Pour être tout à fait transparent avec vous, je n’ai (presque) jamais construit de manèges LEGO – la seule exception étant la référence LEGO Creator 3in1 31119 Ferris Wheel sortie l’an dernier. Je n’ai donc aucune « référence » à proprement parler pour ce type de set dans la gamme LEGO Icons anciennement dénommée LEGO Creator Expert. J’attaque donc avec du (très) lourd, puisque si ce n’est pas celui contenant le plus de pièces (il s’agit du set 10261 Roller Coaster sorti en 2018), c’est bel et bien le plus cher de la Fairground Collection qui rassemble, sous une même bannière, tous ces manèges quelque peu exceptionnels. Attachez vos ceintures, c’est parti pour le test du set LEGO Icons 10303 Loop Coaster 🎢 – ou simplement Le grand huit en VF.

Informations principales :

  • numéro de set : 10303
  • année de sortie : 2022
  • nombre de pièces : 3756
  • prix sur le Shop@Home : 399,99 €
  • nombre d’étapes de construction : 672
  • temps de construction : 9 heures
  • difficulté : difficile

Boîte et inventaire

La boîte est, assez logiquement, plutôt imposante. Sur sa face avant, LEGO nous présente notre modèle sur fond noir – un modèle qui dépasse sur la face supérieure de la boîte tellement il est haut. 3 minifigs sont en plein looping, tandis que 2 autres attendent pour embarquer, guidées par l’employée du manège. Les vendeurs sont derrière leurs stands et quelques visiteurs se baladent.

Au dos, on trouve une autre vue du modèle prise un peu plus bas. Des vignettes nous montrent quelques détails et la principale fonctionnalité du modèle : la manivelle permettant de monter l’ascenseur qui emmènera les wagonnets en haut du parcours. En haut à droite, un schéma nous précise les dimensions de l’ensemble : 85cm de large pour 92cm de haut. Autant dire qu’il faudra prévoir un peu de place pour l’exposer. Enfin, un petit encart nous précise qu’il est possible de motoriser l’ensemble grâce aux composants Powered Up! 88015 Battery Box (34,99 €) et 88013 Technic Large Motor (34,99 €). Dommage que, dans un set à ce prix, ces éléments ne soient pas fournis…

La boîte contient un carton blanc, contenant 13 sachets numérotés de 1 à 7 et 5 sachets non numérotés. En vrac dans la boîte, on trouve 22 sachets numérotés de 8 à 15. La notice compte 456 pages pour 672 étapes de construction et propose une petite présentation de la Fairground Collection depuis ses origines en 2014 avec le set 10244 Fairground Mixer. On peut également y lire un petit mot du designer Pierre Normandin. Il faudra également coller un total de 16 stickers – plutôt faciles à appliquer.

L’inventaire est très riche et contient de nombreux éléments intéressants dont 3 nouveaux éléments de rails. En tout, ce sont 42 éléments de rails qu’on trouve dans la boîte, répartis en 10 références.

Les minifigs

Ce sont pas moins de 11 minifigs qui vont peupler notre set – un nombre qui semble raccord avec la taille de ce dernier. Je ferais la même remarque que dans mon test du set LEGO Icons 10297 Boutique Hotel : le véritable intérêt de ces minifigs est surtout d’apporter un peu de vie à l’ensemble, et je doute que qui que ce soit achète le set qui nous intéresse aujourd’hui pour les minifigs qu’il contient.

Parmi les 11 minifigs, on trouve 4 employés du parc : un pour chaque stand (hot-dogs, ballons et bretzels), et une pour « piloter » le manège. Parmi ces minifigs, on remarquera surtout le torse du vendeur de ballons, très joliment travaillé et plutôt rare : il n’est présent que dans un seul autre set, tout comme sa casquette rose. La « pilote » porte un torse jaune orné du logo LEGO dans le dos, c’est toujours bon à prendre. On remarquera qu’elle porte une prothèse auditive.

