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Monkie Kid 80010 - Demon Bull King

Bonjour tout le monde,

Aujourd’hui, je vous propose de faire un tour à l’Est avec la gamme Monkie Kid, une gamme et un univers 100% Lego tout comme l’est la gamme Ninjago (si je ne me trompe pas). Ici nous resterons dans un esprit asiatique et plus précisément chinois en suivant les aventures de Monkie Kid dans son univers autour des contes du Roi Singe.

Je me suis intéressé à cette nouvelle gamme surtout pour ses deux robots proposés actuellement et j’ai choisi de faire mon opinion sur le Demon Bull King pour deux raisons, il est moins cher que le robot guerrier et je suis du signe du taureau (à mes yeux c’est une raison valable). Je tiens à dire que je ne regarde absolument pas la série animée qui agrémente cet univers, j’essayerai d’y jeter un œil un de ces jours.

Je précise aussi que les photos qui illustrent cette mini-review ont été prises en grande partie avant que @mephisto me propose de faire une guest-review pour le blog. Vous constaterez donc un changement de qualité photographique en cours.

Commençons donc par le plus simple, la boîte.

Elle est de taille plutôt conséquente et nous propose tout de suite une mise en scène mouvementée du set. Nous voyons donc le Demon Bull King (DBK) en pleine action levant derrière lui fumées et flammes. Les trois minifigs proposées ici sont aussi de la partie, Monkie Kid sautant sur le DBK, Pigsy avec sa fourche high-tech et la princesse Iron Fan aux commandes du DBK. Enfin l’arrière de la boîte nous expose les fonctionnalités du DBK : lanceurs de tenons et torse lumineux. Le packaging global tire vers le haut de gamme avec un fond noir (couleur qui s’applique désormais aussi à la gamme 18+) et un logo de gamme jaune.

Ouvrons donc tout cela, 9 sachets, un grand livret d’instructions, une planche d’autocollants et un emblème « alu » composent l’inventaire. Première surprise, tout comme @mephisto vous l’a montré dans sa review, les pages sont jaunâtres, ce qui n’est pas très beau à première vue. Autre nouveauté visuelle, Monkie Kid parcourra tout le bas de page du livret pour indiquer la progression de la construction. Je trouve cette idée assez bonne. Au moins un enfant n’a pas à se demander tous les quarts d’heure où il en est. Monkie Kid sert aussi à expliquer le logo de retournement des ensembles construits en étant lui-même à l’envers. Tout est ici orienté pour faciliter au maximum le montage.

La première étape d’assemblage nous permet d’avoir la tête du robot. Belle surprise, les yeux sont tampographiés et ils sont très beaux. Le livret nous rappelle la joie d’avoir une tête de robot-taureau car celui-ci est envahi d’étoiles. C’est rapide comme échauffement et plutôt réussi.

S’en suit la construction du torse, il n’y a pas vraiment de technique nouvelle ou fantastique pour celui-ci. Jusqu’ici, ce qui m’a le plus plu est surtout un inventaire coloré auquel je ne suis pas habitué : mauve, rouge ou encore rose.

Le torse se termine par l’installation de la cage thoracique et des côtes. Celle-ci est composée de deux verrières oranges. Nous pouvons découvrir la première fonctionnalité proposée, l’utilisation d’une brique lumineuse. L’effet est réussi malgré un petit bémol, il n’est pas possible de maintenir allumée la brique mais ce souci est commun à tous les sets contenant cette dernière.

Le sachet suivant nous permet de commencer les jambes. Ici inévitablement, la symétrie impose de faire les mêmes étapes. Nous nous en doutions et il n’y a rien d’alarmant non plus. Un autocollant de chaque côté pour laisser apparaître un peu de chair déchirée ce qui laisse penser que le DBK est une sorte de bio-mecha, peut-être que la série donne la réponse.

Les cuisses faites, passons aux mollets et aux hauts des pieds. Même remarque que précédemment, la symétrie. Je ne sais pas si cela découragerait vraiment un enfant mais les étapes étant rapides, il n’y a encore une fois, pas de quoi paniquer. En plus, le DBK prend de plus en plus forme et son potentiel esthétique apparait.

Nous finissons tout cela avec des sous-ensembles pour les bas des pieds, les épaules et les canons.

Concernant les pieds, notons l’utilisation d’élastiques permettant de toujours les poser à plat, astucieux. Enfin la plupart des autocollants seront utilisés sur les épaules et les canons. Il faut faire attention car ceux-ci sont à poser sur des pièces transparentes et les ratés pardonnent peu. La construction des canons nous montre le système d’expulsion des tenons, il faudra pousser un axe pour les éjecter, à voir à l’usage de l’efficacité.

Enfin, nous assemblons les « mains », l’une tenant une hache de flammes très réussie et l’autre un canon lance-flamme. La hache est astucieusement composée d’un mât, elle viendra se loger via des pins Technic au creux de la main. Le lance-flamme est « fixe », il est uniquement possible de tourner le canon ou de retirer la flamme.

