de sortie : 2023
  • nombre de pièces : 4837
  • prix sur le Shop@Home : 399,99 €
  • nombre d’étapes de construction : 1017
  • temps de construction : 9 heures
  • difficulté : moyenne à difficile (autocollants)

Boîte et inventaire

La boîte est plutôt imposante et lourde – logique pour un set de 4837 pièces. Elle reprend les codes habituels des sets dédiés aux adultes, avec un set présenté sur un fond noir et un liseré blanc avec la mention « 18+ », le numéro du set et son nombre de pièces. Seule « fantaisie », on retrouve le logo « Disney 100 » dans le coin supérieur droit.

Au dos de la boîte, le château nous est présenté de dos – l’occasion de découvrir son aménagement intérieur. Un petit schéma nous précise les dimensions de l’ensemble, et il faudra prévoir un peu de place : il est légèrement plus grand que son prédécesseur avec 80cm sur la toise. Une photo nous montre le château du parc Walt Disney World d’Orlando, et 3 vignettes proposent quelques vues de détail.

À l’intérieur, on trouve 38 sachets numérotés de 1 à 25 et un dernier sachet non numéroté. Les instructions sont séparées en 3 notices distinctes (244, 208 et 304 pages), pour un total de 1017 étapes de construction. Étrangement, les notices ne sont pas numérotées. La première notice comporte quelques pages sur la genèse du set, les différentes références qu’il contient, et un petit mot de son designer. On trouve enfin 2 planches de stickers pour un total de 11 autocollants. Même s’ils ne sont pas nombreux, c’est toujours aussi gênant dans un set vendu à 400 €.

Avec 4837 pièces au compteur, l’inventaire est plutôt fourni pour un set vendu 399,99 €. On remarquera pas mal de choses intéressantes :

  • les éléments tampographiés : le blason exclusif au-dessus de la porte, le panel rose avec la grille, la pantoufle de verre, ou l’horloge identique à celle du set de 2016.
  • les pièces couleur sand blue, dont 88 briques texturées pour la première fois dans cette couleur et 20 grands panel présents dans une seule autre référence
  • les pièces couleurs light nougat : 57 briques texturées et 12 briques 1x2x5 présentes dans une seule autre référence, et 12 panels à 45° pour la première fois dans cette couleur
  • les pièces couleur dark nougat : les 2 portes sont exclusives à ce set pour le moment, on retrouve le bouclier Nexo Knights et la tile « macaroni » dans une seule autre référence
  • la baguette magique silver metallic, exclusive pour le moment
  • les éléments dorés : 1134 pièces au total, soit presque 25% de l’inventaire ! On remarquera ici le flocon, les plates 1×8 with rail, les passages de roues, les 45 briques 1x1x5 ou encore les 46 panels 1x2x1

Bref, un inventaire plutôt riche et un budget qui pourrait presque paraître « raisonnable » – s’il peut être raisonnable de dépenser 400 € dans un château Disney en LEGO 😅.

Les minifigs

Elles sont au nombre de 8, pour 4 couples princiers : Blanche Neige et le Prince Florian (Blanche-Neige et les 7 Nains), Cendrillon et le Prince Charmant (Cendrillon), Raiponce et Flynn Rider (Raiponce), et Tiana et le Prince Naveen (La Princesse et la Grenouille). Toutes les minifigs sont exclusives à ce set – du moins pour le moment.

Cendrillon porte une magnifique robe bleue et blanche joliment décorée de nombreuses étoiles. Les bras sont doublement moulés : elle porte des gants blancs. La coiffure est magnifique avec un joli serre-tête bleu. La tenue du Prince Charmant est plutôt simple avec sa couleur cool yellow, on appréciera ici surtout le côté des jambes tampographié avec une bande dorée. On retrouve cette même coupe de cheveux dans le set 43206 Cinderella and Prince Charming’s Castle. Et il emprunte son visage à Cédric Diggory, présent dans 2 références LEGO Harry Potter.

