Retour à la gamme LEGO Creator 3in1 aujourd’hui, avec le set qui a sûrement fait le plus parler de lui parmi les nouveautés attendues pour le 1er janvier 2024 : la référence 31152 Space Astronaut.

Informations principales :

  • numéro de set : 31152
  • année de sortie : 2024
  • nombre de pièces : 647
  • nombre d’étapes de construction :
    • astronaute : 262
    • vaisseau : 101
    • chien : 139
  • prix sur le Shop@Home : 49,99 €
  • temps de construction : 1 heure 30
  • difficulté : moyenne

Boîte et inventaire

Nous aurons le droit en 2024 à plusieurs boîtes ayant rapport à la conquête spatiale, reconnaissables au célèbre logo qui les orne. Le set qui nous intéresse aujourd’hui est le seul de la gamme LEGO Creator 3in1 à avoir ce privilège. Sur la face avant de la boîte, l’astronaute nous est présenté en train de flotter dans l’espace grâce à son équipement. En partie basse, LEGO nous offre un aperçu des 2 modèles alternatifs : un chien en combinaison spatiale, et une « astromobile Viper » tel que décrite sur la boutique officielle.

Au dos de la boîte, l’astronaute est debout sur une planète inconnue, et une petite vignette nous indique qu’un support d’exposition est fourni. On trouve également une nouvelle vue des deux modèles alternatifs.

À l’intérieur, nous trouvons 5 sachets de pièces numérotés en papier, et un petit sachet contenant la visière dorée – qui sera donc bien protégée des rayures. On trouve aussi 3 notices d’instructions, une par modèle.

Dans l’inventaire de 647 pièces pour 49,99 € (un ratio honorable), on notera évidemment la demi sphère dorée – le reste étant relativement « classique ». Les éléments sont répartis en 175 références différentes, ce qui devrait donner des idées aux plus créatifs.

L’astronaute

Comme d’habitude dans cette gamme, les sachets de pièces sont numérotés pour la construction principale, ici l’astronaute.

La construction débute par un gros « bloc » de briques, constitué essentiellement de briques SNOT et autres brackets. À l’intérieur, on insère une rotule qui servira ensuite à la fixation des hanches. On ajoute ensuite quelques clips dorés pour maintenir les tubes reliés à l’avant du torse.

Les épaules sont réalisées en utilisant des passages de roue de voiture, et l’arrière du casque est constitué de grandes pièces blanches incurvées. Un emplacement pour fixer une minifig à l’intérieur du casque est aménagé, avec une petite tile imprimée en guise de panneau de commande. Une lampe est fixée de chaque côté du casque, ainsi qu’un bouton qu’on imagine servir à ouvrir le casque. On fixe un petit panneau de contrôle sur la poitrine pour les tubes respiratoires.

Le torse est finalisé avec la grande visière dorée faite d’un élément bombé, et un autre passage de roue clipsé sur le haut du casque permet de fermer proprement celui-ci. On termine cette première étape avec un panneau fixé sur des clips, permettant notamment de masquer la fixation de la visière.

On continue avec un sous-assemblage pour la taille et les hanches, comprenant des ball joints pour fixer les jambes – on l’insère dans la rotule laissée en attente à l’intérieur du torse. Les deux bras sont logiquement réalisés en miroir, et articulés par une charnière au niveau du coude. Ils ne peuvent donc pas se « déplier » totalement. Une tile de 2×4 vient masquer le ball joint au niveau de l’épaule, et un petit panel celui de la main. Notre astronaute n’a que 8 doigts, 4 de chaque côté.

Les jambes sont également des constructions en miroir, composées de 3 morceaux chacune et articulées au niveau des hanches, des genoux et de la cheville. Une fois les jambes attachées, elles semblent un peu longues et fines par rapport au reste du corps.

On continue avec le dispositif qui permet à l’astronaute de manoeuvrer dans l’espace – une sorte de jet pack en somme. On assemble les deux côtés en forme de L, qu’on solidarise avec une grande arche centrale. On continue d’empiler les briques de chaque côté et au-dessus de cette arche, avant de solidariser le tout par 4 grandes pièces qui viennent se fixer sur les brackets laissés en attente. Petite remarque ici : la construction est assez fragile avant de poser ces 4 grandes pièces, elle m’a explosé plusieurs fois dans les mains. De chaque côté, en partie basse, on vient fixer un petit sous-ensemble sur un ball joint, avec un écran de contrôle d’un côté et un joystick de l’autre. On clipse ce jet pack dans le dos de l’astronaute.