Voilà, le DBK est terminé et du haut de sa trentaine de centimètres, il est assez beau. Il peut déjà être en exposition avec différentes positions même si celles-ci sont limitées.

Passons maintenant aux trois minifigs fournies. La princesse a une longue robe rouge tampographiée « or » du plus bel effet. Elle a une tête avec deux expressions dont une colérique à la limite de la transe. Sa coiffe est aussi bien réalisée et rappellera les cornes du DBK. Pigsy n’a bien sûr qu’une expression avec sa tête de cochon moulée. Sa veste est jolie avec un trait fin mais le haut du torse n’est pas du même rose que sa tête et ses bras, son pantalon est aussi tampographié. Enfin, le héros : Monkie Kid. La tampographie du pantalon et du torse est aussi réussie, les traits sont fins et nets. Tout comme la princesse, il a deux expressions et une coiffure « d’jeuns » avec bandana. Chacune des minifigs est livrée avec des accessoires, pour le Kid nous retrouvons son casque audio (qu’il ne semble jamais quitter) et un bâton de combat (identique à celui du Roi Singe dans les minifigs à collectionner). Pigsy a quant à lui une fourche high-tech que je ne comprends pas, là encore la série animée devrait m’éclairer. Enfin la princesse porte une bannière « aluminium » or et rouge avec un dessin de taureau très réussi, c’est à mon avis la minifig la plus aboutie du set.

Avant de conclure, je vais faire un petit point sur la jouabilité. C’est peut-être le point noir du set car elle n’est pas optimale. Le DBK n’est pas vraiment souple et ses positions sont limitées à quelques points d’équilibre. Juste après la construction, sa tête orientable verticalement ne tenait pas en position intermédiaire, soit il regardait le ciel, soit la terre. Ajoutons que s’il regardait le ciel, sa mâchoire avaint tendance à s’ouvrir sans que l’on lui demande. Maintenant, sans rien modifier la tête tient en place. Dernier point, les canons. Si je pousse doucement, ce sont trois tenons qui tomberont sur l’épaule du robot. Si je pousse bien, c’est éjecté aléatoirement mais ça fait le job. Cependant, si je pousse un peu trop fort, c’est toute une partie du canon qui part.

Maintenant parlons du sujet crucial, le prix. Le set est pour l’instant exclusif au store Lego et il est vendu 84,99€ pour 1051 pièces et un temps de montage d’environ 1h30 (je l’ai fait sur deux sessions sans me chronométrer donc le temps est approximatif). Je suis toujours à me dire qu’une réduction ne se refuse jamais mais là, je pense que le set vaut la demande de Lego. D’accord, il n’est pas très maniable mais il n’est pas pire qu’un jouet de robot classique ou un robot d’exposition et l’expérience de montage (sans baratiner) est quand même là.

J’espère que cette mini review vous a plu et je vous remercie de l’avoir lu.

Merci pour ce premier avis sur le blog concernant la gamme Monkie Kid ! (La Brickheadz ne compte pas ;))

Astucieux cette notice avec la "barre de progression" et Monkie Kid la tête en bas lorsqu'il s'agit de retourner un ensemble. La construction semble sympa, même si les autocollants transparents sur des pièces translucides devrait être évité, à mon avis, dans ce genre de sets.

Dommage pour la jouabilité pas optimale, qui devrait pourtant être le point fort de ce type de boîtes. Après on pouvait, comme tu le dis, se douter qu'il n'y ait que quelques points d'équilibre.

Les minifigs sont vraiment sympas, et j'ai l'impression que c'est un des gros points forts de cette gamme !

Merci pour cette review détaillée.

J'aime beaucoup l'abondance de couleurs de cette gamme. Elle me fait de l'oeil, un peu comme la gamme Ninjago il y a quelques années en arrière.

D'ailleurs je me dis que ce set irait bien avec ma collection de mechas. 😉

Merci à vous deux.

@mephisto les minifigs sont vraiment très réussies et si elles sont toutes à cette hauteur, ça fera une belle gamme.

Pour la jouabilité, finalement elle est identique à celle des Action-Man / Barbie, je vois ma belle-fille le déplacer comme une poupée et ce sont plus les canons qui l'ont un peu déçu. D'ailleurs, elle joue encore avec les minifigs et moins avec le robot.

@elvis il a fière allure ce robot ;-). J'ai (encore) regardé les robots Ninjago et je pense qu'il ferait plus massif par rapport à eux mais pas forcément complètement hors-sujet (peut-être par la gamme de couleur utilisée).

Merci pour ta review !

J'aime beaucoup le côté très coloré de cette gamme et les minifigs sont vraiment sympas ! Le robot  est bien réalisé et à de l'allure, même si j'ai plus d'attirance pour certains véhicules de la gamme.

Original cette barre de progression sur la notice. Peut-être que ça va se répandre sur d'autres gammes dans le futur.

Merci @le-tonyz,

Vu que Lego est dans le "adults welcome", je pense qu'ils vont développer cette barre dans toutes les gammes orientées pour les plus jeunes. A voir. 🙂

Oui je ne serai pas étonné non plus de voir ce nouveau format dans les autres gammes !