Raiponce est vêtue d’une robe violette décorée de nombreux détails dorés dont de jolis lacets pour le corset. La partie supérieure des bras est tampographiée avec les manches de la robe, c’est très bien fait. On retrouve sa longue chevelure blonde dans deux autres références. Flynn Rider est habillé d’une veste de couleur teal, et d’un pantalon doublement moulé avec une jolie ceinture.

LEGO a sorti le grand jeu pour Blanche-Neige avec une magnifique robe aux bras doublement moulés ET tampographiés, c’est très bien fait. La tampographie claire de la robe et du cou, sur le torse, est malheureusement un peu fade. On retrouve ces mêmes cheveux avec le serre-tête rouge dans le set 43205 Ultimate Adventure Castle. La tête et les cheveux du prince Florian sont très courants, mais le reste de sa tenue est, comme pour les autres personnages, exclusive. Il dispose de jambes tampographiées avec une ceinture et sur laquelle dépasse sa tunique – une tunique peut-être un peu trop simple dans sa réalisation.

Tiana porte une très jolie robe couleur vert d’eau, aux sublimes détails. Encore un gros regret malgré tout : la couleur de la tampographie de la peau, surtout pour le dos nu, n’est pas raccord avec la teinte du visage et des bras – doublement tampographiés avec des gants cool yellow. Le Prince Naveen est le seul personnage à avoir des jambes monochromes, dommage de ne pas avoir fait ce petit effort supplémentaire. Son torse, plutôt simple, n’en reste pas moins très bien réalisé.

LEGO a mis les petits plats dans les grands avec cette sélection de minifigs exclusives et particulièrement bien réalisées. Elles souffrent malheureusement toujours d’une inconstance de couleur entre les pièces moulées et les éléments tampographiés – ici particulièrement visible dans le dos de Tiana.

La construction

Le rez-de-chaussée

Les sachets de pièces portant le numéro 1 sont dédiés au socle du château. On assemble d’abord une structure à base de cadres Technic, avant de la couvrir en dessous d’une collection de plates et de faire un peu de remplissage en briques. On aperçoit la première référence à un film Disney avec la grenouille sur son nénuphar.

Dans l’étape suivante, on rallonge légèrement l’avant du château pour former quelques marches, puis on « pave » l’ensemble de plates et tiles. Au centre, un petit mécanisme à base d’engrenages plats fera office de piste de danse. On ajoute également un peu de décoration avec quelques rochers et de la végétation.

Nous continuons en assemblant 2 ensembles de 2 panneaux, les panneaux étant articulés entre eux par des charnières pour trouver les angles adéquats. Les 4 panneaux sont décorés d’un sticker « miroir », pas spécialement facile à appliquer correctement – d’autant que ce n’est peut-être qu’une impression, mais la colle de ces stickers est plus forte que celle des autocollants classiques – rendant impossible ou presque de replacer les autocollants si c’est mal engagé… On construit également 6 colonnes avec leurs chapiteaux.

Nous ajoutons ensuite les arches qui relient entre elles les différentes colonnes, et on comble les interstices afin de recevoir le niveau supérieur. On construit également l’accès à deux petites salles latérales, qui renferment deux références à des films Disney : un seau et un balai pour Fantasia (1940) et une épée dans une enclume pour The Sword in the Stone (1963) ou Merlin l’Enchanteur en France.

Nous passons ensuite à l’entrée du château, avec de chaque côté des deux portes (fixées sur des clips) des grands murs sand blue. Autour de la porte, un joli travail est fait sur les rideaux – la partie supérieure est clipsée pour obtenir l’angle désiré. On ajoute deux belles lanternes construites « à l’envers », et une collection de pièces dorées tout autour. Juste un petit regret au sujet de ces éléments dorés : les pièces teintées dans la masse sont moins brillantes que celles qui sont laquées – mais ces dernières sont plus sujettes aux rayures. Il en résulte une différence de rendu.

On continue avec la partie supérieure de la porte principale, et le design proposé ici est de très haute volée – je vous laisse juger vous-mêmes sur les photos ci-dessous. L’ensemble des éléments décorés sont ici tampographiés : la grille, le blason et l’horloge – il est presque minuit ! Le petit balcon, les éléments dorés qui l’entourent, les rideaux dark blue, la toiture bleue et tous les jolis petits détails – il n’y a rien à jeter. Un petit diadème se cache à l’arrière du toit. La construction est très bien pensée et cette étape est franchement plaisante.

