Je vous propose de commencer cette série de tests dédiée aux nouveaux sets de la gamme LEGO Creator 3in1 avec le plus gros d’entre eux. Et certainement aussi le plus attendu : j’ai nommé le set 31120 Medieval Castle. Dès la découverte des visuels, la chose s’annonçait intéressante aussi bien pour les nostalgiques des gammes médiévales, pour le défi de construction proposé, ou pour la jouabilité offerte… Découvrons ensemble si tout ceci est avéré !

Informations principales :

  • numéro de set : 31120
  • année de sortie : 2021
  • nombre de pièces : 1426
  • prix sur le Shop@Home : 109,99 €
  • nombre d’étapes de construction :
    • 297 pour le château + 42 pour le dragon
    • 215 pour la tour et le trébuchet
    • 14 pour l’étal + 23 pour l’arbre + 110 pour la place de marché
  • temps de construction : 3 heures pour le modèle principal
  • difficulté : moyenne

Boîte et inventaire

La boîte est clairement imposante pour un set de la gamme LEGO Creator 3in1. Comme d’habitude, on y trouve le modèle principal sur la face avant, accompagné de deux vignettes représentant les modèles secondaires – ici une petite place de marché médiévale ou une tour de guet avec un trébuchet. Au dos, on découvre ces deux modèles secondaires d’un peu plus près, et l’arrière du modèle principal accompagné de quelques détails : notre château s’ouvre sur lui-même pour dévoiler un intérieur plutôt sympa.

À l’intérieur de la boîte, nous trouvons une plate couleur tan de 8 x 16 tenons et 9 sachets numérotés de 1 à 7 – ces numéros ne servant qu’à l’assemblage du modèle principal, il faudra tout mélanger pour les deux autres. Nous avons également deux notices d’instructions. La première, de 224 pages, contient les instructions nécessaires au modèle principal. La seconde, de 224 pages également, contient les instructions pour les deux autres modèles – il devrait donc rester un paquet de pièces disponibles mais nous verrons cela plus tard.

Une lecture rapide de l’inventaire ne m’a pas permis de déceler d’éléments particulièrement spécifiques mais cet inventaire est tout de même généreux : pas moins de 1426 pièces, réparties en 319 références différentes !

Les minifigs

Hormis un squelette on ne peut plus classique, LEGO nous propose 3 autres minifigs dans cette boîte. Les deux soldats des Black Falcons sont identiques à ceux trouvés dans le set 21325 Medieval Blacksmith. Leur tenue bleue se prolonge jusque sur les jambes avec de jolis détails, et notamment la ceinture enroulée sur elle-même dont l’extrémité termine au niveau des cuisses, les détails au niveau du cou et bien évidemment le bel emblème de leur faction. Les visages sont plus « standards », avec une jeune femme et un homme à la barbe grisonnante.

Le troisième personnage n’est pas clairement « identifié ». Il s’agira de qui on voudra : d’un marchand, du forgeron ou du boulanger, peu importe. Il pourra également faire office de manoeuvre pour porter les munitions au trébuchet. Ses jambes sont monochromes, et son torse n’a été vu jusqu’ici que dans une seule autre référence, le set 21322 Pirates of Barracuda Bay. Le débardeur et ses rayures bleues et la grosse ceinture restent assez simple dans leur conception, mais c’est vraiment très propre. On remarquera au dos une petite poche fixée à la ceinture. La tête n’a rien d’inédit avec ses tâches et a été vue dans un paquet de sets depuis 2016.

Ce sont donc de jolies minifigs qui nous sont proposées ici, pas inédites mais plutôt rares. Le seul vrai problème réside dans leur nombre. Si on exclut le squelette, il ne reste que 3 personnages pour peupler ce grand château, qui risque donc d’être bien vide. On aurait pu sans peine imaginer d’avoir le seigneur du coin, un ou deux marchands… il y avait beaucoup de possibilités !

