Vous avez déjà pu lire quelques tests de la gamme LEGO Monkie Kid sur le blog, mais je n’en étais jamais l’auteur : il s’agissait de « guest-reviews » écrites par des membres de la communauté – que je ne saurai d’ailleurs trop remercier. Des tests qui m’auraient presque convaincu d’ajouter des sets de cette gamme à ma collection, tant je trouve l’esthétique globale réussie. Mais on ne peut pas tout collectionner et il faut parfois faire des choix !

Pour autant, j’étais plutôt content lorsque LEGO m’a proposé le test du jour. C’est donc une grande première pour moi aujourd’hui, et pas avec n’importe quel set : un gros bébé de 1705 pièces, qui sera disponible le 1er janvier prochain au prix de 139,99 €. Place au test du set LEGO Monkie Kid 80045 Monkey King Ultra Mech !

Informations principales :

  • numéro de set : 80045
  • année de sortie : 2023
  • nombre de pièces : 1705
  • prix sur le Shop@Home : 139,99 €
  • nombre d’étapes de construction : 472
  • temps de construction : 4 heures
  • difficulté : moyenne

Boîte et inventaire

La boîte est plutôt imposante, logique pour un set de ce calibre. La face avant reprend les codes habituels de la gamme avec notre gros mech posé sur ses deux jambes, un énorme bâton sur l’épaule, au pied de l’escalier d’un temple dessiné en arrière-plan. Les différents personnages semblent combattre au pied de ce géant. Au dos, on le trouve dans une autre pose avec quelques vignettes présentant les principales fonctionnalités : une brique lumineuse, et un module détachable au dos du robot transformable en engin volant.

À l’intérieur, on trouve 15 sachets de pièces numérotés, un petit sachet non numéroté avec quelques éléments dorés, un long axe Technic, et une planche de 4 pièces souples. Dans une pochette en carton se trouve la notice de 280 pages pour 472 étapes de construction. Quelques pages en fin de notice nous précisent la manière de rattacher le module volant au gros robot. Dans cette même pochette en carton se trouve également une imposante planche de 34 autocollants transparents, attention aux traces de doigts !

L’inventaire est particulièrement généreux avec 1705 pièces pour 139,99 €. Et pour ne rien gâcher, il est également très varié avec pas moins de 348 éléments différents. On retrouve une jolie collection d’éléments dorés, avec 211 pièces en pearl gold ou metallic gold. Le cousin LEGO Monkie Kid 80012 Monkey King Warrior Mech, sorti en 2020, n’en contenait « que » 112, un record à l’époque.

Les minifigs

Les minifigs sont indéniablement l’un des points forts de cette gamme et j’étais curieux de découvrir leur niveau de finition. Et je n’ai pas été déçu.

On retrouve évidemment le héros de la bande, Monkie Kid lui-même dans une très belle tenue blanche et grise, la tête et sa coiffure avec son bandeau rouge étant identiques à ce qu’on peut trouver dans d’autres sets de la gamme. Côté héros, LEGO nous propose également ici le roi singe Sun Wukong himself, alias Monkey King. Remarquez la superbe tampographie des jambes, y compris sur le côté. L’impression est très nette et franchement sublime. C’est également le cas des jambes de Mr Tang, dont la tunique se prolonge sur les jambes. Ces 3 personnages disposent d’une expression alternative pour le visage.

On remarquera 3 nouveaux personnages propres à ces sets attendus dans la gamme LEGO Monkie Kid pour le mois de janvier : le Yellow Tusk Elephant, ou éléphant aux défenses jaunes, le Golden Winged Eagle (l’aigle aux ailes d’or) et l’Azure Lion (lion d’azur). Tous les 3 sont superbement réalisés et présentent des éléments totalement nouveaux, comme la trompe et les oreilles d’éléphant, les ailes dorées et le bec orange, ou la crinière, orange également.

