Avant-propos : je profite de cet article pour tester de nouveaux réglages / paramètres de retouche pour mes photos : je serais curieux de connaître votre avis sur le sujet 😉

Inutile de présenter la saga cinématographique Fast & Furious, et ses films d’action à base de grosses cylindrées. Dans sa quête de diversifier son offre pour tous les amateurs de belle mécanique, LEGO s’est récemment associé à cette licence pour nous proposer un set du côté de la gamme LEGO Technic. Découvrons ensemble la reproduction du bolide piloté par Dominic Toretto ou Dom’ (Vin Diesel) avec le set 42111 Dom’s Dodge Charger.

Informations principales :

  • numéro de set : 42111
  • année de sortie : 2020
  • nombre de pièces : 1077
  • prix sur le Shop@Home : 109,99 €
  • nombre d’étapes de construction : 358
  • temps de construction : 3 heures
  • difficulté : moyenne

Boîte et inventaire

Sur la face avant de la boîte, la Dodge Charger noire sans pilote semble foncer dans les rues de Los Angeles. Un bandeau en partie inférieure nous rappelle qu’il s’agit d’un produit sous licence officielle Fast & Furious. Au dos, nous voyons la partie arrière de la voiture et différentes vignettes nous montrent quelques fonctionnalités / détails du modèle LEGO. Une photo de la vraie voiture est également présente.

A l’intérieur, nous trouvons 8 sachets de pièces numérotés de 1 à 4, un cadre Technic de 11×15 tenons, et 4 pneus. Sans oublier la notice d’instructions de 236 pages pour 358 étapes de construction, et la planche de 13 autocollants. A l’intérieur de la notice, une double page nous montre l’évolution de la Dodge Charger au fil des épisodes de la saga Fast & Furious.

On notera assez peu de pièces rares dans l’inventaire de ce set, je les ai résumées dans le tableau ci-dessous.

nombre image nom couleur nombre de sets
1 Gear Middle Ring light bluish gray 1
2 Outer Cable 104Mm light bluish gray 1
1 Frame 11X15 dark bluish gray 2

La construction

Nous commençons la construction par l’arrière de la voiture, et plus particulièrement par l’essieu situé à cet endroit. S’agissant d’une voiture à propulsion, on y retrouve un différentiel. Nous construisons alors la première partie du châssis, basée sur un cadre Technic de 11×15 tenons. L’essieu arrière est fixé par un ball joint au châssis. On ajoute alors deux amortisseurs.

Nous continuons sur l’arrière de la voiture avec la partie située au niveau de la lunette arrière. Cette lunette arrière n’existant pas « physiquement », ce morceau est plat et accueille un engrenage qui permettra ensuite de manipuler la direction. Nous ajoutons la structure du toit, puis le système qui permet de positionner la voiture sur ses roues arrières, et on prolonge les deux axes traversants : l’un transmet la direction depuis la molette, l’autre le mouvement des roues vers le moteur, ou inversement. On rigidifie l’ensemble avant de passer aux sachets portant le numéro 2.

Nous commençons l’étape suivante en nous concentrant cette fois-ci sur l’essieu avant. Sa construction est assez complexe, il faudra être vigilant. L’essieu avant abrite le système de direction, actionné par une crémaillère. On ajoute à cet essieu de grands beam Technic pour constituer la structure interne de la voiture avant de fixer ce sous-ensemble à l’arrière assemblé lors de l’étape précédente.

Nous nous occupons ensuite du moteur. Si vous aimez la gamme LEGO Technic, sa construction vous sera familière. On retrouve ici le moteur V8 du bolide original. On le fixe au châssis. Nous ajoutons alors les amortisseurs avant et rigidifions la construction. Le moteur entraîne, à l’aide d’une chaîne, une roue folle rouge qui dépassera du capot une fois la construction terminée. Nous terminons alors le système permettant de mettre la voiture sur ses roues arrières, et nous ajoutons les 4 roues. Ce qui achève cette deuxième étape.