Les 7 autres minifigs sont donc des visiteurs du parc, et il y en a de tous les âges, depuis le jeune garçon blond jusqu’à une dame au haut rose et aux cheveux grisonnants. Les éléments qui composent ces minifigs ne sont pas exclusifs, mais quelques uns sont plutôt rares comme les deux torses bleu ciel ou la tenue « bohème » marron. On trouve aussi quelques chevelures intéressantes, les cheveux rouges et bleus étant particulièrement rares.

Bref, voilà donc une sélection cohérente de minifigs qui, si elles ne sont pas exceptionnelles, rempliront parfaitement leur rôle : faire « vivre » ce gros manège.

Construction et design

Les constructions annexes

Le premier sachet de pièces est dédié aux constructions « annexes ». On commence par une section contenant un plan du parc (sur lequel on retrouve d’autres manèges de la Fairground Collection), un banc et un écureuil. La deuxième construction est un stand de ballons mobile, sur un vélo. Outre les ballons colorés, il propose également des « chiens-ballons ». Le troisième stand est un vendeur de hot-dogs en forme de… hot-dog. C’est joliment détaillé avec un petit parasol, des plaques de cuisson et des sauces. Enfin, la dernière construction est un stand à bretzels mobile, simple mais suffisant. On termine cette étape avec l’assemblage du train composé de 3 wagonnets identiques, qu’on installera que bien plus tard sur les rails.

La première section du parcours

Nous attaquons le grand huit à proprement parler avec sa base. Elle est constituée de plates vertes, sur lesquelles on vient fixer des jumpers de différentes tailles. Au-dessus de ces jumpers, on fixe des assemblages gris disposant de clips, qui serviront à fixer les pylônes.

Et on va précisément construire ensuite des pylônes, dont les couronnes argentées viennent se clipser à la base. Original comme système de fixation, mais ça semble plutôt costaud. Tous les pylônes sont constitués de la même manière : un axe Technic central, dans lequel on vient enficher des round plates et quelques éléments disposant de pins permettant de relier les éléments entre eux. On construit des assemblages gris similaires à ceux de l’étape précédente, pour relier les « couronnes » des pylônes entre elles. 3 autres assemblages composés de deux éléments articulés par des clips viennent se fixer en porte-à-faux. On termine cette étape avec les premiers rails, solidarisés par des tiles carrées.

On construit ensuite une extension de la base verte, composée de la même manière que la première partie. Elle est cependant nettement plus grande et vient se fixer sur cette dernière. On ajoute également une petite allée dark tan reliant l’entrée du manège au futur escalier menant au pont d’embarquement.

L’étape suivante commence par plusieurs assemblages gris équipés de clips, fixés sur les jumpers de la base comme précédemment. On ajoute les bases de nouveaux pylônes, une barrière côté extérieur avec un peu de végétation, et 4 assemblages à base d’éléments Technic qui recevront par la suite les montants de la grande structure verticale.

On surélève plusieurs pylônes, puis on construit l’escalier menant à la plateforme d’embarquement. Des barres grises fixées sur des clips font office de rampe. On ajoute encore de nouveaux éléments de rails, puis 3 sous assemblages tout en longueur sont fixés sur des ball joints à la base : ils serviront de renforts latéraux pour le petit looping. On termine cette étape avec l’entrée du manège reprenant le code couleurs général, décorée de 3 autocollants : un « Entrance », un avec une toise pour la limite de taille, et un dernier récapitulant l’ensemble des interdits (casquette, ballon, hot-dog et… écureuil).

On construit un premier renfort pour le grand looping. Fixé par des clips sur l’un des pylônes, on lui ajoute un appareil photo. Puis on assemble deux pylônes jumelés, qu’on fixe au pied de la future grande descente. On ajoute alors deux sections de rails, qui forment la première moitié du grand looping. Ici, la jonction entre les rails est particulièrement bien étudiée et permet de fixer les rails servant habituellement « à plat » dans une position verticale inhabituelle. On termine alors la boucle des deux loopings avec deux sections de rails naturellement « vrillées », et on ajoute des renforts de part et d’autre sous la forme de grands sous-assemblages bleus qui viennent s’attacher sous les rails. La première « section » de la construction est à présent terminée.

