Je vous propose de continuer aujourd’hui cette série de tests dédiée aux nouveautés LEGO Avatar attendues pour le 1er janvier 2023 avec le plus gros des 5 sets inspirés du second volet Avatar : La Voie de l’Eau. Les Tulkun sont des gros animaux marins dont la forme peut faire penser à une baleine, et ils jouent un rôle important dans le film. C’est parti pour ce test du set LEGO Avatar 75579 Payakan the Tulkun & Crabsuit.

Informations principales :

  • numéro de set : 75579
  • année de sortie : 2023
  • nombre de pièces : 761
  • prix sur le Shop@Home : 99,99 €
  • nombre d’étapes de construction :
    •  165 pour Payakan
    • 108 pour le Crabsuit
  • temps de construction : 2 heures
  • difficulté : moyenne

Boîte et inventaire

En termes de taille, c’est logiquement la plus grosse des boîtes de cette nouvelle série de sets. Sur sa face avant, Payakan est en train de plonger, accompagné par Lo’ak et Tsireya. Il est poursuivi par le crabsuit, une sorte de sous-marin de poche, et son pilote. Dans le coin inférieur gauche, LEGO nous présente les 3 minifigs présentes – j’y reviendrai un peu plus bas.

Au dos, on trouve une autre vue de l’ensemble : le crabsuit est sur ses « pattes », tandis que le Tulkun est attaché au récif qui lui sert de support d’exposition. Quelques vignette nous montrent les principales fonctionnalités de l’ensemble.

À l’intérieur, nous trouvons 7 sachets de pièces numérotés de 1 à 5, et un 8ème sachet non numéroté. Fait notable, ce dernier est en papier : depuis le temps que LEGO nous les promets ces sachets en papier, j’étais pressé de pouvoir enfin en trouver un ! Il contient les pièces « extra » nécessaires à la construction de la tête du bestiau. La notice d’instructions de 148 pages est, pour sa part, contenue dans une pochette en carton. Elle est ponctuée de quelques images du film en rapport avec les constructions en cours. Bon point : pas l’ombre d’une planche d’autocollants dans cette boîte.

Du côté de l’inventaire, ça ne vous aura pas échappé : 761 pièces pour 99,99 €, c’est cher – plus de 0,13 €/pièce. Oui il y a des éléments spécifiques dont les grandes pièces utilisées pour la tête, oui c’est une licence probablement onéreuse, mais c’est quand même pas donné… D’ailleurs, au-delà de ces 3 grandes pièces spécifiques, la lecture de l’inventaire ne m’a pas permis de déceler d’autres éléments particulièrement rares si ce n’est un grand capot dark blue et deux plates 10×1 en teal.

Les minifigs

3 minifigs sont proposées dans cette boîte, ce qui semble un peu léger pour un set à 100 €… Deux na’vi sont de la partie avec Tsireya du peuple Metkayina (en bleu vif, medium azure) et Loak du peuple Omatikaya (d’un bleu plus foncé, medium blue). Tsireya est le seul personnage en double dans cette série de sets, on la retrouve également dans la référence 75575 Ilu Discovery (179 pièces – 24.99 €).

La dernière minifig est un humain, le pilote du crabsuit en treillis militaire. Toutes les minifigs ont le torse, la ceinture et les jambes tampographiées, avec un pagne pour les deux na’vi. S’agissant d’adolescents, ceux-ci sont de la même taille que le personnage humain et ne disposent pas des grandes jambes et grands bras propres aux na’vi adultes. Par contre, ils ont évidemment la tête propre aux na’vi avec les deux grandes oreilles. Comme d’habitude, les tampographies sont joliment détaillées et très propres – j’apprécie particulièrement le travail apporté aux visages des na’vi.

La construction

Les deux premiers sachets de pièces sont dédiés à la construction du crabsuit – ce petit sous-marin en forme de crabe. La construction commence par la structure de l’engin, constituée de nombreux éléments SNOT qu’on habillera par la suite. Le poste de pilotage est fermé par une verrière identique à celles vues dans le set 75577 Mako Submarine, et on retrouve le mélange de couleurs sand green / dark bluish gray de ce dernier. La structure terminée, on construit l’hélice, articulée sur deux pins Technic, et deux sous-ensembles symétriques qui viennent se fixer sur les côtés. Sous ceux-ci, on retrouve des stud shooters habilement intégrés.

