Jay’s Titan Mech (LEGO Ninjago – 71785) – Review

La gamme LEGO Ninjago s’est enrichie de plusieurs méchas en ce début 2023, et je vous propose aujourd’hui de découvrir le plus gros d’entre eux avec mon test du set 71785 Jay’s Titan Mech (794 pièces – 79,99 €).

Informations principales :

• numéro de set : 71785
• année de sortie : 2023
• nombre de pièces : 794
• prix sur le Shop@Home : 79,99 €
• nombre d’étapes de construction :
• temps de construction : 2 heures
• difficulté : facile

Boîte et inventaire

La boîte, au format (presque) carré, met en scène Jay aux commandes de son mécha, Nya et un Wu-Bot, aux prises avec 3 membres de l’armée squelette. Au dos, on retrouve le mécha dans une autre position, et 3 vignettes de détail nous montrant quelques fonctionnalités du set.

La boîte contient 8 sachets de pièces numérotés et un neuvième sans numéro, ainsi que 2 tubes souples gris. La notice d’instructions de 140 pages est contenue dans une pochette en carton avec la planche de 13 autocollants.

L’inventaire est « honnête », avec 794 pièces pour un prix public de 79,99 €. On notera par ailleurs quelques éléments rares que je vous ai résumés dans le tableau ci-dessous.

Liste des pièces spécifiques ou rares

nombre	image	nom	couleur	nombre de sets
2		PLATE 2X3, W/ CUT OUT	Bright Blue	1
1		WEAPON, W/ 4.85 HOLE	Warm Gold	1
2		DESIGN BRICK 4X1, W/ BOW	White	1
2		ROOF TILE 1X3/25° INV.	Bright Blue	2
4		BRICK 2X2 W. CUP FOR BALL	Bright Blue	2
4		BRICK 4X3 W. BOW/ANGLE	Bright Blue	2
2		DESIGN BRICK 4X1, W/ BOW	Bright Blue	2
1		SKULL WITH Ø3,2 SHAFT	Bright Red	2
4		BRICK W. BOW 2X4	Bright Blue	3
1		WEAPON, W/ CROSS HOLE, NO. 3	Warm Gold	3

(cliquer sur le titre pour le déployer)

Les minifigs

Je ne vais pas vous refaire le topo complet sur les minifigs, vous commencez à les connaître au fil de mes tests (ici, là et là – par exemple). Du côté des méchants, on retrouve 3 membres de l’armée squelette avec le roi, un chevalier et un chasseur – ces deux derniers portant la même tenue aux accessoires près. Seul regret et je me répète, la tampographie de couleurs claires sur les pièces noires peut paraître un peu terne. Pour le reste, c’est très bien réalisé.

Du côté des gentils, on trouve deux ninjas avec Jay et Nya. Ces derniers sont identiques aux minifigs vues début 2022 dans des sets comme les références 71765 Ninja Ultra Combo Mech ou 71776 Jay and Nya’s Race Car EVO – pour ne citer que 2 exemples. Ils ont tous les deux un très joli masque bi-injecté et une tenue joliment tampographiée – on appréciera aussi les bras de couleurs différentes.

Une seule figurine est un peu différente, et exclusive pour le moment. Il s’agit d’un Wu Bot – robot à l’effigie de Maître Wu simplement représenté par une paire de jambes avec une ceinture (déjà vue dans 5 références), et d’une brique SNOT surmontée d’une tile tampographiée. Il dispose également de deux katanas dorés – on imagine pour venir en aide aux ninjas si nécessaire.

La construction

Le premier sachet de pièces est dédié à l’assemblage des 3 méchants, et de leur arme – une sorte d’arbalète. Installée sur deux roues, elle intègre un mécanisme intéressant pour éjecter les traits : une pièce en caoutchouc permet d’abaisser un « levier », qui vient ensuite taper sur les pièces à éjecter. Le beam Technic permet d’installer 3 munitions, et descend sous son propre poids après l’éjection pour « engager » la munition suivante.

Nous attaquons ensuite le mécha à proprement parler – et comme tout mécha digne de ce nom, la construction commence par le torse. On y assemble un petit poste de pilotage, entouré d’éléments SNOT à « habiller » et de rotules pour y fixer les membres. On habille cette structure, puis on construit un deuxième sous-ensemble qui viendra constituer les hanches. Deux flex joints (des turntables à cliquet) serviront à la fixation des jambes. Ce deuxième sous-ensemble est fixé au haut du corps par deux ball joints et un petit axe Technic. On termine cette étape avec cette grande pièce triangulaire qui vient se clipser pour fermer l’avant du cockpit.

La construction continue avec deux nouveaux sous-ensembles (presque) identiques, à la symétrie près. Presque, parce que l’un d’entre eux dispose d’un ball joint sur le côté extérieur, et l’autre non. Ces deux sous-ensembles sont constitués d’éléments SNOT habillés sur leurs différentes faces, de la partie mâle du flex joint, et de deux ball joints au niveau du genou. On construit deux autres sous-ensembles, plus petits, qui viennent habiller la face extérieure et cacher, un tant soit peu, le mécanisme.

Nous enchaînons avec les mollets : 2 sous-ensembles identiques surmontés de brackets qu’on vient ensuite habiller. Côté genou, deux ball joints assurent la liaison. Côté pied, on retrouve une rotule. Deux grands éléments blancs sont clipsés au niveau des genoux pour masquer l’articulation.