La structure verticale

On attaque ensuite la partie de construction qui m’a le moins plu du fait de sa répétitivité : la grande structure verticale. On crée un premier grand poteau, en mettant bout à bout des briques bleues et jaunes à n’en plus finir. On construit ensuite une série de 5 renforts latéraux dont 4 sont identiques – seul le renfort supérieur est légèrement différent et dispose de clips. On assemble alors un deuxième poteau sur le même modèle que le premier, si ce n’est qu’il est légèrement plus haut. On le fixe aux renforts pour le lier au poteau précédent. Prévoyez (beaucoup) de place pour cet assemblage, qui mesure près de 90cm de haut !

On commence l’étape suivante en ajoutant quelques tiles sur la structure – qui est quasiment studless (très peu de tenons visibles). On construit ensuite de nombreux autres renforts, cette fois-ci circulaires. Ils utilisent une quantité impressionnante de demi cylindres creux, pour pouvoir ensuite y insérer des axes Technic. Ces poteaux sont liés par deux avec des renforts intermédiaires. On construit alors un troisième grand poteau, qui vient se fixer au bout de ces renforts cylindriques. On fixe sur ce poteau la section de rail vertical.

Devinez quoi, on assemble ensuite un quatrième grand poteau. Encore plus grand que les 3 précédents, puisqu’il supportera la structure de l’ascenseur. En haut, un assemblage à base d’éléments SNOT permettra la fixation de la grande structure plate qui guide ce dernier. À l’arrière de ce poteau, des rails verticaux permettront pour leur part de guider le contrepoids.

Le sous-assemblage qui suit est très intéressant : deux rails courbes, prévus pour être utilisés « à plat », sont reliés par des clips. C’est donc leur arête extérieure qui servira à guider les wagonnets, juste avant leur arrivée dans la descente verticale. On construit l’enseigne « LOOP » qu’on fixe en haut d’un des pylônes, puis on attache la structure verticale au socle du manège. Étonnamment, les poteaux ne disposent pas de tenons à leurs extrémités et sont simplement posés sur les massifs gris. La liaison avec le socle est réalisée grâce à 5 « L » Technic fixés sur 3 pins chacun. On termine cette étape avec une section de rails fixée en partie haute de la structure.

On s’occupe ensuite de la grande structure verticale qui guide l’ascenseur. Il s’agit ici d’un assemblage assez simple de plates grises, avec deux sous assemblages disposant d’un engrenage Technic en haut et en bas. Cette structure est entièrement « pavée » de tiles triangulaires dans la partie centrale, le résultat est plutôt sympa. Même si la fixation de 163 tiles au total n’est pas des plus passionnantes… Et ce n’est pas fini, puisque c’est probablement l’étape la plus rébarbative qui suit : la chaîne. Elle est composée de 33 éléments larges, et 222 éléments étroits. On vient la boucler dans la structure en passant par les engrenages haut et bas. On termine cette étape en attachant la structure au reste du manège.

L’ascenseur et son système

Ouf, c’en est fini des étapes casse-pieds ! On enchaîne ensuite sur la construction de l’ascenseur en lui-même, dont la structure dispose de roues sur les 4 côtés afin de pouvoir coulisser sur l’assemblage construit à l’étape précédente. En partie haute, une ficelle sera reliée au contrepoids qui coulisse sur le poteau opposé. Les rails supportant les wagonnets sont ici remplacés par des panels. Cet assemblage terminé, on vient le faire coulisser sur la structure.

Structure que l’on complète ensuite pour la solidariser des grands pylônes – jusqu’ici elle n’était posée que sur quelques tenons en partie basse, autant dire qu’il valait mieux éviter de bouger le modèle ! Deux roues, en partie haute de la structure, guideront la ficelle reliant l’ascenseur et son contrepoids. On assemble ensuite ce contrepoids, qui dispose au dessous de wagonnets permettant de le faire coulisser dans le rail vertical posé sur un des poteaux. Ce contrepoids dispose d’un dévidoir qui permet de régler la longueur de la ficelle pour optimiser le fonctionnement du manège.

