Je vous parle rarement de jeux vidéos LEGO sur le blog, mais je vais faire une exception aujourd’hui : j’ai eu la possibilité de tester LEGO 2K Drive, premier titre à sortir dans le cadre
du partenariat conclu entre 2K et le Groupe LEGO afin de développer des jeux LEGO AAA.

Il est disponible sur consoles Playstation (4 et 5), Xbox One et Series X|S, Nintendo Switch et PC (Steam). Et en 3 éditions : standard, Awesome Edition et Awesome Rivals Edition – ces deux dernières incluant l’accès au premier season pass et de nouveaux véhicules et minifigs, et le polybag 30630 Aquadirt Racer pour les éditions physiques.

Développé par le studio Visual Concepts et édité par 2K, le jeu nous propose d’explorer Bricklandia et propose différents modes de jeu :

  • Histoire : disponible seul ou en coop locale (écran splitté) ou en ligne, ce mode de jeu en monde ouvert propose des courses, mini-jeux, défis ou objets à collectionner – et bien entendu une jolie collection de voitures issues des gammes LEGO City, Creator ou Speed Champions – et de l’imagination des développeurs. Le tout se déroule dans 4 biomes différents (d’autres seront ajoutés avec les DLC).
  • Tournoi de la Coupe : Plusieurs courses à la suite, dans lesquelles vous marquez des points suivant votre position d’arrivée.
  • Course : comme son nom l’indique, ce mode permet de faire directement une course en personnalisant le niveau de difficulté (affectant la vitesse et les avantages)
  • Garage : le garage permet la modification de vos véhicules, et même la création de celui-ci grâce à une interface spécifique. 2K annonce plus de 1000 éléments LEGO différents, à personnaliser avec une grande variété de couleurs et de stickers.
  • Bazar d’Hugo Rille : il s’agit de la boutique du jeu, où on peut dépenser l’argent durement gagné dans de nouvelles voitures, figurines et accessoires. Il existe deux types de monnaie dans le jeu : le Bricflouze, que l’on gagne en jouant, et les Pièces, que l’on achète avec de l’argent réel. Au lancement, tous les objets du Bazar d’Hugo Rille peuvent être achetés avec du Bricflouze. Les pièces peuvent également être utilisées pour acheter plus de Bricflouze.
  • Jeu en ligne : il est évidemment possible de jouer en ligne, dans des tournois de la Coupe ou des courses.

De mon côté, j’ai essentiellement joué au mode histoire – le plus complet. Concrètement les courses font un peu penser à Mario Kart : des plaques de turbo et des bonus à utiliser pour dégommer les adversaires. La jauge de turbo se remplit en démolissant des objets ou en dérapant. Le gameplay est dynamique mais parfois un peu brouillon, notamment lors de l’utilisation des bonus en question : ça peut devenir difficilement lisible.

3 types de véhicules sont disponibles et on « switche » automatiquement en fonction du revêtement : une voiture de route sur le bitume, un tout-terrain sur les chemins de terre (ou dans le décor !) et un bateau sur l’eau. Le menu de jeu permet de choisir le véhicule affecté à chaque catégorie et ils disposent tous de caractéristiques spécifiques concernant par exemple l’accélération, la vitesse de pointe ou la maniabilité.

Clairement destiné aux plus jeunes avec son humour potache (qui a su me faire sourire !) et ses personnages hauts en couleurs, le jeu n’est cependant pas si facile que cela. Peut-être que je suis mauvais, aussi, mais certaines courses ou défis m’ont demandé plusieurs essais pour les terminer.

Il y a vraiment beaucoup de choses à faire en plus des courses, en explorant des biomes très différents les uns des autres : des objets à dénicher, des quêtes diverses et variées, et des « Défis sur le Pouce » – des mini-courses ou des petits défis avec des contraintes particulières. Et les joueurs « complétistes » auront du pain sur la planche – durant les 5 heures de jeu que j’ai passées, j’ai débloqué moins de 10% de l’ensemble des objectifs à accomplir. Et je sais déjà que je n’aurai pas la patience de tout chercher.

Les courses, défis et quêtes octroient de l’expérience et le jeu propose un système de montée en niveau. Ces montées en niveau débloquent notamment les différentes catégories de courses (C, B et A) – la vitesse et la difficulté augmentant avec ces catégories.

Le vrai « plus » de ce jeu est sans doute le garage, qui permet la construction de vos propres voitures avec un inventaire généreux de plus de 1000 éléments différents si on en croit les dires de 2K – vous devriez donc pouvoir reproduire vos MOCs favoris. Un seul constructeur est officiellement présent dans le jeu (McLaren), mais rien ne vous empêche de construire une Ferrari ou une Porsche.

Le jeu intègre évidemment une boutique qui propose de nouveaux véhicules / accessoires / pièces de construction à acheter avec du « Bricflouze » accumulé en jouant. Il est possible de passer à la caisse contre de l’argent bien réel – notamment pour obtenir le season pass qui promet déjà d’ajouter un nouveau biome au jeu.

Voilà pour ce petit aperçu, j’espère qu’il vous aura donné une meilleure idée de ce que ce jeu a à vous proposer. Vous retrouverez l’Awesome Edition sur la boutique officielle LEGO à cette adresse.

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5 Commentaires
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Le Tonyz

Merci pour le test de ce jeu ! Je joue encore régulièrement sur mon PC et je regardais d’un œil ce jeu de course assez sympa, surtout avec le côté construction et customisation de véhicules. Je le trouve encore un peu cher (surtout en version dématérialisé pour PC) et je n’accroche pas le côté « season pass » payant alors qu’il faut déjà débourser 60 euros pour le jeu de base.
A voir lors d’une grosse opération promo.

Cuzion

Merci pour cet article qui change un peu des sets classiques.
J’ai arrêté de jouer aux consoles il y a quelques temps mais vu ce que tu écris, je pense qu’il doit être sympa. J’aime l’idée d’exploration, même si comme toi, je n’aurai sûrement pas tout chercher mais une manie des éditeurs m’agace toujours autant, les différentes versions (et prix allant avec) d’un même jeu proposées … bref c’est la loi de l’offre et de la demande.

Elvis

Sympa de nous donner tes impressions sur ce jeu.
Pour le moment mes enfants ne m’en ont pas parlé.
 « Pour vu que cela dure… » 😁