C’est reparti pour un petit test d’une des nouveautés attendues dans la gamme LEGO Speed Champions le 1er Mars prochain, avec aujourd’hui une supercar « vintage » : le set 76906 Ferrari 512 M.

Informations principales :

  • numéro de set : 76906
  • année de sortie : 2022
  • nombre de pièces : 291
  • prix sur le Shop@Home : 19,99 €
  • nombre d’étapes de construction : 103
  • temps de construction : 1 heure
  • difficulté : facile

Avant toute chose, petit retour sur la voiture qui nous est proposée. La Ferrari 512 M (pour « modifiée ») est l’héritière de la 512 S. Elle a participé en 1971 au championnat du monde des constructeurs. Avec son numéro 4 et cette livrée particulière, le modèle proposé par LEGO s’inspire plus précisément de la voiture pilotée par Jacky Ickx et Ignazio Giunti lors de leur victoire aux 9 heures de Kyalami, le 7 novembre 1970.

La petite boîte contient deux sachets de pièces, une notice d’instructions de 104 pages pour 103 étapes de construction, et une planche de 15 autocollants. L’inventaire est particulièrement généreux, avec 291 pièces. On remarquera, évidemment, la verrière tampographiée, les petites plates 1×1 ornées du logo Ferrari, ou les jantes dorées qu’on retrouvera aussi dans le set LEGO City 60350 Lunar Research Base.

La minifig proposée pourrait être associée à l’un des deux pilotes au volant de cette voiture lors des 9h de Kyalami, le belge Jacky Ickx ou l’italien Ignazio Giunti. La combinaison blanche aux couleurs du constructeur italien est franchement chouette, la tampographie du torse se prolongeant sur les hanches et les jambes. J’aimerais que LEGO finisse par nous fournir des casques tampographiés, en l’état le casque blanc fera bien l’affaire.

Comme c’est souvent le cas dans cette gamme LEGO Speed Champions, la construction est franchement intéressante. Sans compter que les autocollants sont assez peu nombreux.

La conception du châssis est ici bien différente des habitudes, puisqu’on commence par construire un cadre dans lequel vient s’introduire un petit châssis de 4 tenons par 10. Remarquez  à l’avant les 2 jumpers fixés sur des charnières, qui donneront au capot l’angle désiré. Dans ce châssis, on aménage le poste de pilotage : deux panels noirs, une slope avec un autocollant, et un volant. C’est assez sommaire.

À l’arrière, deux bougies font office de pots d’échappement. On installe un micro-moteur dont les cylindres sont orientés sur des charnières. On installe les feux arrières, qu’on vient ensuite couvrir d’un grand assemblage de plates de 5 x 9 tenons. On installe alors l’entrée d’air juste au-dessus du moteur, et on termine cette étape par l’application de quelques autocollants.

Les passages de roues arrières sont habilement reproduits par des demi-arches placées à l’envers, grâce à des clips. On habille l’arrière de quelques éléments lisses, qui permettent également de masquer ces différentes fixations. Les flancs de la voiture sont ajoutés et laissent, sur le côté arrière du cockpit, de grands passages d’air. On appréciera ici les mini logos Ferrari tampographiés sur le côté de petites plates 1×1.

On continue sur l’avant de la voiture, en ajoutant les passages de roues et en les surmontant d’éléments courbes. Pour les phares, ce sont deux sous-assemblages qui viennent se clipser sur une barre installée là. C’est malin, et la forme obtenue est plutôt fidèle au véhicule d’origine. Un petit regret néanmoins : les tiles tranparentes, tampographiées de rouge pour prolonger la carrosserie, sont d’une couleur malheureusement bien différente des autres éléments rouges à proximité. Et c’est également le cas du rouge de la verrière. On termine la construction avec le capot, attaché à une charnière, et les 4 roues qui ne font pas appel aux nouveaux éléments intégrant directement les pneus « taille basse ».