L’étape suivante consiste essentiellement à ajouter le plancher du niveau supérieure – l’empreinte de ce dernier étant reproduite à l’aide d’éléments gris clair. On construit également un très beau lustre pour la salle de bal. Et c’est ainsi que s’achève la première notice d’instructions (271 étapes au total).

Les tours et le mur d’enceinte

On s’attaque ensuite au sous-assemblage qui formera les deux tours situées à gauche. La portion de mur est constituée de grands panels sand blue avec quelques éléments intercalés entre deux rangées. Pour les tours, on assemble une structure à base de briques SNOT, qu’on vient ensuite couvrir de sous-ensembles aux formes arrondies – une technique classique chez LEGO pour reproduire les objets cylindriques comme les tours ou les fusées. Au-dessus des panels, on installe quelques créneaux dorés. Une petite turntable située en haut de la tour droite permettra de raccorder l’ensemble au château. Côté intérieur, une petite fontaine complète la référence à Fantasia.

Vous l’aurez deviné, on continue « d’habiller » les tours avec des sous-ensembles aux formes arrondies. On ajoute également des meurtrières, tampographiées. On attache le sous-assemblage au reste du château, qui trouve parfaitement sa place une fois fixé à la turntable présente sur la base et calé entre les rochers. On termine en ajoutant un morceau de toit bleu et quelques créneaux.

Avec le sachet de pièces suivant, on s’occupe de la partie supérieure de la tour de gauche. Il s’agit ici d’un joli sous-assemblage de forme circulaire, avec 8 petits sous-ensembles qu’on fixe à l’intérieur de la structure pour former un octogone. Deux autres sous-assemblages, plus simples dans leurs conceptions, viennent « couronner » l’ensemble.

On reprend la même recette pour l’autre tour, à une nuance près : celle-ci ne dispose pas d’une petite tourelle à l’arrière.

Une fois les deux tours de gauche terminées, on passe de l’autre côté du château pour construire un autre sous-ensemble avec les deux tours de droite. La principale différence c’est que la tour de droite est carrée et pas ronde – mais sa conception est donc aussi plus simple avec un empilement de briques et une structure interne pour assurer sa rigidité. On intègre dans cette tour des références à La Petite Sirène (1989) avec le chandelier et la fourchette, et à Mulan (1998) avec son épée et une lithographie.

On continue en ajoutant quelques créneaux en partie centrale, puis en construisant un grand sous-ensemble qui constituera le sommet de la tour carrée, à grands renforts de créneaux dorés. Côté intérieur, on remarquera la citrouille au dernier étage de cette même tour – probablement une référence (vite fait) pour Cendrillon (1950).

On construit, sur le mur d’enceinte, une petite tourelle qui vient se fixer aux éléments SNOT laissés là puis on la couvre d’un toit conique bleu. On habille ensuite la dernière tour circulaire, puis on fixe notre grand sous-ensemble au reste du château, comme le précédent, sur une turntable alors que la tour carrée vient parfaitement s’insérer dans la structure. On termine avec un petit bout de créneau côté porte centrale.

Je ne vous refais pas le topo, on « couronne » la dernière tour circulaire comme les deux précédentes, avec une conception identique. On termine le « rez-de-chaussée » avec un peu de végétation sur l’extérieur du château, ce qui achève la 2ème notice d’instructions.

Le niveau intermédiaire

On laisse ensuite de côté le premier niveau, pour s’attaquer aux étages supérieurs du château. Sur une grande base dark tan, on ajoute deux rangées de briques roses (light nougat) et un liseré dark tan. On commence également l’aménagement de la cuisine de La Belle et la Bête (1992) avec un joli fourneau et un sol carrelé noir et blanc. La forme octogonale de la tour est obtenue par des panels à 45 degrés.