Construction et design

Je vais faire un peu différemment de ce que je vous propose d’habitude. Je vais ici vous proposer un aperçu plus « macro » de la construction, n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

Le château

La construction commence par la partie centrale du château, et plus précisément sa partie basse. Sur une base bleue faisant penser à des douves, on assemble côté droit un petit arbre fleuri et la base grise de l’une des tours. Côté gauche, c’est un assemblage de slopes en différentes nuances de vert qui représente le promontoire sur lequel se base la deuxième tour. Au centre, le pont-levis est articulé sur deux pins Technic. Le plancher du 1er niveau des tours est retenu côté intérieur par une petite colonne permettant d’y laisser un espace jouable. Aux deux extrémités, des amorces sur charnières recevront les autres parties du château.

On continue d’élever les tours avec, côté gauche, un petit élément en encorbellement disposant d’une petite fenêtre. Étant donné l’aménagement intérieur, il semble s’agir des latrines. La façade extérieure des tours est réduite à sa plus simple expression avec de grands panels gris. Sur la partie centrale, on ajoute quelques arches et des briques SNOT reçoivent quelques décorations dont l’emblème des Black Falcons.

À l’intérieur de cette partie centrale, un mécanisme Technic retient deux chaînes, qui permettent de soulever le pont-levis en actionnant une pièce située sur l’extérieur de la tour de droite. L’ensemble dispose également d’un système anti-retour, à soulever pour faire redescendre le pont-levis. Comme au niveau du dessous, des colonnes retiennent le niveau supérieur et des fenêtres identiques à celles des latrines sont disposées sur la partie centrale. Remarquez enfin les deux flambeaux flanquant l’entrée.

On continue à monter en hauteur avec de nouvelles colonnes et un troisième niveau pour chacune des tours. On remarquera ici l’utilisation de slopes sur des briques SNOT pour construire les meurtrières, et de petites arches en guise de mâchicoulis. La partie centrale se voit couverte d’une toiture dark blue, fixée grâce à des charnières pour trouver l’angle adéquat. On ajoute également un peu de déco, dont deux grandes bannières, des flambeaux et même un corbeau posé sur les créneaux.

Nous en avons désormais terminé avec la partie centrale et nous attaquons donc au premier côté. Sur l’extérieur, on retrouve les accents olive green de la tour de gauche, et le bleu de l’eau des douves. Quelques clapotis sont représentés avec de petites slopes transparentes. Côté intérieur, c’est la forge du château et c’est un festival de détails. On remarquera la souris et son morceau de fromage, le coffre rempli de richesses ou le présentoir avec son armure. Mais le plus intéressant reste l’enclume sur laquelle repose une épée, un petit mécanisme avec une biellette permettant de faire tomber le marteau dessus en actionnant la roue à aubes que nous allons construire dans l’étape suivante. On termine avec le plancher supérieur, un morceau du chemin de ronde et quelques créneaux.

Nous débutons l’étape suivante avec l’ajout de deux poules et d’un coq dans la basse-cour – qui pourront aussi servir de cible aux archers, manifestement ! On élève alors les murs de l’étage supérieur aux accents jaune et reddish brown, avec une jolie fenêtre dorée à deux vantaux. Côté intérieur, on remarquera la cheminée et la chandelle juste au-dessus, le joli fauteuil qu’on imagine appartenir au seigneur du coin, avec un tapis à ses pieds. L’accès à l’extérieur est fermé par une porte.

La toiture est constituée de grandes slopes couleur dark blue, et d’une jolie cheminée avec ses briques texturées. On construit un dernier volatile : la girouette, fixée à l’extrémité du toit. On termine la construction avec la roue à aubes, sa conception est intéressante et basée sur des pièces arquées placées autour d’un 3.2 Shaft Element W/ Cross Hole. On l’attache à l’axe laissé en attente à l’étape précédente, qui active le marteau du forgeron. On peut alors fixer cette partie de bâtiment au reste du château. Pour être tout à fait honnête, à ce stade, je trouve cette aile plus intéressante dans sa conception et son design que la façade, plus conventionnelle.