En partie basse de la structure, un axe Technic et des joints de cardan relient l’engrenage « moteur » de l’ascenseur à un petit assemblage qui permettra de freiner les wagonnets à leur arrivée en gare, avec un pneu. Pneu qui sera donc mis en mouvement en tournant la manivelle faisant monter l’ascenseur, c’est très bien pensé ! On ajoute une section de rail devant la future gare, puis on assemble une structure, elle aussi reliée à l’engrenage « moteur » de l’ascenseur, qui permettra de faire monter ce dernier à l’aide d’une manivelle ou d’un moteur. Cette structure vient se cacher au pied du modèle, entre les poteaux.

La plateforme d’embarquement

On attaque ici les sachets portant le numéro 15 – on s’approche de la fin de la construction. Après avoir assemblé deux gros supports et les avoir fixés sur la base, on attaque la construction de la plateforme d’embarquement. Au niveau du sol, une structure Technic couverte de plates supporte les barrières d’accès aux wagonnets et le pupitre de commande. Au-dessus, la structure du toit réutilise habilement des tronçons de rail, qu’on couvre de plates clipsées. Des petits écrans montrent quelques photos des passagers, c’est assez drôle. Sur l’avant, deux montants ornés de round plates transparentes viennent relier, grâce à des ball joints, le sol à la structure du toit.

On fixe cette plateforme à la structure, puis on construit un sous-assemblage avec une dent à son extrémité, qui servira en passant à travers les rails à bloquer les wagonnets tant que l’ascenseur n’est pas redescendu. On ajoute une micro section de rail au dessus de cet assemblage, puis on termine la construction avec un dernier élément : un arbre.

Verdict

Une taille hors normes

Je vais commencer cette conclusion par le plus important : ça tombe sous le sens étant donnée la taille du set, mais prévoyez lui une place suffisante pour pouvoir l’exposer. L’ensemble mesure 85cm de large pour 92cm de haut, autant dire que ça ne rentre pas dans toutes les étagères… C’est d’ailleurs pour ça que j’ai dû faire les photos en extérieur : il ne rentrait pas non plus dans mon studio photo, pourtant de bonne taille !

Autre sujet lié à cette taille hors norme, le lieu de construction. Un petit coin de bureau ne sera pas suffisant pour y faire entrer la base de 85cm de large ou la structure verticale qui fait 92cm de haut, en plus des pièces et de la notice d’instructions. Choisissez donc un endroit où vous pourrez vous étaler un peu.

Et accessoirement, pas trop loin de l’endroit où vous souhaitez exposer l’ensemble : malgré une page de la notice qui nous dit comment le soulever, son déplacement n’est pas chose aisée. D’autant qu’il est impossible de le séparer en plusieurs éléments. C’est dommage, et ça rendra son transport d’autant plus compliqué si vous souhaitez le déménager ou l’emmener sur une exposition.

Une expérience de construction parfois géniale, parfois moins…

La construction alterne entre des phases intéressantes et d’autres qui le sont (nettement) moins. Au premier rang des techniques de construction bien senties, la réalisation du grand looping est un vrai morceau de bravoure, qu’il s’agisse de la conception de ses renforts ou de la manière « d’abouter » les rails entre eux : des rails prévus pour former une légère montée lorsqu’ils sont posés « normalement » sont ici posés verticalement pour constituer les amorces du looping. J’ai également beaucoup aimé la conception du quai d’embarquement, faisant un usage original des rails en guise de toiture.

Mais, et c’est malheureusement inévitable pour ce genre de sets, il y a également de nombreuses phases de construction plutôt rébarbatives. Vous l’aurez deviné à la lecture du chapitre dédié à la construction : il s’agit de l’assemblage de la structure verticale, loin d’être passionnante – essentiellement pour la construction des grands pylônes, et la fixation des… 255 maillons de chaîne ! Attention d’ailleurs à bien les compter : il y a un peu de rab, mais seul le bon nombre de maillons assurera la tension nécessaire au bon fonctionnement du manège.