On élève les murs en ajoutant également quelques fenêtres, et des créneaux dorés à l’extrémité. On s’intéresse surtout à l’intérieur avec l’aménagement de la cuisine de La Belle et la Bête avec une table, de la vaisselle et un chandelier, de jolis rideaux dark blue, un robinet doré et un vaisselier, avec des petites round plates en guise d’assiettes. C’est franchement réussi.

Lors de l’étape suivante, on élève encore légèrement les murs et on installe le plancher du niveau supérieur. On habille les murs extérieurs et on décore les deux fenêtres avec des éléments dorés. On assemble également le toit de la partie droite, qui cache une surprise : une esquisse de Mickey, et une caméra qu’on imagine être celle de Walt Disney himself.

On passe au niveau supérieur où on élève les murs, on ajoute des fenêtres et on constitue de petites tourelles de part et d’autre. Côté intérieur, on retrouve plein de références avec Raiponce (2010), sa palette et son ciel où volent des lanternes ; Aladdin (1992) avec un tapis volant et une lampe magique, Vaiana (2016) avec une pagaie et un ornement mural ; et encore La Belle et la Bête avec une bibliothèque et la rose sous sa cloche de verre.

On (re)passe au niveau supérieur avec la première partie d’une pièce voutée, et la partie supérieure de la tour octogonale qui recevra ensuite la plus grande tour du château. Des bougies empilées forment les colonnettes d’une des petites tours.

On termine le balcon de la tour octogonale avec des assemblages en SNOT et des axes Technic pour trouver les angles souhaités. Puis on s’occupe de la chambre de La Belle au Bois Dormant (1959) avec une grande fenêtre et de beaux rideaux violets, et bien évidemment son lit. On monte la toiture de l’ensemble (dans laquelle se cache une pomme empoisonnée) et on décore l’extérieur de nombreux détails dorés. Ceci achève ce deuxième « module » de château.

La tour principale

Il ne reste à ce stade que la plus grande des tours à construire. Elle se base sur une plate octogonale de 10×10 tenons. On installe 3 fenêtres sur les côtés « plats », reliées entre elles par des panneaux à 45 degrés. À l’intérieur, deux références à La Belle au Bois Dormant (1959) sont construites sur une turntable – on choisira donc celle que l’on préfère : d’un côté la lueur verte dans la cheminée, qui guide Rose vers le rouet, de l’autre le rouet en question.

La section se réduit sur les deux niveaux suivants, où les murs extérieurs de la tour sont simplement constitués de panels à 45 degrés placés côte à côte. On ajoute de nombreuses décorations dorées sur le toit du premier niveau, c’est plutôt réussi. À l’intérieur, deux nouvelles références à des films Disney avec le miroir de Blanche-Neige et les Sept Nains, et la pantoufle de verre sur un présentoir de Cendrillon (1950) – j’en profite pour dire que je trouve les références à ce dernier film un peu légères, avec la citrouille, cette pantoufle de verre et 2 minifigs – surtout qu’il s’agit précisément du château de Cendrillon…

On ajoute ensuite un nouveau niveau, ouvert, à cette tour. Petite prouesse technique, la tourelle fixée dans l’angle utilise une technique bien pensée, avec un axe Technic dans la structure, qui permet de fixer la pointe inférieure orientée vers le bas. Les petites colonnettes sont réalisées avec des bougies superposées. Là encore, on ajoute une collection de petits éléments dorés en décoration.

On attaque alors le dernier sachet de pièces, avec lequel on va construire la flèche. La technique de construction pourra faire penser à celle utilisée pour les sapins de Noël dans les sets hivernaux : une structure SNOT, et des assemblages de wedges qui se superposent. La partie basse, de forme octogonale, est obtenue en insérant un sous-assemblage complémentaire – je n’en ai pas pris de photo mais c’est très bien pensé. On assemble les différents morceaux du château, puis on construit deux feux d’artifice qui viennent se fixer sur des tiges transparentes – c’est mieux que les stud-shooters de la version de 2016 !

