Antman et la Guêpe (en anglais Antman and the Wasp) est programmé sur les écrans de cinéma de l’Hexagone le 18 juillet prochain.
Il s’agit de la suite du film Antman, sorti en 2015. Ce premier volet relate comment le cambrioleur Scott Lang devient le second Homme-fourmi (en anglais Ant-Man) en endossant le costume créé par le premier Antman, le Docteur Henry « Hank » Pym. On y découvre l’existence d’une dimension subatomique, le Quantum Realm, dans laquelle Janet, la première Guêpe et épouse de Hank, s’est faite piégée lors d’une mission. Cette dimension, cet univers, est décrit comme « une réalité où les notions de temps et d’espace perdent toute signification et où on rétrécit inexorablement, pour l’éternité ». Scott Lang parviendra pourtant à s’en échapper.
Dans le Antman et la Guêpe à venir, on sait d’ores et déjà que que le Docteur Pym mettra au point un véhicule permettant de voyager dans le Quantum Realm. C’est ce véhicule qui nous est proposé ici en version LEGO.
Informations principales :
- numéro de set : 76109
- année de sortie : 2018
- nombre de pièces : 200
- prix sur le Shop@Home : 26,99 €
- nombre d’étapes de construction : 74
- temps de construction : 1h
- difficulté : facile
L’art du packaging
Toutes les boîtes LEGO possèdent deux fonctions.
D’abord, celle d’emballage : ici la boîte en carton semi-rigide renferme deux sachets de pièces (Fig. 1) dont certaines rares ou tampographiées (Fig. 2), un livret d’instructions de montage, et une planche de six autocollants. Son ouverture se fait par pression sur une zone pré-découpée. Ce système combiné à des points de colle sur les languettes intérieures occasionne inévitablement des déchirures et pliures sur le carton. C’est dommage pour les fans qui souhaitent conserver une belle boîte intacte. On a beau chercher une raison dans les contraintes économiques ou la protection contre le vol, rien ne permet d’expliquer ce choix de LEGO, quand on sait que certains sets à 10 € comme à 60 € sont scellés par un film autocollant qu’il suffit d’inciser avec un couteau pour ouvrir la boîte sans l’endommager.
La seconde fonction est d’inciter à l’achat en présentant le contenu sous une forme visuelle, dynamique et attractive (Fig. 3). Ainsi dans un hall futuriste, Antman, aux commandes du véhicule quantique, fonce en direction de ce qui semble être une barre d’énergie ou une bombe, pour la saisir à l’aide des bras articulés de l’engin, tandis que le super-vilain Ghost tente de stopper notre héros en lançant une explosion sur sa trajectoire. La Guêpe, en vol, surgit depuis le fond de la scène pour prêter main forte à son partenaire. Le dos de la boîte (Fig. 4) illustre les fonctionnalités du set que nous détaillerons plus loin.
Un « Héliscaphe » insectoïde
Voilà comment nous pourrions définir le véhicule quantique du Docteur Pym ! Sa construction débute par un socle (Fig. 5) dont la pièce maîtresse est un Dark Bluish Gray Helicopter Sled Rails 12 x 6. En clair : des patins d’atterrissage d’hélicoptère. Grâce à des techniques SNOT, on va ensuite donner du volume à ces patins, sur les côtés, et ils vont quelque peu prendre l’apparence de flotteurs ! Ce socle accueille en toute logique la cabine de pilotage de laquelle sortent deux bras articulés, sorte de mandibules d’insecte (Fig. 6).
A partir de là tout va très vite : on monte l’imposant bloc moteur, on fixe les trois réacteurs principaux à l’arrière, ainsi que les tuyères à poussée vectorielle sur les côtés. Et l’on termine par le cockpit en forme de bulle transparente et quelques enjolivements (Fig. 7).
A l’arrivée, le véhicule quantique (Fig. 8, 9) mesure plus de 7 cm de haut, 15 cm de long et 9 cm de large. S’il est imaginaire, les éléments qui l’ont inspiré viennent du monde d’aujourd’hui : les patins d’hélicoptère comme nous l’avons vu, mais aussi le cockpit bulle qui rappelle celui d’un Bell 47G ou d’un bathyscaphe ! Même le principe des tuyères à poussée vectorielle, orientables en fonction des phases de vol (décollage, vol stationnaire, croisière, atterrissage), existe déjà sur l’avion de chasse Harrier.
Des casques et des ailes
Les trois minifigs comprises dans le set sont de qualité. Leurs costumes font l’objet de fines tampographies sur le torse et dans le dos, et jusqu’au jambes pour Antman (Fig. 10).
Toutes les figurines possèdent deux expressions du visage (Fig. 11).
Mais ce sont les casques qui marquent le plus. Celui de Antman, aux formes complexes, comporte des surfaces rouges translucides, notamment au niveau des yeux. On notera que contrairement au casque original, une ouverture laisse apparaître la bouche, ce qui confère à l’Homme-fourmi une apparence plus humaine. Le casque de la Guêpe est joliment tampographié mais avec un design très masculin, si bien que même les petites ailes bleues et le dessin elliptique au niveau de la poitrine ne parviendront pas à nous faire penser que c’est un personnage féminin qui porte le costume. Quant à Ghost, c’est la super-vilaine, dotée du pouvoir de se rendre invisible ou de se dématérialiser. Dans sa version LEGO, c’est une nouveauté, tout comme la Guêpe.
Fonctionnalités et accessoires
Le vaisseau dispose de tuyères orientables (Fig. 12, 13) ainsi que de bras articulés.
Le cocpkit se compose d’une demi-sphère ainsi et de deux portes latérales, tous mobiles (Fig. 14). Des lance-projectiles sont fixés au dessus de chaque patin (Fig. 15).
Côté accessoire, on trouve un pistolet, un trophée dont on se demande ce qu’il vient faire dans ce set, ainsi qu’un projectile Mini Shooter, à fixer dans la main de Ghost et lançable par pression du doigt.
Verdict
Au moment où cette review est publiée, Antman et la Guêpe n’est pas encore sur les écrans des salles obscures, et le vaisseau quantique n’est visible que l’espace d’une seconde dans le Trailer du film. Dans ces conditions, difficile d’émettre un avis sur la fidélité du modèle LEGO par rapport à l’original.
Néanmoins sa construction vous fera passer d’agréables moments qui culmineront lors de la pose finale de la verrière bulle. En dépit de la symétrie du vaisseau par rapport à son axe longitudinal et de techniques d’assemblage classiques, en l’espace d’une heure, on ne s’ennuie pas.
Le design évoque une espèce d’insecte technologique à piloter. Une monture parfaite pour Antman. On regrettera juste le choix décalé du jaune-or pour les deux pièces au sommet du vaisseau, ainsi que la dureté du mécanisme pour relever la demi-sphère du cockpit.