Le dernier sachet de pièces est dédié à la construction du support d’exposition, très joliment fini et stud less. Un connecteur Technic permet d’y attacher l’astronaute.

L’ensemble terminé a de l’allure : le personnage mesure un peu moins de 30cm de haut. Le design est globalement très réussi avec de jolies textures, des angles et courbes bien trouvés, tout en conservant une certaine mobilité. Notez d’ailleurs qu’il tient parfaitement debout.

Tout ce qu’on imagine être articulé dans cet astronaute l’est effectivement : visière qui s’ouvre, épaules, coudes, poignets, doigts, hanches, genoux et pieds. Avec quelques articulations fantaisistes également : il est ainsi possible de faire tourner le genou selon un axe vertical. Très bon point également, la plupart des articulations sont bien masquées par des tiles et panels divers. Dommage que ce ne soit pas le cas au niveau des hanches et des pieds. La présence d’un support d’exposition est une bonne idée, et permettra de mettre l’ensemble dans la position souhaitée sans se soucier de l’équilibre.

Autres petites remarques sur le design : dommage que le sac à dos / jet pack présente autant de tenons visibles, surtout sur l’arrière. Je regrette aussi la réalisation de ces « demi-pieds », il y avait peut-être mieux à faire. Enfin, les jambes semblent un peu longues et fines par rapport au reste du corps.

Petite « surprise » comme je les aime, en ouvrant la jolie visière dorée on dévoile un micro poste de pilotage adapté pour une minifig – dommage que l’inventaire du set n’en contienne pas une… En plus d’être un astronaute, c’est donc également un « mech » !

L’astromobile Viper

Nombre d’étapes de construction : 101 – durée : 1 heure – éléments réutilisés : 366 / 647 (57%)

La deuxième notice d’instructions nous propose la construction d’un vaisseau spatial. Sa conception est assez simple et commence par une structure centrale en forme de gros pavé, disposant d’éléments SNOT sur les côtés. Les réacteurs sont habilement représentés par des joints « vides ».

On construit ensuite 2 ailes symétriques, qu’on vient fixer sur les brackets du « corps » du vaisseau. On termine avec plusieurs petits sous-assemblages, clipsés ou fixés pour les 4 réacteurs (l’utilisation de slopes inversées marche plutôt bien), et le support d’exposition qui permet de fixer le vaisseau avec un léger angle.

Les plus observateurs auront reconnu dans ce vaisseau un hommage au Vic Viper, vaisseau du jeu vidéo Gradius et plus généralement un hommage aux vaisseaux de « type » Vic Viper : deux ailes parallèles qui s’étendent sur les côtés du cockpit et s’évasent à l’arrière du vaisseau. Et il faut bien dire que c’est plutôt réussi.

La fixation des ailes à l’horizontale (avec les tenons des pièces orientés sur les côtés) permet de leur donner une forme et une texture intéressantes. Le niveau de détail est tout à fait satisfaisant à l’extérieur. C’est plus « rustique » à l’intérieur avec un cockpit dans lequel on pourra installer une minifig (équipée de ses bouteilles d’air), dans lequel on trouve un petit panneau de commande. Encore une fois, je regrette ici l’absence d’un personnage à mettre aux commandes du vaisseau…

Comme pour l’astronaute, le petit support d’exposition fourni permet de disposer le vaisseau dans une position dynamique, avec un léger angle – les collectionneurs apprécieront.

Le chien de l’espace

Nombre d’étapes de construction : 139 – durée : 50 minutes – éléments réutilisés : 301 / 647 (47%)

La dernière construction nous propose le fidèle compagnon de l’astronaute avec un « chien de l’espace » dans sa tenue d’exploration spatiale. La construction n’est pas révolutionnaire et consiste, ici encore, à créer un bloc central pour le corps du chien, qu’on « habille » ensuite sur les différentes faces. Petite mention quand même de la création de la tête qui vient se clipser sur la structure en adoptant automatiquement l’angle désiré.

On clipse ensuite la queue, et on construit les 4 pattes symétriques 2 à 2 qui viennent se fixer sur des ball joints. On termine, comme pour les 2 autres modèles, avec le support d’exposition noir.

C’est donc une construction plutôt fun que nous propose LEGO avec ce 3ème modèle – je ne doute pas que certains feront l’acquisition de plusieurs boîtes pour l’exposer aux côtés de l’astronaute, l’échelle sera d’ailleurs plutôt cohérente. Notez que la visière se ferme totalement pour une promenade de l’espace en toute sécurité.

