Premier set de la gamme Star Wars à avoir droit à sa review sur Brickonaute : Le X-Wing Fighter de la Résistance, avec son pilote Poe, retraçant l’une des premières scènes de l’épisode 7. Premier set tout court d’ailleurs de la gamme à atterrir dans ma collection, et il faut avouer que l’opération May The 4th n’y est pas pour rien, le set ayant bénéficié durant une journée de 30% de réduction. Il permettait également d’obtenir le set 30611 R2-D2.
Informations principales :
- numéro de set : 75149
- date de sortie : 2016
- nombre de pièces : 716
- prix sur le Shop@Home : 99,99 €
Ceci en aparté avant de rentrer dans le vif du sujet : 716 pièces pour 99,99 €, le ratio est, comme pour bon nombre de set sous licence, assez élevé en termes de prix par pièce. Je m’excuse par avance auprès des fans absolus de la série pour les quelques imprécisions qui pourront se glisser dans cet article 😉
Dès l’ouverture de la boîte, Lego nous simplifie la tâche : 5 sachets, numérotés de 1 à 5, pour autant d’étapes principales visant à construire notre X-Wing. On commence l’assemblage par 2 minifigures , représentant Lor San Tekka et un Flametrooper du 1er ordre. Double visage pour le premier, pas pour le second mais de toute façon planqué sous un casque. Le lance-flammes est impressionnant, par rapport à la taille du personnage.
Vient ensuite l’assemblage d’une tourelle, avec un système de basculement permettant de simuler la destruction de celle-ci en faisant apparaître des flammes.
Puis on attaque enfin le vif du sujet, avec l' »ossature » de notre X-Wing. On note la présence d’un système à base d’engrenages Technic, permettant plus tard l’ouverture des ailes du X-Wing.
C’est ainsi que se termine la première grande étape de construction. La suite nous permet d’assembler le nez de notre vaisseau, avec un système plutôt bien pensé à base de pins Technic et de charnières nous permettant d’obtenir les angles désirés. On y assemble également l’intérieur du cockpit, avec ses accessoires (une clé et un extincteur) et son tableau de bord « stickerisé ».
La troisième étape nous permet de terminer le « corps » de notre vaisseau. Ainsi, on termine le système permettant l’ouverture des ailes, on vient assembler la verrière (tampographiée sur toutes les faces utiles, il est bon de le préciser), et habiller l’ensemble de tiles et autres slopes venant habiller le X-Wing de manière convaincante. On ajoute également les trains d’atterrissage (celui de devant est rétractable), sur notre modèle qui était devenu un peu instable ;). On assemble le module d’hyper-propulsion qui vient prendre place à l’arrière du vaisseau et qui est amovible. Enfin, c’est également dans cette étape que le fameux droïde BB-8 vient prendre sa place à l’arrière de la cabine de pilotage.
La suite nous amène à construire les 4 ailes de notre modèle. le principe constructif est exactement le même pour chacun des 2 côtés. Quelques stickers viennent prendre place sur les différents éléments pour donner plus de cohérence à l’ensemble. Il est bon de noter que le nombre de stickers est assez réduit, c’est plutôt appréciable. Les ailes viennent se fixer à l’aide d’axes Technic, et sont maintenues fermées l’une sur l’autre à l’aide d’élastiques bleus. Le système construit précédemment permet de maintenir les ailes en position ouverte ou fermée, c’est selon. Par contre, les ailes ouvertes, les trains d’atterrissage ne touchent plus par terre si on pose le modèle. Mais si mes souvenirs sont bons, il s’agit de toute façon de la position adoptée par le X-Wing lors des combats, c’est donc assez logique.
Enfin, on apporte les dernières finitions au vaisseau : les réacteurs à l’arrière, les canons « lasers » sur les ailes à base de pièces disposant d’un ressort (assez puissant au demeurant, la jouabilité n’en est que meilleure) et des blasters disposés de part et d’autre de la cabine.
Conclusion :
Les fonctions sont donc assez riches et font clairement de ce vaisseau un jouet destiné à recréer les scènes du film plutôt qu’un modèle d’exposition. Les finitions restent assez « sommaires », il faudra se tourner vers un UCS si l’on souhaite réellement un modèle à exposer dans son salon. Cependant, le choix des couleurs, assez sobres dans l’ensemble, est plutôt plaisant, et les minifigures et le droïde présents dans le set auront pleinement leur place dans toute collection Star Wars qui se respecte.