On attaque ensuite la troisième et dernière partie du château. La base de celle-ci forme un angle, on y retrouve les accents olive green vus sur les autres éléments. Côté intérieur, on installe l’étal d’un marchand avec sa baguette (qui me semble un peu anachronique, pour le coup) et sa caisse de fruits. À côté de lui, on a manifestement oublié un prisonnier dans sa geôle – sympa quand on va faire ses courses ! Une petite fonctionnalité est intégrée : il est possible de faire facilement tomber un pan de mur pour simuler une évasion. On élève les murs et on installe le plancher du niveau supérieur avec quelques créneaux sur le chemin de ronde, et des tentures colorées au-dessus de l’étal. On termine cette étape avec l’assemblage d’un petit puits.

Nous élevons alors une tour dans l’angle de l’ensemble précédent. Elle est conçue, pour partie, de la même manière que les deux tours de la façade avec une meurtrière d’un côté et des panels de l’autre. La partie supérieure est par contre très différente avec un belvédère aux accents jaune et reddish brown. 4 poteaux soutiennent une toiture bleue et un fanion.

Nous nous attaquons enfin au dernier assemblage : le dragon. Sa conception est assez « classique » : les éléments sont assemblés entre eux à l’aide de clips ou de ball joints, malheureusement gris comme d’habitude. Quelques éléments blancs et tan apportent un peu de contraste. Ce dragon reste n’est pas raté mais est, à mon goût, peut-être un peu « simple » en regard de tout le reste – et on est à la limite du hors sujet.

Le trébuchet et la tour de guet

Pièces utilisées : 818 / 1426 soit 57,4 %

La construction débute sur une grande plate de couleur tan, sur laquelle on vient construire les murs et la grille d’une geôle / oubliette. Un grand sous-ensemble en forme de rocher moussu vient se fixer sur le côté sur un ball joint : il est possible de le faire tourner, et de laisser un vide sur le côté : le prisonnier peut donc s’échapper, ou les envahisseurs pénétrer dans la tour sans être inquiétés. Le premier étage de la tour est vide, on retrouve sur l’un des côtés une meurtrière identique à celles qu’on a pu voir sur le château.

On assemble deux gargouilles dont les yeux sont habilement représentés par le trou d’une brique technic, puis nous ajoutons un perchoir sur le plancher du 2ème étage. Celui-ci reçoit un bébé dragon, peut-être élevé là pour défendre la tour. On continue l’assemblage des murs jusqu’à atteindre le plancher du 3è étage. À l’intérieur, on trouve ce qui ressemble à un laboratoire d’alchimiste avec ses fioles et son grimoire, couplé à un observatoire avec son télescope dépassant par la fenêtre. Cette fenêtre se situe dans une petite avancée aux accents jaune et reddish brown, avec une toiture dark blue. C’est franchement bien fait.

Au troisième étage de la tour se trouve un poste d’observation, et ses fenêtres grillagées fixées sur une pièce courbe. La toiture fait intervenir quelques techniques SNOT et est plutôt jolie, elle est coiffée d’un mât avec deux fanions bleus.

Nous construisons ensuite un sous-ensemble comportant l’escalier d’accès à la tour, enjambant la douve située à son pied. On ajoute un peu de végétation, et la construction de la tour se termine par les deux imposantes portes en bois brick built, et il faut encore avouer que c’est bien fait.

Le trébuchet se compose de 3 éléments principaux : son châssis, son bras (sa « verge ») et son contrepoids. Pas de fronde ici, comme pouvaient en avoir les vrais engins de guerre. Un axe Technic relie la verge au châssis, et un pin Technic relie le contrepoids à la verge. Une chaîne relie la verge et le châssis, reliée à un axe Technic actionné par une roue : il permet de faire descendre la verge, de charger le projectile avant de relâcher l’ensemble pour éjecter la charge. Il n’y a malheureusement pas de mécanisme de blocage avec un levier qu’on actionnerait, il faut maintenir la roue. LEGO propose enfin un dernier sous-assemblage avec une cible disposée sur un tonneau, pour s’entraîner à viser. L’ensemble est assez efficace : après un petit test, il est possible d’éjecter les briques rondes à une soixantaine de centimètres.