Dans l’étape suivante, on attache les deux bras articulés sur des clips, puis on retourne l’ensemble afin de lui ajouter ses 4 pattes, identiques 2 à 2. Celles-ci sont articulées au niveau du « corps » par une charnière à cliquet, et au niveau du « pied » par un ball joint – on pourra donc donner au sous-marin la position qu’on souhaite. On termine le deuxième sachet de pièces avec un petit récif coloré duquel dépasse un axe Technic et qui servira donc de support d’exposition pour le crabsuit. Une double-page est dédiée à la manière de transformer celui-ci pour le mettre en configuration de plongée – la conversion reste malgré tout très simple à réaliser.

On attaque alors la grosse bestiole, avec pour commencer un grand sous-ensemble pour la structure centrale de son corps. Et vous l’aurez deviné, là encore elle est couverte d’éléments SNOT qu’on habillera par la suite. On construit un deuxième sous-ensemble, plus fin, qui va constituer la base de la queue. On la recouvre d’éléments dark blue, et elle est fixée au sous-ensemble précédent par deux flex joints (de grosses articulations à cliquet, permettant de supporter le poids de l’ensemble et assurant une certaine mobilité).

Le sachet de pièces suivant est essentiellement dédié à l’habillage du corps, d’abord sur les côtés puis sur le dessus. On utilise ici beaucoup d’éléments courbes, souvent vus dans les constructions de voitures. On termine avec l’assemblage de la tête, composée pour l’essentiel d’une énorme méta-pièce tampographiée et de deux autres éléments spécifiques pour les côtés de la gueule. L’utilisation d’éléments spécifiques était sans doute la meilleure solution, étant données les formes de la bestiole. La mâchoire inférieure utilise des éléments plus classiques mais tout s’ajuste à merveille, c’est très bien fait.

C’est déjà la dernière étape que nous entamons, pour une durée de construction d’environ 2 heures. On termine l’animal en lui construisant ses 4 nageoires, articulées sur des pins ou des charnière à cliquet. La nageoire avant gauche est plus petite que celle située de l’autre côté et c’est normal : Payakan est blessé. Sous les nageoires on construit également deux longs filaments, et on termine par la queue dont l’angle entre les éléments est obtenu à l’aide de charnières. La dernière construction est un petit récif d’où dépassent deux axes Technic qui permettront d’exposer le Tulkun.

Verdict

Et bien elle en impose cette bestiole : près de 40cm de long – et donc nettement plus imposante que le sous-marin du set 75577 Mako Submarine qui paraît finalement bien chétif. C’est plutôt raccord avec le film : les Tulkun sont d’énormes animaux, qui entretiennent un « lien spirituel » avec le peuple de l’Eau, les Metkayina. Et l’interprétation proposée ici par LEGO est globalement convaincante, l’utilisation de ces grandes méta-pièces pour la réalisation de la tête n’y étant pas pour rien. C’est d’ailleurs très satisfaisant de voir comment la gueule de l’animal s’ouvre et  se referme, ces éléments s’imbriquant parfaitement.

Le reste du corps est plus classique et pourrait tout à fait correspondre à celui d’un autre mammifère marin. Point appréciable également, les jonctions entre les différents éléments du corps savent se faire discrètes. Revers de la médaille, l’amplitude de mouvement s’en trouve fortement réduite.

D’autres points auraient mérité d’être améliorés. J’ai du mal à comprendre, par exemple, l’utilisation d’éléments teal (bleu-vert) qu’on finit par voir sur leur tranche. J’aurais également aimé que les plus grandes nageoires disposent d’une articulation centrale pour pouvoir mettre le Tulkun dans une position plus harmonieuse. En l’état, c’est un peu « raide ».

