Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris le plaisir de construire un bâtiment modulaire, alors quand vint l’heure du choix sur la prochaine review à vous proposer, et voyant ce Detective’s Office sur mon étagère, je me suis dit que le choix était tout vu !

Informations principales :

Vous retrouverez l’ensemble des photos de cet article en haute résolution sur cet album Flickr.

La boîte et son contenu

Comme d’habitude, on retrouve sur l’avant de la boîte une petite mise en scène de notre set, avec les 6 minifigurines qu’elle continent qui semblent bien occupées, depuis le détective enquêtant manifestement sur les méfaits d’un chat jusqu’à la policière avec son affiche « Wanted » à la main. Sur le côté droit, on retrouve la décomposition du modèle, en 4 éléments si l’on compte la toiture.

Sur l’arrière de la boîte, on retrouve cette décomposition avec un zoom sur les intérieurs des trois niveaux. En plus d’une exposition du modèle aux côtés du Palace Cinema (10232) et du Restaurant Parisien (10243), nous avons également droit à un certain nombre de vignettes représentant les diverses « fonctionnalités » du modèle, sur lesquelles nous reviendrons le moment venu.

A l’intérieur, on retrouve 18 sachets de pièces numérotés de 1 à 4, une baseplate en reddish brown de 32×32 tenons, et une plate de 8×16 qui servira à la réalisation du toit. La notice d’instruction complète l’ensemble, et fait 176 pages.

Et oui, j’ai été victime d’un facteur indélicat, la boîte en ayant pris pour son grade lors du transport…

Les minifigs

Al le barbier

Il porte un pantalon blanc, et un pull rayé bleu et blanc avec un noeud papillon rouge (identique à celui du majordome du Palace Cinema). Visage standard, et cheveux gris, avec comme accessoire un ciseau de coiffeur. Comme d’habitude, lors de l’impression de motifs sur des fonds sombres, les couleurs du torse apparaissent un peu ternes.

Le joueur de fléchettes

Il porte un pantalon marron, et une veste en jean bleue avec de nombreuses poches, ouverte sur un tee-shirt rouge. C’est assez joliment détaillé. Des cheveux en brosse, et une fléchette en guise d’accessoire complètent le personnage.

Detective Ace Brickman

Pantalon tan, et veste de costume en sand blue portée au dessus d’une chemise blanche et d’une cravate rouge. A la taille, une ceinture marron avec une boucle argentée. Les cheveux sont courts et de couleur dark tan. Comme accessoire, une loupe (qui fait vraiment loupe, il faut le souligner). C’est simple mais  efficace.

Dame en rouge

Pantalon rouge, et débardeur rouge laissant apparaître le haut du torse jaune. Les bras sont nus, et les cheveux mi-longs couleur medium dark flesh. Là encore, on regrettera la différence de teinte entre la partie jaune tampographiée et les bras.

La policière

Pantalon en dark blue, et torse d’officier de police en medium blue avec un badge doré, une poche et une cravate noire. Pour les cheveux, un joli chignon en dark brown, et en guise d’accessoire son képi, qu’elle porte à la main. Simple et efficace.

Le joueur de billard

On pourrait croire au premier abord, vu son accoutrement, à un bandit mais il n’en est rien. Pantalon en dark tan, et torse en dark blue avec des carreaux rouges. Il porte un bonnet de marin, et une queue de billard en pearl gold.

D’une manière générale, les minifigs ne sont pas le point fort de cette gamme de  bâtiments modulaires. Dans l’ensemble, ça reste soigné, mais plutôt basique. Néanmoins, le choix des personnages colle plutôt bien avec l’ambiance « années 20 » du set.

La construction

Le rez-de-chaussée

Etape indispensable à tout bâtiment modulaire, la construction du rez-de-chaussée démarre par le « pavage » de celui-ci, et plus particulièrement par celui de la salle de billard qui constituera la pièce réalisée à l’aide de la première série de sachets. Rien de dépaysant ici, on retrouve le trottoir en dark bluish gray et les bordures en light bluish gray.

On construit ensuite le billard qui trône au milieu de la salle, les poches de ce dernier étant reconstituées à l’aide de cônes inversés. On notera que les billes sont en fait bel et bien fixées sur des tenons sous-jacents. Puis on s’attaque à l’élévation des murs, tout en aménageant un passage secret sous le trophée, grâce à un morceau coulissant le long du mur. On ajoute divers détails : un tableau (identique aux tiles que l’on retrouve sur le trottoir du Palace Cinema), une cible de fléchettes et un support pour les queues de billard. Un ventilateur prend place au dessus de la table.

On continue en ajoutant un guéridon, puis en « fermant » la façade avec la porte d’entrée, de belles colonnes réalisées notamment à l’aide de ball joints, et deux vitres portant en lettres dorées le nom de l’établissement : « The Highlander ». Deux dômes en dark green prennent place au dessus de ces vitres, placés sur des round plates 4×4 en pearl gold. Tout est fait pour recréer cette ambiance de début du 20ème siècle, et le choix des couleurs n’y est pas pour rien !

La deuxième série de sachets permet d’assembler la deuxième partie du rez-de-chaussée : le barbier. On commence par construire le passage secret reliant cette deuxième boutique à la salle de billard, passant sous la petite allée qui sépare les deux bâtiments, petit élément de jouabilité fort sympathique.

Puis on s’attaque donc à la boutique proprement dite. On commence, comme à chaque fois, par assembler le mobilier intérieur et les petits détails : le lavabo, le fauteuil, ou encore les divers placards (articulés sur une charnière, permettant d’aller vers le fameux passage secret en passant par l’arrière de la boutique). En vitrine, deux chevelures prennent place sur des têtes de minifigs transparentes.

