Guest-review : LEGO Indiana Jones 77012 Fighter Plane Chase

Bonjour la communauté,

La saga Indiana Jones fait partie des films qui m’ont marqué dans l’enfance et qui m’ont fait adorer la gamme des Adventurers à la fin des années 90 avec Johnny Thunder en équivalent d’Indy. Avec un quatrième film de l’archéologue sorti en 2008, LEGO a lancé la gamme avec de nombreux sets de la « quadrilogie ». Puis la sortie en 2023 cinquième opus donne l’occasion de ressortir la licence avec quelques sets de scènes emblématiques de la « trilogie » de l’époque. Ici je vais vous replonger dans Indiana Jones and the Last Crusade (la Dernière Croisade) avec le set LEGO Indiana Jones 77012 Fighter Plane Chase (La poursuite en avion de combat).

Informations principales :

• numéro de set : 77012
• année de sortie : 2023
• nombre de pièces : 387
• prix sur le Shop@Home : 34.99€
• nombre d’étapes de construction : 6 pour le panneau, 53 pour la voiture et 87 pour l’avion
• temps de construction : 50 à 60 min
• difficulté : facile (voiture) à moyen (avion)

Boite et inventaire

La boîte carrée reprend en partie les codes des anciens sets avec le fond au motif de bas reliefs d’un temple, le logo en haut à gauche et sur la droite la minifigurine d’Indy maniant son fouet. L’image représente nos protagonistes fuyant l’avion qui les attaque. En bas à gauche on peut voir les trois minifigurines incluses.

Le dos représente la fameuse scène avec l’avion qui a arraché ses ailes à l’entrée du tunnel et dépasse nos héros dans une gerbe d’étincelles. En bas se trouvent quatre vignettes dont l’une explique la possibilité d’ôter les ailes de l’avion.

A l’intérieur on obtient trois sachets numérotés, une petite planche de dix autocollants et une notice. Il n’est donc pas possible de construire à deux, à moins de télécharger une notice numérique sur écran. Il y a un inventaire de pièces assez varié, dont quelques pièces rares et nouvelles, dont les ailes de roues noires apparues cette année, qu’on retrouve également sur le LEGO Icons 10312 Jazz Club.

Les minifigurines

Celle d’Indy a eu une très jolie mise à jour par rapport à sa version 2008. Il porte son blouson en cuir marron avec chemise et cravate, inédit à ce set. Le pantalon à le droit à une ceinture et un étui pour son pistolet qui pend juste en dessous. Son mythique chapeau Fedora intègre sa chevelure. C’est aussi la seule minifig avec un double visage.

Les deux suivantes font leur deuxième apparition depuis le set 7198 Fighter Plane Attack en 2008. Celle du Pr Jones Senior a subi aussi une petite mise à jour de son costume dark tan. Le torse est là aussi inédit, mais il a toujours son casque colonial pour se rapprocher vaguement du chapeau de seau en tweed porté par Sean Connery dans le film. La dernière représente le pilote de l’avion dont on ne voit dans le film que la tête et les épaules. Son uniforme de pilote couleur tan est assez réaliste de ceux qui étaient portés à l’époque. Seul son torse inédit est tampographié, les jambes sont neutres. Son casque fait tout de même sa première apparition en tan !

Construction

La voiture

Dans le film, les Jones « empruntent » une Citroën 11 légère cabriolet dont la version en briques est plutôt convaincante. Si dans ses proportions elle manque un peu en longueur au niveau du capot, on retrouve bien les formes globales. Les premières pièces permettent de monter un petit morceau de sol sur lequel est planté le panneau indiquant la direction de Berlin et un autre sur le danger d’une entrée d’un tunnel.

On débute le châssis avec diverses plaques, ainsi qu’en son centre les deux places assises, grâce à une largeur de huit tenons. Les nouveaux éléments d’ailes de roues sont placés quatre coins pour donner les arrondis de la carrosserie. Un sous-ensemble SNOT permet de placer les portières qui sont deux autocollants sur des tiles 2×3 blanches. Puis on installe le tableau de bord et le capot. On place ensuite quelques éléments à l’arrière et on fixe avec des clips le sous-ensemble de la malle avec ses feux et la roue de secours, représentée par une round tile 3×3.

Puis on rebascule sur l’avant avec un peu de SNOT pour la calandre et le pare-choc. Les feux avant sont constitués de petits éléments en dôme pour reproduire le cuvelage des phares. On termine avec la pose d’un pare-brise un peu trop carré avec ce cadre silver metallic, et bien sûr les quatre roues. On peut insérer parfaitement la malle avec ses accessoires ainsi que la valise dans les compartiments à l’arrière.