La place de marché

Pièces utilisées : 694 / 1426 soit 48,7 %

La dernière construction proposée commence par deux petits assemblages : un étal qui semble vendre ou entretenir des armures, et un arbre avec quelques fleurs. On retrouve quelques oiseaux sur les branches de cet arbre. C’est joli, mais rien de transcendant.

Nous attaquons alors le morceau « principal » de ce troisième modèle, avec un pan de mur moussu dans les mêmes tons que vus dans les autres modèles. On y fixe une deuxième section avec une charnière, qui reçoit deux éléments intéressants. D’un côté, on trouve une cachette avec un coffre au trésor dans lequel LEGO nous suggère de mettre des morceaux de squelette (!). De l’autre, il s’agit de l’étal d’un marchand équipé de son four à pain  et d’un tonneau avec robinet qu’on imagine rempli de cervoise. La baguette sur l’étal me semble, comme pour le château, un peu anachronique.

Nous ajoutons un troisième élément, également relié par une charnière aux précédents. Deux arches laissent passer une rivière, et on retrouve une prison de l’autre côté – histoire d’éviter que son locataire ne s’échappe.

L’étage supérieur est constitué d’un chemin de ronde, de quelques créneaux et de deux éléments principaux. D’un côté, on trouve une tour et sa meurtrière assemblée sur le même modèle que les modèles précédents. De l’autre, une partie de couleur jaune et marron abrite un moulin à vent qui n’entraîne malheureusement pas grand-chose. C’est même le contraire : il fait actionner le moulin à la main, à l’aide d’une roue fixée à un axe Technic et déportée de l’autre côté du bâtiment. La conception de la voilure du moulin est intéressante, l’utilisation d’éléments Technic permettant d’orienter les différentes parties qui la composent.

Verdict

Vous excuserez sur les photos du modèle principal la toiture bleue centrale, décollée de sa structure. Je ne me suis aperçu de mon erreur qu’en développant l’ensemble des photos… et le château était déjà démonté !

Je ne m’étais jamais livré à l’exercice, mais comme vous avez pu le voir en introduction des chapitres dédiés aux modèles secondaires j’ai compté de combien de pièces ils étaient composés, en me référant aux instructions. Et c’est assez évocateur : moins de 60% du total des pièces pour l’un, et même moins de 50% pour l’autre ! Difficile de considérer qu’il s’agisse d’un vrai modèle « 3 en 1 » avec un si faible taux. Alors les grincheux diront sûrement « bah tu n’avais qu’à imaginer quelque chose d’autre pour compléter ! ». Oui, peut-être, mais ce n’est pas la promesse initiale qui nous est faite.

Ce problème est d’ailleurs récurrent, et manifestement cela ne va pas en s’améliorant. Je pense que je me livrerai à ce même exercice avec les 4 autres références LEGO Creator, histoire de voir si ce taux est semblable ou si les petits modèles arrivent à faire mieux que les plus gros.

Pour continuer sur les points négatifs – il n’y en a pas beaucoup – je trouve que LEGO aurait dû intégrer un plus grand nombre de minifigs. Avec seulement 3 d’entre elles (+ 1 squelette), difficile de donner réellement vie à ce grand ensemble. Alors qu’il aurait été facile d’imaginer d’autres occupants pour ce château : un roi ou un seigneur, un barde, des marchands, un prisonnier / bandit… car les 3 modèles comportent une prison, sans personne à mettre à l’intérieur si ce n’est le squelette.

Pour rester sur les minifigs, il est tout de même bon de mentionner que, même si elles sont peu nombreuses, elles sont assez sympathique et plutôt rares : le torse et les jambes des soldats, et le torse du forgeron / marchand / ce que vous voulez, ne sont présents que dans une seule autre références : le set 21325 Medieval Blacksmith pour les soldats, et le set 21322 Pirates of Barracuda Bay pour le torse avec la grosse ceinture et le débardeur.

Ce set, et plus particulièrement son modèle principal, semble avoir attiré l’attention de nombreux fans nostalgiques des châteaux LEGO de leur enfance. D’autant que j’ai eu la chance, plus jeune, de posséder le set 6074 Black Falcon’s Fortress (sorti en 1986) – cette boîte m’a donc tout particulièrement « parlé ».