Le défi était de taille, encore une fois, pour le designer en charge de ce modèle. Avec pour commencer un habitacle à la forme très particulière, qui aurait clairement mérité une pièce spécialement moulée pour l’occasion. Ici, le designer a choisi d’utiliser un Cockpit 4x6x2 w. Front Shaft, tampographié, déjà vu par exemple dans de nombreux sets de la gamme LEGO Star Wars. En l’état, il n’est pas assez large ni légèrement aplati sur le dessus, et ne permet d’installer qu’une seule minifig dans l’habitacle. Car oui, cette voiture est bien biplace, toute voiture de course qu’elle soit.

Ce « détail » mis à part, le reste est franchement pas mal. Côté avant, l’assemblage est très ingénieux et permet de reproduire de manière convaincante les grands phares plats si spécifiques de la machine. L’écart entre les deux éléments du capot aménage cette petite « fente » permettant à l’air de rentrer, la sortie étant ici reproduite avec une slope formant un léger creux.

Sur les côtés du cockpit, on aperçoit les deux énormes entrées d’air, peut-être un peu trop large pour le coup – la faute à un cockpit qui ne l’est pas assez.

On pourra juger que l’arrière est un peu trop « plat », mais je ne crois pas qu’il était possible de faire beaucoup mieux. Petite surprise lors de l’assemblage, on appréciera également que cette partie du véhicule renferme un mini moteur, détail trop souvent négligé dans cette gamme. Même s’il est complètement caché, ou presque, c’est vraiment appréciable. Les deux ailerons sont fixés sur des clips. Peut-être que la partie arrière, entre ces deux ailerons, aurait mérité d’être légèrement inclinée. Le « vide » qui subsiste est ici un peu étrange. L’utilisation de bougies en guide de pots d’échappement est en revanche une bonne idée.


Le positionnement tarifaire de cette petite boîte est fidèle à celui de la gamme : 19,99 € pour une voiture « unitaire ». On remarquera cependant que l’inventaire est ici particulièrement généreux, avec pas moins de 291 pièces.

Bref, hormis ce « détail » d’une verrière inadaptée au véhicule de référence, LEGO s’en tire plutôt bien avec cette Ferrari 512 M. Elle propose une expérience de construction intéressante, un design soigné et une jolie minifig, le tout pour un prix qui me semble honnête.

Voilà, j’espère que vous aurez trouvé dans cet article de quoi vous faire une opinion sur ce modèle. Vous le trouverez sur le Shop LEGO, à cette adresse. Il sera disponible le 1er mars prochain. N’hésitez pas à partager votre point de vue, en intervenant dans les commentaires un peu plus bas !

Merci à LEGO pour la fourniture du set pour cette review. La fourniture d’un set ne garantit en rien une review positive, et tout ce que vous avez pu lire dans cet article est l’expression de ma propre opinion.

RÉSULTATS
Design
Expérience de construction
Minifig
Jouabilité
Bonne affaire
1970-ferrari-512-m-lego-speed-champions-76906-mini-reviewMalheureusement, la verrière inadaptée nuit au design de l'ensemble. Pour le reste, c'est un très bon set, intéressant à construire et proposé à un prix honnête.
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5 Commentaires
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Thomas Lego

Superbe véhicule !
Cette super car a été bien réalisé, bien reproduit hormis la verrière, sinon tout le reste est top !

Elvis

On est tous d’accord, la verrière est trop étroite…
Pour le reste c’est franchement pas mal 👍

tonio_sport

+1 pour moi ; mais c’est vrai que cette verrière ne reflète pas du tout la réalité. Le bec avant est aussi un peu trop grossier. Au moins elle a le mérite de ne pas ressembler aux autres supoercars.

Le Tonyz

Une des nouveautés Speed Champions que j’attendais le plus ! En dehors du cockpit trop étroit que tu mentionnes, l’aspect global de la voiture est vraiment top ! Les formes de cette 512 M sont assez fidèles en briques , et pas trop d’autocollants non plus. Ça sera mon prochain achat dans cette gamme depuis un moment.