Verdict

Et bien il n’y a pas à dire, il est beau ce château. Plus beau, à mon goût, que son prédécesseur avec un travail plus fin pour les tours et l’ajout de meurtrières, ainsi que d’une tour supplémentaire côté droit. La référence 71040 sortie en 2016 se limitait à la petit tourelle « nichée » dans les remparts et n’incluait pas la dernière tour carrée. Les dimensions de l’ensemble sont très similaires (74cm de haut * 48cm de large * 31cm de profondeur en 2016, contre 80cm * 59cm * 33cm pour cette nouvelle référence). Détail qui a son importance si vous comptez vous offrir ce château : prévoyez la place qu’il faut, il est particulièrement imposant !

Au-delà du changement de couleur, le design proposé est nettement plus fin pour cette cuvée 2023 avec des détails plus nombreux, il suffit de regarder les petites tourelles faisant l’usage de bougies en guise de colonnettes, ou les différents balcons pour s’en convaincre. À titre très personnel, je trouve ce nouveau mélange de couleurs bien plus attrayant avec ces tours sand blue, ces toits bleus « flashy » et cette partie centrale rose – sans parler de tous ces éléments dorés ! Malgré tout, ces changements ne me paraissent pas suffisamment révolutionnaires pour justifier l’achat de ce nouveau château si on a la chance de posséder l’ancien.

71040 Disney Castle (2016) à gauche, 43222 Disney Castle (2023) au centre, et le château de Walt Disney World à Orlando à droite

Le petit comparatif ci-dessus permet de se rendre compte des principales différences entre les deux modèles et de se rendre compte, qu’objectivement, ce gain de largeur permet à ce nouveau château LEGO Disney d’être plus fidèle au modèle de référence que son ancêtre. Ce n’est pas parfait – les toitures coniques auraient par exemple mérité d’être plus élancées par exemple – mais c’est malgré tout une interprétation convaincante.

Côté intérieur, on trouve les références à pas moins de 14 films Disney – vous les retrouverez en détail dans le chapitre dédié à la construction. Je ferai le même reproche qu’au set de 2016 : le traitement de ces références est un peu inégal avec de très belles scènes comme la cuisine de La Belle et la Bête, et des références très (trop) légères à certains films. Pour Cendrillon (rappelons qu’il s’agit de son château), on ne trouve par exemple qu’une pantoufle de verre tampographiée et une citrouille…

Dans la même veine, la référence à Blanche-Neige et les Sept Nains se limite à un pauvre miroir et celle à La Princesse et la Grenouille, à une grenouille à l’extérieur du château. C’est dommage, d’autant que les minifigs concernées sont incluses dans le set. La salle de bal du rez-de-chaussée est en revanche une belle évolution, avec ses jolies colonnes et ses miroirs. J’aurais par contre aimé une fonctionnalité de « danse » plus poussée permettant d’installer l’ensemble des protagonistes sur la piste. Un peu comme ce que proposait le set LEGO Harry Potter 75948 Hogwarts Clock Tower en 2019.

C’est d’ailleurs la seule « fonctionnalité » intégrée : malgré les quelques mises en scène possibles, il s’agit d’un set résolument dédié aux adultes. Quelques détails peuvent s’avérer un peu fragiles et facilement se détacher lors de la mise en place des minifigs ou du déplacement du château. Fort heureusement, celui-ci se découpe en 3 morceaux pour faciliter le transport.

Pour parler rapidement des minifigs (je vous laisse les découvrir en détail au chapitre concerné), LEGO a sorti le grand jeu avec 4 couples princiers qui sont exclusifs, du moins pour le moment, à cette grosse boîte. Et qui sont dans l’ensemble très bien réalisés même s’ils souffrent des défauts habituels de couleurs un peu ternes lorsqu’elles sont tampographiées sur des éléments trop foncés.

La construction est globalement très divertissante et m’a occupé environ 9 heures. Il y a évidemment quelques passages répétitifs – par exemple la réalisation des 3 tours – mais aussi quelques techniques inventives qui vous feront passer un bon moment. Je regrette toujours autant la présence d’autocollants dans un set vendu pour 400 € – d’autant qu’ils ne sont pas nombreux, 11 au total.