Toutes les tenues des personnages sont inédites et, comme vous pouvez le voir sur les photos, c’est vraiment bien fait. Comme quoi, quand LEGO veut proposer de jolies jambes tampographiées, ils peuvent le faire y compris sur les pieds et sur les côtés. On remarquera malgré tout le petit défaut habituel, de teinte terne lorsque des pièces sombres sont tampographiées.

Bref, je suis plutôt conquis par ce casting !

La construction

L’engin volant

La construction commence par le petit ensemble « annexe » qui pourra par la suite être fixé au grand robot. Côté arrière, une petite structure à base d’éléments SNOT dispose de charnières en partie haute qui serviront à la fixation des canons, en formation robot. Une autre structure SNOT forme la partie basse et est décorée de grands éléments courbes. On assemble ces deux éléments, et on fixe la verrière rouge translucide sur des clips.

Le sous-assemblage suivant concerne justement les deux canons. Dans la configuration « engin volant », ceux-ci sont fixés sur des clips à l’arrière du cockpit. Remarquez ici les deux caches qui viennent masquer la sortie des spring shooters (canons à ressorts), eux-mêmes bien dissimulés dans l’assemblage. Un petit élément de jouabilité supplémentaire bien pensé.

On continue avec un nouveau sous-ensemble qui va venir former le « nez » de la machine. Deux énormes lames dorées sont fixées à l’avant, sur des pins Technic. Deux autres lames identiques sont attachées sur les côtés, puis on assemble deux réacteurs qui viennent prendre place au niveau des ball joints à l’arrière. L’engin volant est alors terminé, on peut installer Monkie Kid aux commandes.

Le robot

On s’attaque alors au « plat de résistance » : le gros mécha. Sa construction commence logiquement par son torse, une grosse structure recouverte d’éléments SNOT. Un petit espace est aménagé au milieu pour servir de cockpit. En bas, 3 articulations à cliquet sont disposées de chaque côté pour venir y fixer les jambes.

Dans l’étape suivante, on décore cette structure, à l’arrière, au niveau des épaules, puis à l’avant. On utilise ici beaucoup d’éléments courbes, souvent vus dans les véhicules LEGO. On construit également un grand sous-ensemble disposant d’un panneau transparent (décoré d’un autocollant) qui vient se clipser au niveau des épaules pour fermer le cockpit.

Nous assemblons ensuite deux sous-ensembles, identiques à la symétrie près, qui formeront les cuisses. En haut, une grosse articulation à cliquet viendra se fixer sur le torse. En bas, ce sont 3 ball joints qui recevront les mollets.

Et ce sont ces mollets qu’on assemble ensuite, deux sous-ensembles identiques là encore décorés d’éléments courbes. En bas, un ball joint permettra de fixer les pieds. 3 ball  joints servent à solidariser les mollets et les cuisses : cette articulation ne sera donc pas mobile.

Vous l’aurez deviné, on s’occupe ensuite des pieds. On ne change pas de technique : une structure SNOT décorée sur ses différentes faces. En dessous, on dispose des petits patins anti-dérapants et au niveau du cou-de-pied un petit sous-ensemble clipsé vient masquer efficacement la liaison avec les jambes.

On vient ensuite masquer la fixation du genou avec un autre sous-ensemble clipsé – et on ajoute deux mini-réacteurs sur les côtés à ce niveau. On construit alors deux sous-ensembles qui viennent se clipser sur le côté extérieur des cuisses et qui apportent un bel habillage.

On attaque ensuite les bras, avec deux sous-assemblages identiques formant l’ensemble épaule / bras. Côté haut, une articulation rotative est couplée à deux autres éléments à cliquets, offrant deux degrés de mobilité. Côté avant-bras, on retrouve encore deux éléments à cliquets.

Suite logique, on s’occupe alors des avant-bras avec, là encore, deux sous-ensembles identiques.

On termine logiquement cette partie de la construction avec les deux mains, identiques à la symétrie près. Le poignet est constitué d’un petit ball joint, et les doigts sont articulés sur des clips. Notez que le robot ne dispose que de 3 doigts par main. À l’intérieur des mains, un petit élément Technic permettra de sécuriser la fixation du bâton.