Le fonctionnement et la motorisation

Globalement, la cinématique est plutôt bien pensée. Pour la résumer : une manivelle met en mouvement une chaîne, dont des maillons plus larges permettent de faire monter l’ascenseur supportant les wagonnets. Cet ascenseur est lié par une ficelle à un contrepoids, qui permet d’assurer un retour « souple ». Arrivés en haut, les wagonnets jusqu’alors bloqués par un poteau de la structure sont libérés dans le parcours, qu’ils arpentent sous le simple effet de la gravité. À l’approche de la gare, ils se retrouvent freinés par un pneu situé sur le côté, dont la rotation est assurée par la même manivelle que la montée. Ce frein passé, ils sont arrêtés devant la gare par une dent dépassant des rails, abaissée par l’ascenseur lorsque celui-ci revient en position initiale. Je vous ai résumé tout ça dans une petite vidéo 😉.

Et oui, j’ai choisi de motoriser l’ensemble. Pas avec les éléments Powered Up! préconisés par le fabricant sur la boîte – mais avec un moteur et un boîtier de piles Power Functions récupérés sur mon « vieux » 42008 Service Truck. Et ça fonctionne tout aussi bien. Je trouve d’ailleurs assez déplorable que LEGO ne précise pas que son manège peut fonctionner avec cet autre système et pousse les utilisateurs à acheter de nouveaux éléments… bonjour le développement durable et les économies ! Mais ce qui est encore plus déplorable, c’est que LEGO ne daigne pas fournir les éléments nécessaires à la motorisation (qui coûtent la bagatelle de 70 €, tout de même) dans un set à ce prix.

Le fonctionnement du modèle n’est malgré tout pas d’une fiabilité sans failles : malgré leur poids faible, les wagonnets ont tendance à faire bouger un peu la structure et il faudra, de temps à autres, vérifier quelques emboîtements pour que tout fonctionne normalement. J’ai eu quelques moments d’énervement lorsque je tournais la vidéo…

Un design et des minifigs sympathiques

Ce set a clairement fait son effet lors de son annonce officielle, les photos parlant d’elles-mêmes. S’il y a bien une chose qu’on ne peut pas lui reprocher, c’est son design particulièrement réussi. Sa taille impressionnante n’y est pas pour rien, mais on appréciera aussi un choix de couleurs avisé et plein de petits détails comme les écrans montrant les photos des passagers lors de leur passage dans le looping – avec une petite touche d’humour qu’on aime retrouver chez LEGO. Dommage d’ailleurs qu’on ne trouve pas une boutique pour vendre ces photos aux visiteurs.

Parmi les détails sympathiques, j’aime aussi particulièrement le cheminement des visiteurs jusqu’aux wagonnets : l’allée dark tan, les escaliers et la plateforme d’embarquement avec ses portes mobiles et sa console de commande. Les petites constructions annexes sont jolies et permettent d’amener un peu de « contexte » – tout comme les minifigs, variées, qui apporteront un peu de vie à tout ça.

Un manège pour les grands…

… qui auront les moyens de débourser 399,99 € pour se l’offrir, dès le 1er juillet prochain en avant-première VIP (le 5 juillet pour tout le monde). La boîte contient 3756 pièces, le ratio prix/pièce pourrait paraître un peu élevé. Même s’il faut prendre en compte ici la présence de nombreux éléments très particuliers dont les rails (42 éléments répartis en 10 références) ou les 5 wagonnets (3 pour le train, et 2 sous le contrepoids). Au vu des prix pratiqués par LEGO dernièrement, le prix demandé ici semble donc cohérent même si, je me répète, je trouve un peu mesquin de ne pas avoir inclus la motorisation.

Voilà, j’espère que vous aurez trouvé dans cet article de quoi vous faire une opinion sur ce modèle. Vous le trouverez sur le Shop@Home, à cette adresse. N’hésitez pas à partager votre point de vue, en intervenant dans les commentaires un peu plus bas !

Merci à LEGO pour la fourniture du set pour cette review. La fourniture d’un set ne garantit en rien une review positive, et tout ce que vous avez pu lire dans cet article est l’expression de ma propre opinion.