Image ci-dessus via Brickset

Notre château 2021 reprend les « codes » essentiels de la gamme médiévale classique : ses couleurs, ses formes et ses dimensions générales, ou encore le fait d’articuler les éléments entre eux sur des charnières pour autoriser l’accès à l’intérieur de l’édifice. Tout en y ajoutant ce qui fait les gammes LEGO modernes : des éléments nettement plus variés, autorisant une expérience de construction intéressante et un design plus soigné qu’il ne pouvait l’être « à l’époque ». L’intérieur est également nettement plus « garni » et soigné, et pour le mieux.

Cet intérieur permet également l’ajout de quelques fonctionnalités, mais c’est précisément sur ce point que j’aurais aimé en trouver un peu plus pour un modèle moderne. Certes, le pont-levis est relevé avec une chaîne et un système de blocage plutôt qu’avec la ficelle de l’époque ; la roue à aube permet d’actionner un petit marteau dans la forge ; ou il est possible de faire tomber un pan de mur pour que le prisonnier s’échappe de sa geôle. Mais ça reste à mon avis un peu maigre de ce côté là.

Heureusement, au-delà de ces fonctionnalités, l’intérieur aménagé propose de nombreux accessoires et endroits pour mettre en scène les minifigs – qui sont bien trop peu nombreuses, faut-il le rappeler. Pour reprendre l’exemple du set 6074 ci-dessus, on y comptait 6 minifigs pour 435 pièces. Ici, 3 pour 1426 éléments ! Un ou deux chevaux et un chariot auraient également pu être une bonne idée, plutôt que le dragon qui n’apporte finalement pas grand-chose et est presque hors sujet.

Evoquons rapidement les deux modèles « secondaires ». Au-delà de leur défaut principal que j’évoquais en introduction de ce verdict, j’ai personnellement une large préférence pour la tour de guet et son trébuchet plutôt que pour la place de marché médiévale. La tour propose des détails franchement sympathiques à tous les étages : un passage secret au pied, de jolies portes ouvragées pour l’accès principal, des gargouilles, un jeune dragon, un observatoire / laboratoire d’alchimie… Il y a tout ce qu’il faut. Sans oublier le trébuchet qui fonctionne plutôt bien, mais qui aurait peut être mérité de meilleures finitions notamment pour masquer les éléments Technic.

Pour la place du marché, en dehors du moulin et de l’étal situé sur la portion « principale » de la construction, il n’y a franchement pas grand-chose à se mettre sous la dent. Quant aux fonctionnalités, hormis la voilure du moulin à faire tourner, c’est également très pauvre. Si le design est plutôt réussi, la réutilisation de moins de la moitié de l’inventaire total se fait sentir en proposant un modèle finalement très pauvre.

On remarquera sur chacun des deux modèles secondaires des clips qui ne sont reliés à rien et un morceau de chemin de ronde s’arrêtant dans le vide. Les chemins de ronde des trois modèles sont situés exactement à la même hauteur : il semble donc possible, en achetant plusieurs boîtes, de combiner les modèles pour obtenir quelque-chose de cohérent. C’est déjà pas mal.

Je terminerai ce verdict avec un dernier avantage de ce set, sans doute le plus important : la richesse de son inventaire : 1426 pièces, réparties en 319 références différentes ! Pour une gamme / une marque dont la créativité est l’un des « piliers », nul doute que cet inventaire saura combler les envies des MOCeurs les plus chevronnés mais également inspirer les plus jeunes. Sans compter le tarif demandé, plus que raisonnable.

Pour résumer ma pensée, LEGO nous propose comme souvent dans cette gamme un modèle principal très intéressant, et franchement réussi en termes de design. Il devrait rappeler aux plus nostalgiques leurs jeunes années, mais les jeunes d’aujourd’hui risquent de rester un peu sur leur faim avec une jouabilité qui peut paraitre un peu limitée.

PS : il me reste pas mal de photos en stock mais pas suffisamment de place pour toutes les publier – n’hésitez pas à suivre mon compte Instagram pour les découvrir !