Suite logique, on continue avec les pieds – encore 2 sous-ensembles identiques. La finition est très soignée avec une « semelle » noire entourant la partie basse. En dessous des pieds, deux petits patins antidérapants sont fixés, puis on attache les pieds à la rotule servant de cheville. La conception des pieds offre finalement peu de mobilité : l’inclinaison n’est possible que latéralement, la rotation avant / arrière étant bloquée.

La partie basse du mécha étant terminée, on remonte pour s’occuper des bras. Ceux-ci sont décomposés en 3 éléments (bras, avant-bras et main), reliés entre eux par des rotules. Le bras lui-même est fixé par un flex joint au niveau du torse. Au niveau de la main, on vient clipser 3 doigts – comme souvent, on retrouve dans les mains un pin qui servira ensuite à sécuriser la grande épée.

Dans l’étape suivante, nous nous occupons des deux gros canons d’épaule de notre mech. Ils sont basés sur des Brick 2x6x11/3 with shooter, ces gros spring shooters sous stéroïdes envoyant de gros projectiles spécifiques. Ces canons sont habillés sur leurs différentes faces et très habilement dissimulés, puis fixés sur des rotules au niveau des épaules. Et une fois fixés, on peut dire que ça en impose !

Le dernier sachet de pièces nous propose la construction de 4 éléments. On commence par la (petite) tête et sa (grande) « queue de cheval » – réalisée grâce à deux pièces souples sur lesquels sont enfilés, comme des perles, des petits beams Technic. Et on termine avec les 3 armes : 2 petites épées identiques qu’on fixe sur les pins disponibles au niveau du genou gauche, et la grande épée qu’on met dans la main du mech. Elle est maintenue en place par le pin présent dans la main.

Verdict

Et bien on peut dire que c’est plutôt réussi, à commencer par le design de l’ensemble. C’est le mech de Jay, la couleur bleue est donc prédominante mais est habilement mélangée avec des éléments blancs, dorés et quelques stickers, et ça fonctionne très bien. Et avec ses 28cm de haut, il en impose ce robot ! Sa forme, fine et élancée, change un peu des robots assez « massifs » que LEGO nous propose d’habitude et les pièces dorées sont bien intégrées. Nul doute que les plus jeunes trouveront ce mech très « stylé » (désolé, je ne sais pas si ça se dit encore 😅)

On remarquera quelques défauts habituels de ce genre de sets, et en particulier les articulations grises qui restent parfois visibles. Certaines sont masquées mais ce n’est pas le cas de toutes. En particulier à la liaison hanches / jambes qui peut paraître un peu « vide ». Vu de l’arrière, la finition du robot n’est pas exceptionnelle non plus, mais difficile d’en vouloir au designer sur ce point pour un playset comme celui-ci.

Car au niveau de la jouabilité, c’est franchement bon également. La mobilité du mech est tout à fait acceptable – avec par exemple une articulation au niveau du genou qui est loin d’être une généralité. Ce n’est par exemple pas le cas du gros robot de la gamme LEGO Monkie Kid sorti dernièrement, le set 80045 Monkey King Ultra Mech (1705 pièces – 139,99 €). Les épaules, les coudes, les mains, les doigts, les hanches, les genoux et les pieds : presque tout est mobile. La tête peut simplement être orientée de haut en bas, et certaines articulations ont une amplitude limitée mais tout reste stable, et c’est bien là l’essentiel.

On remarquera évidemment les deux gros canons au niveau des épaules, et leur intégration est bien réussie. Ils sont fixés sur des ball joints et peuvent donc également être orientés. Enfin, comment ne pas parler des 3 autres armes dont dispose notre robot, avec une énorme épée et deux autres lames, plus petites, qui permettront une grande variété de mises en scène.

Comme souvent dans la gamme LEGO Ninjago, les ennemis ne sont pas très bien armés : ils ne disposent que d’une arbalète et ses 4 projectiles. On saluera malgré tout le fonctionnement bien pensé de celle-ci avec un système de « recharge automatique » par gravité et un levier articulé sur une pièce en caoutchouc permettant d’expulser les projectiles.

Enfin, dernier élément de jouabilité non négligeable, le set intègre 6 minifigs : 3 méchants de l’armée squelette, et 3 gentils avec les ninjas Jay et Nya, et un Wu Bot. Elles sont bien réalisées, et la quantité de personnages est honnête. À titre de comparaison, le set 71786 Zane’s Ice Dragon Creature (973 pièces – 99,99 €), plus gros set de cette nouvelle vague de produits LEGO Ninjago, n’intègre « que » 5 personnages.

Vous avez pu le lire au chapitre précédent : l’expérience de construction proposée est assez classique pour un robot de ce type, mais malgré tout divertissante et variée. Si on pourra juger le prix de 79,99 € pour 794 pièces plutôt élevé, il me parait malgré tout honnête en regard de tout ce que j’ai pu dire un peu plus haut.

Voilà, j’espère que vous aurez trouvé dans cet article de quoi vous faire une opinion sur ce modèle. Vous le trouverez sur le Shop@Home, à cette adresse. N’hésitez pas à partager votre point de vue, en intervenant dans les commentaires un peu plus bas !

Merci à LEGO pour la fourniture du set pour cette review. La fourniture d’un set ne garantit en rien une review positive, et tout ce que vous avez pu lire dans cet article est l’expression de ma propre opinion.