Le sachet de pièces suivant nous propose de finaliser le torse, avec la construction de plusieurs petits sous-ensembles qui viennent le décorer et donner un peu de volume à l’ensemble. On remarquera surtout ici la grande pièce ronde tampographiée placée au centre. On construit également la queue, un simple assemblage de petits éléments articulés entre eux par des ball joints.

Nous attaquons l’étape suivante avec deux sous-assemblages identiques qui viennent former d’immenses épaulières et masquer l’articulation présente à cet endroit. On construit également la tête, qui renferme une brique lumineuse et deux yeux tampographiés. Les autres éléments décorés sont des autocollants, c’est un peu dommage – toujours est-il que cette tête de singe est particulièrement réussie. Elle est rehaussée par deux éléments souples fixés sur des ball joints et fixée sur un pin au torse.

On ouvre alors le quinzième et dernier sachet de pièces pour une construction qui, personnellement, m’aura pris environ 4 heures. On y assemble tout d’abord deux grandes « ailes » nuageuses, formés d’une grande pièce souple venant se fixer sur une armature Technic. Dommage car vu de dos, ce n’est pas très beau. On assemble enfin le bâton dont la structure n’est autre qu’un grand axe Technic, avant de le mettre dans les mains de notre robot.

Les dernières pages de la notice sont consacrées à la manière de décomposer l’engin volant avant d’en attacher les différents éléments sur le robot. Ce n’est pas très compliqué, et ça ne nécessitera pas de se référer à la notice à chaque fois pour peu qu’on ait retenu la manipulation à faire.

Verdict

La première réflexion que je me suis faite, une fois le modèle construit, est on ne peut plus simple : c’est un modèle extrêmement « cool », dans tous les sens du terme.

À commencer par le fait qu’il s’agisse d’un robot, et tout ce que cela implique : une stature imposante et plutôt impressionnante (39 cm de haut), et une jouabilité intéressante, pour peu qu’on dispose d’un antagoniste digne de ce nom. On pourra par exemple se tourner vers le set 80043 Yellow Tusk Elephant (844 pièces – 69,99 €), et son pachyderme lourdement armé.

Pour rester sur la jouabilité, on appréciera ici les nombreuses fonctionnalités : des spring shooters habilement dissimulés au niveau des épaules pour tirer sur tout ce qui bouge ; un cockpit à ouvrir pour y placer Monkie Kid aux commandes ; la possibilité d’attacher / détacher l’engin volant pour donner au robot une toute autre stature – sans oublier les nombreuses articulations qui permettront de placer le robot dans (presque) toutes les positions. Seul petit regret ici : il n’est pas rare, en voulant mettre le robot dans une nouvelle position, de voir se détacher certains éléments décoratifs. Et la brique lumineuse intégrée dans la tête est finalement assez anecdotique.

Les articulations sont plutôt robustes et le designer a choisi de ne pas en placer au niveau des genoux, sûrement pour des raisons de stabilité. Et elles sont globalement bien masquées par les différents éléments d’armure et, de ce fait, ne nuisent pas au design général de l’ensemble. Un design franchement réussi, faisant la part belle aux éléments rouges et dorés, des couleurs porte-bonheur en Chine. Le mélange est au final assez clinquant, mais ça fonctionne très bien malgré tout.

Le processus de construction est globalement très intéressant, avec un mélange d’éléments Technic, du SNOT et des assemblages plus « classiques ». Elle est logiquement décomposée en de nombreux sous-assemblages pour former les différentes parties du corps, et n’est jamais monotone. On regrettera seulement les autocollants, trop nombreux, qui ont l’avantage d’être transparents et d’éviter ainsi les écarts de teinte avec les pièces qu’ils recouvrent.

Je le disais dans le chapitre dédié : les figurines sont absolument sublimes et quand LEGO s’en donne la peine, ils arrivent à nous proposer des tampographies de haute volée – jusque sur le côté des jambes ici, il ne manque que les bras et ce serait parfait ! On ne s’attend pas nécessairement à obtenir beaucoup de figurines avec ce type de set, donc leur nombre (6) me paraît finalement assez généreux.