L’avion

Les deux autres sachets sont dédiés à l’avion ennemi. Il s’agit d’un Pilatus P-2 sans les « couleurs » de la Luftwaffe. On peut comprendre l’absence de signes militaires chez LEGO, même la dérive a perdu sa couleur rouge. C’est aussi la deuxième apparition de ce modèle qu’on retrouve dans le set 7198, scène du film qui précède la poursuite de la voiture.

On débute par la base du fuselage, constituée de diverses plaques, ainsi que quelques brackets et des éléments ball-joints pour les ailes à venir. Des éléments wegdes à l’arrière commencent à dessiner la queue de l’appareil. Puis on passe à l’intérieur du cockpit pour mettre la base du siège, un manche et deux tiles tampographiées pour les instruments de bord. On vient ajouter d’autres brackets pour ensuite habiller les flancs à base de SNOT. Le moteur de l’avion est représenté par ses échappements, constitués de ces petits supports, sur lesquels on pose des autocollants camouflages sand green, tout comme vers la queue.

Le dessous reçoit le train d’atterrissage (non amovible) avec quelques éléments trans-orange pour simuler les étincelles du crash. On installe l’hélice à quatre pales, construites à partir de pagaies noires. D’ailleurs, il y a deux pales de trop par rapport à l’avion original du film. On termine la dérive et on pose la verrière faite d’un demi-cylindre transparent. Attention à ce dernier qui reçoit le gros autocollant transparent pour dessiner l’ossature de la verrière. Outre la difficulté à le poser, il restera de légères traces de colle à défaut de traces de doigts. C’est bien l’élément qui méritait une tampographie, comme LEGO sait faire, notamment sur les verrières de la gamme LEGO Star Wars.

On peut passer aux derniers sous-ensembles que sont les ailes avec diverses plaques wedges, puis des éléments ball-joints à l’extrémité pour s’attacher et se détacher facilement du fuselage. En dessous, des pins donnent le bon angle pour les ailes, et le dessus accueille les derniers autocollants de camouflage et les stud shooters. On fixe les ailes, et on termine avec les deux roues sur le train d’atterrissage. L’avion est prêt pour la poursuite !

A-t-il sa place dans un musée ? (ou une étagère)

Si le set est tiré d’une courte scène d’une minute du film, l’exercice est réussi pour la réalisation des  véhicules. Sans être au niveau d’une voiture Speed Champions, la Traction se reconnait par ses couleurs, et j’apprécie beaucoup ce nouvel élément d’aile de roue qui donne le cachet de l’ancienne. En plus, on peut y glisser les deux minifigs, ainsi que leurs accessoires, un pistolet (présent en double) et un parapluie, dans la malle amovible et la valise. On a également le fouet d’Indy et le journal du père sur une tile 1×1 tampographiée (tous les deux présent aussi en double).

L’avion est également convaincant esthétiquement et il est un peu plus plaisant à construire. Sa plus grosse difficulté étant cet énorme autocollant pas forcément indispensable. Sous la verrière, on a un cockpit assez généreux niveau place malgré la largeur de quatre tenons. La tenue des ailes par des éléments ball-joints est bien pensée, c’est assez résistant pour secouer l’avion sans les perdre, et elles s’enlèvent facilement à la moindre pression. Et on retrouve bien sûr des stud shooters sur les ailes pour tirer sur la voiture.

Le petit élément de décor n’est là que pour rappeler que nos protagonistes fuient Berlin (l’inverse de la direction du panneau) et de la présence d’un tunnel. Celui-ci est assez logiquement absent pour ne pas augmenter le prix, et il sera facile pour le jeune constructeur d’en faire un avec quelques briques (s’il connaît le film). Et même sans contexte cinématographique, ça reste un très bon playset.

Les parents et adultes apprécieront également, l’aspect nostalgique aidant. Il rend bien à exposer, même si pour pinailler, il manquerait qu’un petit support pour maintenir en l’air l’avion en mode attaque (d’ailleurs les briques transparentes sur les photos sont de mon stock personnel). Ce set s’obtient à un prix déjà correct pour son inventaire et ses minifigs exclusives. Et Noël arrivant, on peut le trouver à de meilleurs tarifs, difficile de se priver !

La lecture de cet article vous aura, j’espère, apporté une opinion sur ce modèle. Vous le trouverez sur le Shop@Home, à cette adresse. N’hésitez pas à partager votre point de vue, en intervenant dans les commentaires un peu plus bas !

Ce set m’a été généreusement fourni par LEGO sur demande de notre hôte Méphisto. Un grand merci à eux ! La fourniture d’un set ne garantit en rien une review positive, cela reste bien sûr mon ressenti purement personnel !