Le niveau de détail est satisfaisant, mention spéciale ici pour la tête vraiment mignonne et les réservoirs d’air que Médor porte sur son dos. Je regrette ici simplement que les ball joints des pattes avant ne soient pas aussi bien masqués que celui des épaules de l’astronaute, une technique similaire avec l’utilisation de tiles arrondies aurait pu également fonctionner.

Conclusion

Et bien une fois n’est pas coutume, je ne regrette pas d’avoir testé les 3 constructions. Si le taux de réutilisation des pièces (57% et 47%) n’est pas exceptionnel, la qualité des modèles secondaires reste convenable même si elle n’atteint pas celle du modèle principal, digne des meilleurs sets dédiés à un public adulte. Contrairement au set 31148 Retro Roller Skate (mon test à cette adresse) qui ne fait pas l’effort de réutiliser les éléments phares de l’inventaire (les 4 pneus roses), ici le dôme doré est bien mis en valeur sur les 3 modèles.

Mon plus grand regret concernant cette boîte est sans doute l’absence d’une minifig – j’ai piqué un astronaute du set 10269 NASA Apollo 11 Lunar Lander pour les besoins de la séance photo. D’autant que 2 modèles sur 3 ont un cockpit à même d’accueillir un personnage.

Le prix demandé par LEGO (49,99 € pour 647 pièces) me paraît raisonnable pour une boîte de ce calibre, plutôt destinée aux collectionneurs qu’aux jeunes fans – un set similaire dans la gamme LEGO Icons aurait sûrement été vendu nettement plus cher.

PS : J’ai choisi de ne considérer que le modèle principal pour la notation, même si les deux modèles secondaires ne déméritent pas !

Voilà, j’espère que vous aurez trouvé dans cet article de quoi vous faire une opinion sur ce set. Vous le trouverez sur le Shop@Home, à cette adresseMerci à LEGO pour la fourniture du set pour cette review.

RÉSULTATS
Design
Expérience de construction
Jouabilité
Bonne affaire
review-lego-creator-3in1-31152-space-astronautUn bel astronaute totalement articulé au prix modéré, qui devrait ravir les fans d'exploration spatiale !
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11 Commentaires
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Le Tonyz

Un set très original et bien sympa en Creator ! Et même si les modèles secondaires n’utilisent que trop peu des pièces, le chien est vraiment mignon et le vaisseau réussi. Dommage pour l’absence minifig, surtout que sans faire d’inédit, il y a de quoi piocher dans les City Space qui sortent en même temps.
Je craquerai bien pour lui en tout cas !

Elvis

Il est vraiment sympa ce 3in1
C’est quand même dommage de n’utiliser que si peu de pièces dans les modèles secondaires
Nul doute que les fans de conquête spatiale se feront un plaisir d’exposer ce modèle à côté de leurs fusées et autres engins

Weevy

Super petite boite merci pour la review.
Cependant j’aimerais beaucoup avoir une explication de la part du groupe LEGO sur le pourquoi du comment un projet refusé dans la gamme IDEAS se retrouve dans la gamme CREATOR pratiquement à l’identique.
Lien vers le projet refusé.

Je pense que la raison est très simple : business is business.
Mais pour moi la crédibilité de la plateforme de partage IDEAS s’en trouve sacrément écornée.

Thomas Lego

Merci pour cette revue !
Je dois avouer que ce set 3 en 1 permet de créer des modèles visiblement assez réussi. C’est vraiment étrange qu’aucune figurine ne soit incluse dans ce set alors que deux modèles permettent d’y installer une figurine. Dommage !

Julien

Merci pour cette revue, tu les enchaînes 🙂
Effectivement avec la minifig c’était le combo du set parfait. Encore un très bon cru dans cette gamme CREATOR 3 en 1 qui sait se renouveler et incarne l’ADN de la marque Danoise.
Je suis toujours autant impressionné par le fait d’arriver à proposer 3 modèles en 1, c’est quand un sacré tour de force et bluffant… Chapeau !

Cuzion

Merci pour ta revue.
Effectivment, pour une fois, les modèles secondaires sont assez réussis même si je n’ai pas la référence pour le vaisseau.
Et comme tu l’écris, avec deux modèles à cockpit, pourquoi ne pas inclure une minifigurine? C’est assez étrange.

Kiltoli (Derrick de la Brick)

Je valide ce set
Et oui, surement deux boites (spaceman/chien)

Dommage de ne pas avoir mis une figurine……