On ajoute ensuite un escalier (lui-même articulé, pour permettre un accès plus facile à l’intérieur de la boutique, et toujours à ce fameux passage secret) et un miroir.

On continue logiquement en montant les murs et les fenêtres, avant de s’attaquer au store et à l’enseigne, dont les éléments sont fixés à l’aide de clips sur une barre située sur l’arrière. On complète également la toiture de la salle de billard, et on ajoute un banc devant le barbier.

Là encore, ça fourmille de détails et le mélange de blue et dark blue fonctionne à merveille. On installe sur la chaise du coiffeur la policière, tandis que Al (le barbier) vient prendre place juste derrière elle.

Le premier étage

Une fois le rez-de-chaussée terminé (en fait pas complètement, mais nous y reviendrons en toute fin de construction), il est temps de s’attaquer au premier étage. On commence par assembler la plaque de base qui recevra les différents éléments.

On continue en assemblant la première partie de ce premier étage, à base de medium blue et de bright light blue. Cette partie se compose pour l’essentiel de la sortie de l’escalier venant du rez-de-chaussée, et de toilettes à l’ancienne avec chaîne en guise de chasse d’eau. On ajoute également l’escalier qui mène au deuxième étage.

On termine cette première partie en ajoutant le couloir en reddish brown, et la terrasse décorée d’un pot de fleurs. On s’attaque ensuite au bureau du détective à proprement parler, et c’est un véritable festival de détails, encore une fois. En effet, à l’intérieur des murs texturés de briques en medium dark flesh, se nichent pêle-mêle : deux fauteuils, un bureau plein de papiers, un meuble à tiroirs avec des documents, un coffre-fort avec des preuves, un ventilateur et même, planquée derrière un tableau, ce qu’on imagine être un document plus qu’important.

Une fois tous ces détails ajoutés, on construit les murs et on ajoute les fenêtres, dont celle placée au centre qui porte la tampographie « Ace Brickman Private Detective ». On termine ce premier étage avec l’ajout des tiles visant à recevoir l’étage suivant, et d’une échelle permettant d’accéder au balcon depuis le rez-de-chaussée, bloquée à l’aide d’un « crochet » clipsé.

Pour ce premier étage, mon sentiment est assez mitigé : finalement, la partie qui ne contient que les toilettes est assez anecdotique, en rapport au bureau d’Ace Brickman qui lui est une véritable merveille.

Le deuxième étage

On prend les mêmes, et on recommence : on assemble tout d’abord la plaque de base de ce deuxième étage, avant d’assembler la partie bleue qui cette fois contient une cuisine (et un chat). A l’intérieur, un guéridon avec deux cookies, une cuisinière, quelques tiroirs, un placard et un rouleau à pâtisserie.

On assemble ensuite également un couloir en reddish brown qui cette fois donne sur une terrasse extérieure. Comme d’habitude, on peut ici souligner l’effort tout particulier accordé à la toiture, bordée sur cette terrasse par des poings de la gamme Hero Factory !

On termine cette terrasse avec l’ajout du château d’eau, là également habilement réalisé à l’aide de tiles fixées sur des éléments de chenilles, eux-mêmes enroulés autour d’un engrenage Technic. Un dôme vient fermer le haut, et une round plate le bas.

Enfin, ce deuxième étage se termine avec l’assemblage du toit qui prendra place sur la partie bleue. Là encore, élément très intéressant : l’un des bords est constitué notamment de pièces étant à la base la queue d’Unikitty dans La Grande Aventure Lego, mais cette fois grises et retournées.

Un bel effort donc, sur ce dernier étage, avec une utilisation inventive de pièces qui constitue l’essence même de cette gamme Creator Expert.

On termine notre modèle avec la construction de trois petits éléments qui prendront place sur le trottoir : un distributeur de journaux, un arbre, et un lampadaire. On ajoute également l’enseigne du billard avec le mot « POOL » en lettres rouges.

Verdict

Si l’on met de côté les minifigs, somme toute assez « standards » mais qui ont tout de même le mérite d’apporter de la vie, on retrouve dans ce modèle tout ce qui fait le succès de cette gamme Creator Expert.

Nous avons droit à un niveau de détails fidèle à la réputation de cette gamme. Cerise sur le gâteau, le set regorge d’éléments cachés que seul le constructeur saura dénicher.

Nous apprenons également un grand nombre de techniques de construction, et même les plus aguerris y trouveront leur compte sur ce point.

Concernant le design général du bâtiment, c’est un sans faute. Le choix des couleurs et des formes nous plonge instantanément dans une ambiance qui sent bon les années 20.

Enfin, bon point pour la jouabilité, habituellement plutôt un point faible de cette gamme : le passage secret, le tableau cachant une pièce à conviction, ou encore l’échelle amovible permettant l’accès au premier étage sont autant d’éléments apportant un vrai plus au set.

Si vous n’avez pas encore craqué pour ce modèle, vous pouvez y aller les yeux fermés. Vous le retrouverez sur le Shop@Home à cette adresse ! (Et toutes les photos en haute résolution sont à retrouver sur cet album Flickr)

PS : Et si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le faire savoir dans les commentaires ou en le partageant sur Facebook, et lors de votre prochain achat sur le Shop@Home, sur Amazon ou encore à la Fnac (même pour autre chose que des LEGO) à passer par un des liens proposés sur le site afin de soutenir mon travail (qui n’en est pas tout à fait un, mais qui prend un peu de temps quand même, et en plus ça ne coûte pas plus cher !) – Merci à vous !😉

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