Généreux comme l’inventaire de 1705 pièces pour un prix de 139,99 €. Un inventaire qui contient d’ailleurs une sélection de pièces très intéressante et une quantité impressionnante d’éléments dorés.

Je ne suis pas spécialement client de ce type de set et pour être tout à fait honnête avec vous, si LEGO ne me l’avait pas envoyé, je ne crois pas que je l’aurais acheté – on ne peut pas tout collectionner non plus ! Mais force est de reconnaître que ce set est le digne remplaçant de la référence LEGO Monkie Kid 80012 Monkey King Warrior Mech sortie en 2020, nous proposant une version améliorée du robot du roi singe. Cette gamme LEGO Monkie Kid ne cessera probablement jamais de m’étonner !

Voilà, j’espère que vous aurez trouvé dans cet article de quoi vous faire une opinion sur ce modèle. Vous le trouverez sur le Shop@Home, à cette adresse. N’hésitez pas à partager votre point de vue, en intervenant dans les commentaires un peu plus bas !

Merci à LEGO pour la fourniture du set pour cette review. La fourniture d’un set ne garantit en rien une review positive, et tout ce que vous avez pu lire dans cet article est l’expression de ma propre opinion.

RÉSULTATS
Design
Expérience de construction
Minifigs
Jouabilité
Bonne affaire
monkie-king-ultra-mech-lego-monkie-kid-80045-reviewUn très joli mécha, réussi à tous points de vue : un design au top, une jouabilité très intéressante, une construction sympa et de superbes personnages. Si vous aimez la gamme LEGO Monkie Kid et l'univers autour de celle-ci, vous ne serez pas déçu !
S’abonner
Notifier de
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

12 Commentaires
plus récent
plus ancien Le plus populaire
Inline Feedbacks
View all comments
Le Tonyz

Merci pour cette belle review ! Le mécha est vraiment top ! J’aime bien son design et les couleurs. Les minifigs sont toujours autant qualitatives.
Comme toi, je dois faire des choix et je ne collectionne pas cette gamme. Pourtant certains sets font envie, celui-ci en fait partie.

Julien

Merci pour cette revue détaillée et très agréable à lire entrecoupée d’images illustrant bien tes propos. Au même titre qu’Elvis je suis un fan de le première heure de ce thème et ils arrivent à se réinventer et à s’améliorer au fil des sets. J’aimerais que toutes les gammes soient aussi abouties que celle-ci, même les minifigs n’ont pas à rougir des CMF, et au contraire je dirai. Cette gamme est un sans faute mis à part le trop grand nombre de stickers… A ceux qui ne collectionne pas cette gamme essayez au moins un set à un prix plus… Lire la suite »

Cuzion

Merci pour cette review. Je suis particulièrement friand de cette gamme et ce mecha viendra de base compléter ma collection. En tout cas, grâce à ton article, je sais qu’il ne dénaturera pas la gamme et surtout qu’il sera cool à monter puis voir et mettre en position.

Kiltoli (Derrick de la Brick)

Pas fan des méca (enfin si, mais on peut pas tout acheter donc je passe mon chemin)
Mais la gamme monkie kid est vraiment vraiment cool
S’il se donnait autant de mal sur toutes les gammes…

Elvis

Superbe review détaillée 👍
J’adore cette gamme et probablement que ce mecha viendra compléter ma collection 😉

tonio_sport

Il m’a l’air un peu plus cossu que le premier mecha. C’est 39 cm en haut de la tete ? le premier, c’etait plutot 32 cm sans les antennes. Après possédant le premier qui a plutôt fier allure dans ninjagao city, je ne sais pas si je franchirai le cap pour un second. Mais c’est quand meme 100 fois mieux que le mecha d’iron man !

Tonio_sport

Merci d avoir mesurer. Les 2 ont donc le même gabarit.