Voilà, j’espère que vous aurez trouvé dans cet article de quoi vous faire une opinion sur ce modèle. Vous le trouverez sur le Shop@Home, à cette adresse. Il sera disponible dès le 1er Juin prochain. N’hésitez pas à partager votre point de vue, en intervenant dans les commentaires un peu plus bas !

Merci à LEGO pour la fourniture du set pour cette review. La fourniture d’un set ne garantit en rien une review positive, et tout ce que vous avez pu lire dans cet article est l’expression de ma propre opinion.

RÉSULTATS
Design
Expérience de construction
Jouabilité
Minifigs
Bonne affaire
medieval-castle-lego-creator-3in1-31120-reviewUn très joli château que les plus nostalgiques apprécieront, et un modèle secondaire plutôt intéressant. Le troisième modèle est en revanche plutôt dispensable...
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16 Commentaires
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Dave

Bonjour,

Suis-je le seul que les dents avant du dragon tombent constamment?

Tonio_sport

je me tâte d’en acheter 2. J’ai vu un mod qui traine sur le net et associé le modèle principale avec la tour me semble sympa à réaliser. Je vais y réfléchir….

bref

Merci pour ce très beau passage en revue. Très bonnes photos, et les pourcentages de pièces des variations sont une super idée. J’ai eu aussi le 6074 étant gamin, ce set-là m’interpelle !

Le Tonyz

Merci pour ce très bon test, cette version « macro » est intéressante pour ce genre de sets, et plutôt complet. Ce château est vraiment réussi visuellement, et avec une bonne jouabilité. Dommage quand même d’avoir si peu de minifigs (d’ailleurs c’est pareil pour le bateau pirate avec ses quatre mifinigs dont un squelette). Deux de plus aurait été le minimum. Comparé au 6074, avec peu de pièces, mais 6 minifigs et 2 chevaux, ça le rend très jouable ! Dans les modèles secondaires, la tour de guet s’en sort bien pour le ratio de pièces utilisés, le marché est un vraiment… Lire la suite »

Cuzion

Merci pour ce test complet. J’aime bien cette vue macro qui permet « d’aller vite » sur ce genre de gros set.
Forcément avec une grosse préférence pour le château, les deux autres modèles me semblent corrects mais seraient mieux en boite séparée. Quant à ce dragon, on peut s’en passer au profit de minifig ou chevaux et carrioles, surtout que cette même gamme propose déjà des dragons beaucoup plus réussis.

Thomas Lego

Merci pour cette très belle revue Mephisto !
Très complète est réalisé avec soin, ce qui ne m’étonne pas de toi !
Ce set est plutôt joli est très intéressant. Par contre, le design du dragon est selon moi à revoir ! Il manque une ou deux figurines en plus. Sinon, l’aspect global est intéressant.

Barg

Super test Mephisto, merci beaucoup!

Elvis

Magnifique test très complet 👍
J’aime beaucoup ce nouveau style de présentation, même si l’habituel est très plaisant à lire aussi
Nous avons tous le même constant pour les modèles secondaires, trop peu de pièces réutilisées
Concernant le principal, je regrette comme toi le faible nombre de figurines, et ce dragon, au demeurant très moyen, est totalement dispensable à mon goût
Reste que ce château devra quand même rejoindre ma collection 😁

Simicro

L’aperçu plus “macro” de la construction est OK de mon point de vue, surtout que c’est déjà plus que bien illustré.

Et l’indicateur « ratio du nombre de pièces utilisées pour les 2e et 3e modèles » est simple mais très parlant. Bien vu !

Bertrand

Super test, merci beaucoup. Est-ce que ce sera une exclusivité vendu exclusivement sur le shop Lego, où est-ce que la Fnac et Amazon le proposant par exemple dès le 1er juin ?

Bertrand

Cool. Dès le 1er juin ?
Et pour le gant de thanos et l usc vaisseau Marvel aussi ou exclu shop lego ?

Bertrand

Oh super si on trouve ces 3 la sur Amazon ou la Fnac ??