RÉSULTATS
Design
Expérience de construction
Minifigs
Bonne affaire
loop-coaster-lego-icons-10303-reviewUn très joli manège, au fonctionnement bien pensé mais parfois erratique. L'expérience de construction est tantôt plaisante, tantôt (très) répétitive, mais le résultat final reste impressionnant par sa taille - prévoyez lui une place digne de ce nom pour l'exposer !
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16 Commentaires
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SuperCed

J’ai pris la version chinoise légale, mais non marque Lego 4 fois moins chère (104 EUR avec le moteur). Elle fonctionne bien, mon fils a presque finit de le monter. On a du mettre un peu de paraffine sur les rails pour que les wagons passent les 2 loops. Mais depuis, ça marche nickel ! J’ai du mal à comparer avec la version de marque Lego, mais j’ai l’impression qu’il y a très peu de différence.

Cuzion

Merci pour cette grande review et la vidéo de son fonctionnement.
J’ai déjà le coaster précédent et il avait tendance à se dépiauter au fur et à mesure qu’il tournait.
Je vois qu’ici aussi, il y a une maintenance à faire que le rébarbatif est présent mais qu’il ne doit pas être esquivable vu la nature du set.
Je trouve que ce set est très beau esthétiquement et que oui, il est impressionnant.
Je sais que je le veux dans ma collection malgré son prix et son encombrement.

Le Tonyz

Merci pour ta review de ce vertigineux manège ! La vidéo est top pour montrer les mécanismes de fonctionnements, qui sont réussis. L’esthétisme est vraiment un gros point fort, j’aime beaucoup les couleurs choisies, tout comme les petits éléments autour pour rendre l’ensemble vivant. Je ne suis pas un adepte des sets motorisés, pourtant celui-ci devrait faire exception. Le prix est plutôt raccord avec la taille et les éléments, mais un moteur n’aurait pas été de trop. La construction n’est pas non plus la meilleure partie, c’est le genre de modèle qu’on a vite envie de terminer et voir en… Lire la suite »

Thomas Lego

Merci pour cet revue très détaillée et très intéressante. Ce set est superbe ! La vidéo montre bien le fonctionnement de ce manège. Son design est réussit, en revanche il est volumineux il n’est donc visiblement pas destiné à être déplacer.

Last edited 1 année il y a by Thomas Lego
CFOL

Merci pour cette review très honnête ! Je rejoins vvdp77827 et gautier078 : l’ensemble semble définitivement trop volumineux et le prix est élevé. Je suis tout de même impressionné par la structure en général et par la démonstration en vidéo du fonctionnement du manège. Il est aussi esthétiquement beau, grâce aux couleurs assez harmonieuses qui sont utilisées.

vvdp77827

Il me semble que la vente de photos est présente dans le précédent set coaster 😉
Trop cher et trop volumineux, je passe mon tour mais ça va plaire aux adeptes de fêtes foraines !
Le set précédent avait souvent les rails qui se défaisaient et ça bloquait… peut être un montage pas assez appuyé de ma part. En tous les cas il était aussi très difficile à déplacer. A l’époque mon chaton a eu raison de son exposition car il s’amusait à me piquer des pièces pour jouer 🤣

Elvis

Merci pour cet avis franc (comme d’habitude 😉 )
Malgré ses défauts (quasi inhérents à son design…), ce set rejoindra forcément ma collection de manège pour « trôner » au milieu de la fête foraine

gautier078

Merci pour cette belle (et longue) review ! Clairement, je suis un fan de l’univers des manèges, mais à ce prix là, et pour la place que ça nécessite… je vais passer mon chemin ! Je trouve dommage le souci de « mobilité » rencontré par ce set. Un système modulaire pour assembler les différentes parties du set n’aurait pas été meilleur ? J’ai du mal à imaginer que l’on doive prendre TOUT le set pour le déplacer ? Si en plus il faut tout revérifier avant de pouvoir « s’amuser » avec… d’ailleurs, je trouve ça aussi un peu fort : le ratio… Lire la suite »