L’autre construction, le sous-marin de poche crabsuit, est également très sympa et correspond relativement bien à l’engin original. Le choix des couleurs est cohérent avec celui du sous-marin mako, et la finition est aux petits oignons malgré la taille réduite de la machine. Il est possible de le mettre en configuration de plongée, en repliant facilement ses jambes mécanisées. Et les deux stud-shooters, apportant un peu de jouabilité, sont subtilement intégrés. Et au moins, avec ce sous-marin, LEGO nous propose un antagoniste digne de ce nom !

Pour en terminer, LEGO nous propose également l’assemblage de deux récifs, assez pauvres en végétation, dont la véritable utilité est de servir de support pour les deux constructions. Ils ne disposent d’ailleurs même pas de point d’attache pour les minifigs, fort heureusement Payakan en est doté et pourra emmener tout le monde en vadrouille.

Du côté des minifigs, le set est assez « pauvre » : seulement 3 personnages, dans la plus grosse des boîtes LEGO inspirées par ce second volet d’Avatar. Elles sont cependant très bien réalisées, et pour le coup la sélection est pertinente – surtout avec Lo’ak qui entretient un lien particulier avec Payakan.

Vous l’aurez lu un peu plus haut : l’expérience de construction proposée est distrayante, et même si on ne notera pas de « technique » particulièrement exotique, on ne s’ennuie pas pendant les deux petites heures nécessaires à la construction. C’est varié avec un peu de Technic, des jonctions diverses, beaucoup de SNOT… Et tous les éléments sont tampographiés : on ne se cassera pas la tête à appliquer ces satanés autocollants.

Pour en finir avec le prix et je vais me répéter : 100 € pour 761 pièces dont 3 minifigs, c’est très cher. Et ce malgré la présence de certaines pièces spéciales (et d’une licence particulièrement onéreuse ?), qui n’explique pas tout. Cela reste un bon set pour qui aurait vu le film, mais on attendra donc une bonne promo avant de se l’offrir.

Voilà, j’espère que vous aurez trouvé dans cet article de quoi vous faire une opinion sur ce modèle. Vous le trouverez sur le Shop@Home, à cette adresse. N’hésitez pas à partager votre point de vue, en intervenant dans les commentaires un peu plus bas !

Merci à LEGO pour la fourniture du set pour cette review. La fourniture d’un set ne garantit en rien une review positive, et tout ce que vous avez pu lire dans cet article est l’expression de ma propre opinion.

RÉSULTATS
Design
Expérience de construction
Minifigs
Jouabilité
Bonne affaire
payakan-the-tulkun-crabsuit-lego-avatar-75579-reviewUne énorme bestiole (40cm de long !) et un petit sous-marin, bien réalisés, accompagnés de 3 jolies minifigs : la recette d'un bon set LEGO. Son vrai défaut ? Son prix - on attendra une bonne promotion avant de se le procurer !
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7 Commentaires
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Cuzion

Merci pour cette review.
Toujours pas vu le film ^^’ donc je ne me base que sur tes photos.
La bestiole et le crabsuit sont assez sympas à voir et font « réaliste » (sans loufoquerie). Pour les minifigs, cette gamme s’en sort très bien à ce que je vois.
Pour la végétation, bon elle sert de décor pauvre pour mettre en valeur, pourquoi pas, sauf qu’à ce prix, on peut espérer avoir une végétation/support beaucoup plus conséquent.

Elvis

Sacrée bestiole ce Payakan
J’aime bien l’idée de ces récifs qui font supports d’exposition.
J’ai l’impression que l’on voit plus souvent cette idée dans différents sets.

Thomas Lego

Merci pour cette review !
Ce set me semble sympa, mais en effet il est cher ! Les figurines sont pas mal du tout. J’attendrai une promotion pour me l’offrir !

Le Tonyz

Merci à nouveau pour les photos sur les images du film dans la notice 👍 Sympa de voir arriver doucement les sachets en papier. L’animal est imposant et bien réussi (grâce aux méta-pièces de la tête). J’aime bien aussi ce petit crabsuit ! Le prix est vraiment élevé pour le nombre de pièces et de minifigs, même si on peut se réjouir de ne pas avoir d’autocollants…

J’espère que les personnages dans le film ne finissent pas comme la dernière photo 😆