La partie « technique » est à présent terminée. Les étapes qui vont suivre sont essentiellement esthétiques. Nous nous occupons tout d’abord de la calandre si particulière de la Dodge Charger. Les phares sont des slide shoe transparents et les clignotants des petites round tiles. La calandre en elle-même est malheureusement décorée d’un grand sticker à appliquer sur un panneau noir. A cette étape, l’avant n’est pas tout à fait terminé : nous nous occupons d’abord des deux ailes, avant de terminer la partie extérieure de la calandre réalisée grâce à des pièces System.

Nous ajoutons alors le volant, purement esthétique : il n’est malheureusement pas relié au système de direction. Puis nous construisons les énormes entrées d’air saillantes, et le capot articulé sur deux pins. Les bas de caisses et les portières sont assemblées ensemble, puis rapportés ensuite sur la voiture. Des petites barres, fixées sur les portières, forment les custodes avant. Les portières terminées, nous passons à la 4ème et dernière étape de construction.

L’avant est désormais terminé. Nous commençons cette dernière étape de construction avec la partie arrière de la voiture. Les lignes de feux sont habilement représentées par des pièces rouges translucides. Le coffre abrite deux bonbonnes de nitrogène bleues. Ce sous-assemblage est directement clipsé au bolide. Nous nous occupons alors du toit, et ajoutons deux barres de renfort dans l’habitacle.

On construit alors la partie supérieure du coffre, fixée comme le capot à l’aide de deux pins. Puis nous nous occupons des ailes, avant d’attaquer les dernière finitions. La forme de la lunette arrière est reconstituée grâce à deux panneaux obliques, agrémentés de quelques pièces System. Comme je le disais plus haut, il n’y a rien entre ces deux panneaux : l’arrière est tout plat. La construction s’achève en ajoutant deux barres souples pour reproduire le contour des vitres latérales.

Verdict

LEGO nous fournit, une fois n’est pas coutume, une photo du modèle et de la vraie voiture l’une au-dessus de l’autre. Ce qui permet de se faire une première idée sur la cohérence du design.

Il faut généralement se montrer indulgent lorsqu’on « juge » des produits de la gamme LEGO Technic. En effet, cette gamme impose des techniques de construction et un inventaire bien différent de la gamme System, ne permettant pas une reproduction aussi fine des détails que cette dernière. Ceci dit, je trouve que le designer s’en sort honorablement : vue de côté, les formes et les proportions sont cohérentes, même si on pourra trouver l’avant et l’arrière un peu plats. Ces deux parties auraient, selon moi, mérité d’être un peu affinées.

D’autres points auraient mérité plus d’attention. Et plus particulièrement l’arrière, entre les deux panneaux noirs : si on ne voit pas ce défaut sur la vue « de côté », il est flagrant lorsqu’on tourne légèrement la voiture vers l’arrière. C’est vide, et plat. Et pas très beau à mon goût. L’intérieur aurait également mérité plus d’attention. Le volant est tout droit, et bien trop près du siège conducteur. Et pas l’ombre d’un tableau de bord.

Au rang des fonctionnalités, un des critères principaux de la gamme LEGO Technic, c’est plutôt réussi. On retrouvera les fonctions habituelles de ces voitures sans Power Functions : portières, capot et coffre qui s’ouvrent ; pistons mobiles entraînés par l’essieu arrière et son différentiel, suspensions indépendantes et direction fonctionnelle. La direction n’est malheureusement pas reportée sur le volant, et uniquement actionnable depuis la molette située à l’arrière de la voiture.

Dernière fonctionnalité sympathique : la possibilité de déployer un support permettant de positionner la voiture sur ses roues arrières, à l’aide d’une manette située dans l’habitacle. Ce support dispose de deux petites roulettes, qui permettent donc de faire rouler la voiture dans cette configuration.

