LEGO détient deux licences de super-héros : Marvel et DC Comics. Wonder Woman contre Doomsday appartient à la seconde. Quelle que soit la licence, la recette des Mighty Micros reste la même : pour un prix doux (9,99 €), deux minifigs sont fournies avec leurs véhicules et quelques accessoires. L’ensemble est bien évidemment destiné à reproduire, à une échelle micro, la lutte entre le Bien et le Mal. Ce set 76070, sorti en 2017, est toujours en vente dans quelques enseignes et ne manque pas d’intérêt. C’est pourquoi il trouve sa place dans ces colonnes, sous la forme d’une « guest review », la première rédigée par un auteur-contributeur.
Informations principales :
- numéro de set : 76070
- année de sortie : 2017
- nombre de pièces : 85
- prix d’origine : 9,99 €
- nombre d’étapes de construction : 15 pour l’avion, 15 pour la voiture
- temps de construction : 20 minutes
- difficulté : facile
Boîte et inventaire
La boîte, de petites dimensions, tient dans une main et s’ouvre par pression sur une languette pré-découpée. La face avant met en scène Wonder Woman et Doomsday aux commandes de leurs machines lancées à grande vitesse, en train de combattre dans un décor urbain nocturne. Sur l’arrière, on retrouve les mêmes protagonistes dans une posture différente, ainsi que trois vignettes présentant d’autres sets de la gamme.
A l’intérieur, deux sachets de pièces, et deux notices d’instructions : l’une pour le véhicule de Doomsday et l’autre pour l’avion de Wonder Woman. Les MOCeurs trouveront des pièces intéressantes à réutiliser : par exemple les dents et flammes sur la machine de Doomsday, les ailes de l’avion de Wonder Woman…
Linda Carter et Gal Galdot
A laquelle ces deux actrices qui ont incarné Wonder Woman à l’écran, à 40 ans d’intervalle, la minifig ressemble-t-elle le plus ? Difficile à dire. Toujours est-il qu’elle est réussie. L’œil détecte immédiatement les éléments caractéristiques de la princesse Diana, alias Wonder Woman : le haut du costume à dominante rouge et or, le short bleu, ainsi que la longue chevelure noire. Les bras arborent une couleur chair, ce qui est cohérent. Au niveau la taille, deux traits dans un rouge plus prononcé donnent une subtile illusion de plis sur le vêtement. La ceinture, le symbole de l’aigle à hauteur de poitrine ainsi que le diadème intégré à la chevelure de l’héroïne, sont tous tampographiés.
La minifig est de type mini-jambes (non articulées). Et la longueur réduite des membres inférieurs explique que les bottes rouges n’aient pas été représentées. Enfin, signalons que la chevelure de la jeune femme, une fois fixée, bloque tout mouvement de tête.
Doomsday
Et le super-vilain ? Il faut bien en parler car sans lui, tout super-héros perdrait une grande partie de sa raison d’exister. Le super-vilain du jour s’appelle donc Doomsday, un monstre dont les origines tiennent à des expériences génétiques kryptoniennes qui ont mal tourné. Doté d’une force et d’une vitesse de déplacement phénoménales, ainsi que d’une kyrielle d’autres super-pouvoirs, il est réputé pour avoir tué Superman, dans l’épisode Superman vol. 2, #75 (Jan 1993) de DC Comics.
Les méchants sont par définition peu avenants, aussi il serait incongru de disserter sur leur esthétique. Contentons nous de dire que la qualité de fabrication de Doomsday est équivalente à celle de Wonder Woman. En sus, il dispose d’éléments décoratifs tampographiés dans le milieu du dos et derrière la tête. C’est certes un détail mais il agace : la queue de cheval ne tient pas sur le crâne de Doomsday et se détache au moindre contact !
L’avion invisible
Avant l’apparition des technologies furtives « stealth » dans l’aviation militaire, il y a eu, dès les années 1940, l’avion invisible de Wonder Woman ! La mythologie Comics la plus ancienne, fait état d’une technologie et d’une fabrication amazonienne. En bandes-dessinées comme à l’écran, l’engin a pris différentes formes, parfois jet à réaction, parfois avion de sport.
Dans ces conditions, il était difficile de choisir un modèle à reproduire en micro-scale. Le designer LEGO s’en est brillamment tiré en concevant un véhicule sur quatre roues, jouabilité oblige, qui capture le trait saillant des avions de Wonder Woman : la transparence. Ainsi, sur les 33 pièces utilisées pour assembler l’appareil, la moitié laisse passer la lumière. C’est du plus bel effet ! La construction, fluide et sans accroc, se déroule en deux grandes parties : on commence par le châssis et le fuselage en utilisant des techniques SNOT (Studs Not On Top), et on complète avec les ailes, la dérive, les roues, la verrière du cockpit, et le nez. Au final, nous sommes en présence, non pas d’une reproduction, ni même d’une évocation, mais d’une interprétation convaincante du fameux avion invisible.
La monture de Doomsday
Le véhicule de Doomsday, tout en pointes et en flammes, est à l’image du personnage qui le pilote : extravagant et aggressif. Sa construction suit la même logique que celle de l’avion. Ses couleurs, à base de vert, blanc, et gris se combinent avec bonheur, tout en faisant écho à celles de la minifig.
Verdict
Ce set propose donc deux minifigs et deux véhicules de bonne facture, pour des scénarios de course-combat motorisé. Le « fight » pourra même se poursuivre en mode corps à corps puisque les protagonistes disposent d’armes offensives et défensives : épée, massue, os géant, bouclier.
A 9,99 €, c’est déjà une bonne affaire et vous pourrez même trouver le set aux alentours de 7-8 €, auprès de certains marchands en ligne.