L’inventaire proposé ici est très riche (avec par exemple plus de 1000 éléments dorés !) et on trouve 8 minifigs, soit 3 de plus qu’en 2016. À 399,99 € pour 4837 pièces, le prix de cette boîte pourrait donc presque paraître « raisonnable » – comparativement au set sorti en 2016 qui comptait 800 pièces de moins et qui était vendu 349,99 €. Si tant est qu’il soit raisonnable de dépenser 400 € dans un château Disney en LEGO !

En bref : si vous n’avez pas la version de 2016 et que vous êtes suffisamment fan de Disney pour exposer un château de 80cm de haut dans votre salon, foncez : vous ne serez pas déçu. Cette nouvelle mouture propose un design de très haute volée, une jolie collection de minifigs, et une expérience de construction intéressante.

Voilà, j’espère que vous aurez trouvé dans cet article de quoi vous faire une opinion sur ce modèle. Vous le trouverez sur le Shop@Home, à cette adresse. N’hésitez pas à partager votre point de vue, en intervenant dans les commentaires un peu plus bas !

Merci à LEGO pour la fourniture du set pour cette review. La fourniture d’un set ne garantit en rien une review positive, et tout ce que vous avez pu lire dans cet article est l’expression de ma propre opinion.

RÉSULTATS
Design
Expérience de construction
Minifigs
Bonne affaire
review-lego-disney-43222-disney-castleUne réinterprétation très convaincante du château Disney version LEGO, plaisante à construire, impressionnante de détails, et avec 8 jolies minifigs. Les fans seront comblés !
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9 Commentaires
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Thomas Lego

Merci pour la revue très détaillée de ce set. Je trouve cette nouvelle version de ce château est très réussi et détaillée. Cela en fait un set intéressant avec de jolies figurines à l’intérieur.
Ce set est cher et je n’ai pas la place pour le monter, sinon je n’aurais pas hésiter sur l’investissement.

Le Tonyz

Merci pour cette belle review. Je n’ai pas le premier château et je ferai l’impasse sur celui-ci (je ne peux pas tout acheter et stocker 😅). Je le trouve pourtant magnifique, c’est un beau choix de couleurs qui le rapproche du vrai. Les couples princiers de minifigs sont également superbes. j’apprécie aussi tous ces petits clins d’oeil aux autres œuvres de Disney.

Ceux qui ont loupé la version de 2016 ne sont pas déçu avec cette version remasterisée dont le prix reste « raisonnable » par rapport au nombre de pièces.

Cuzion

Merci pour cette revue détaillée.
Cette nouvelle version est plus fidèle au « vrai » château et ces nouvelles couleurs amènent pas mal de magie.
Comparé à l’ancienne version, je dirai qu’il est plus réussi.
Reste qu’ayant la première version chez moi, mettre 400€ dans cette version est assez violent. Je vais prioriser cet argent sur des sets que je ne possède et pas des sets de réinterprétation.
Sans parler d’argent et de place, je ne dirai pas non à avoir les deux chez moi ^^

Elvis

Je m’interroge en effet sur l’intérêt d’acquérir cette seconde version du château ayant la première. Certes les minifigs ne sont pas les mêmes et il y a plus de détails encore désormais, mais c’est un peu comme lorsqu’ils ont sortie une nouvelle interprétation de l’étoile noire avec plus de pièces (et plus chère bien sûr…), ça ne m’a pas convaincu.
Donc merci pour ta review franche et exhaustive comme d’habitude 😉

Disneybrick

Merci pour cette review très détaillée, il me tardait de lire les avis sur ce set que j’attendais avec impatience et que j’avais déjà pu avoir entre les mais il y a quelques mois de cela… comparé au 71040, c’est indéniablement une évolution, il corrige un peu les défaut du premier set que je trouvais perfectible notamment au niveau du 1er niveau qui était un peu tristoune et grossier (les grandes wedges grises pour les tours). Le choix des couleurs est indéniablement une réussite et le combo sand blue/pearl gold/light nougat donne un coté encore plus féerique. Je reste cependant… Lire la suite »