L’expérience de construction est intéressante et variée. On commence, comme d’habitude dans la gamme, avec les « entrailles » du bolide et tout la partie technique. On se plaira à essayer les diverses fonctionnalités au fil de la construction, mettant en exergue quelques-uns des grands principes de la mécanique automobile. La seconde moitié de l’assemblage est essentiellement consacrée à l’esthétique de la voiture mais n’est pas moins intéressante, utilisant habilement les différents types de panneaux que la gamme LEGO Technic propose. Seule ombre au tableau, récurrente : les autocollants. Ils ne sont pas forcément faciles à appliquer correctement.

109,99 € pour 1077 pièces, ça reste un peu cher pour un produit de la gamme LEGO Technic. Surtout si l’on considère les nombreuses petites pièces présentes dans l’inventaire. La licence Fast & Furious n’est certainement pas innocente sur ce point particulier.

Si elle n’est pas exempte de défauts, notre Dodge Charger reste donc un modèle intéressant, que ce soit dans son design, dans sa construction et dans les fonctionnalités qu’elle propose. Fonctionnalités offrant pour leur part une bonne dose de jouabilité. Les jeunes fans devraient donc y trouver leur compte, et les moins jeunes devront fermer les yeux sur les quelques défauts esthétiques de la machine.

Voilà, j’espère que vous aurez trouvé dans cet article de quoi vous faire une opinion sur ce modèle. Vous le trouverez sur le Shop@Home, à cette adresse ou encore chez Amazon ou à la FNAC. N’hésitez pas à partager votre point de vue, en intervenant dans les commentaires un peu plus bas !

Merci à LEGO pour la fourniture du set pour cette review. La fourniture d’un set ne garantit en rien une review positive, et tout ce que vous avez pu lire dans cet article est l’expression de ma propre opinion.

RÉSULTATS
Design
Expérience de construction
Jouabilité
Bonne affaire
doms-dodge-charger-lego-technic-42111-reviewUne construction intéressante, quelques fonctionnalités bien pensées et un design cohérent même s'il n'est pas exempt de défauts : ce modèle devrait plaire aux fans de la licence Fast & Furious.
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8 Commentaires
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Le Tonyz

Bonne review, cette charger ne rend pas trop mal pour du Technic, elle est assez massive.
Les fonctionnalités restent au final assez basiques et la licence F&F la rend un peu chère pour ce que c’est.

Pour ce qui est des photos, elles sont de bonnes qualités ! De mon coté j’utilise RawTherapee pour le traitement de mes photos, même si je reste assez basique pour celles que je poste sur le forum. Mais c’est toujours utile d’apprendre petit à petit les nombreux réglages possibles 🙂

Cuzion

Merci pour la review, juste en intro tu mets « la sage cinématographique Fast & Furious », je pense que tu voulais mettre « saga » car le côté sage de F&F n’est pas démontré 😉
Sinon, ne montant pas de Technic, je vais rester sur l’esthétisme et je trouve cette voiture réussie, non pas fidèle mais elle a un côté stock car que j’aime bien. Elle fait même plus agressive que l’originale.

Cuzion

Je reviens sur un point dont on parlait sur le forum, tes photos. Elles sont vraiment biens (non pas que les autres étaient mauvaises évidement ^^). J’aime bien la légère ombre qui apparaît sous les pièces permettant d’avoir un relief et une profondeur. J’ai vu sur Instagram celle où la voiture fait son wheeling et avec un écran de meilleur qualité que mon PC (puisque vu avec mon tél.), elle rend vraiment bien. Le piqué, les couleurs, l’ombre et l’angle sont vraiment chouettes.

Elvis

Merci pour cette review très détaillée.
Je n’avais rien à reprocher à tes précédentes photos, rien à redire sur celles-ci non plus 😉
J’ai beaucoup aimé cette licence cinématographique mais j’adhère moins à l’adaptation en Technic.
La gamme Speed Champions aurait pu être aussi une bonne solution pour les véhicules très sportifs vus dans les différents films.