Review LEGO Icons 10353 Williams Racing FW14B & Nigel Mansell

La gamme LEGO Icons propose régulièrement des véhicules divers et variés – mais avec le partenariat annoncé l’an dernier entre LEGO et Formula 1, il était à prévoir que nous aurions droit à une Formule 1. Après le set 10330 McLaren MP4/4 & Ayrton Senna sorti en 2024 (mon test à cette adresse), je vous propose donc de découvrir aujourd’hui la référence LEGO Icons 10353 Williams Racing FW14B & Nigel Mansell.

Informations principales :

• numéro de set : 10353
• année de sortie : 2025
• nombre de pièces : 799
• nombre d’étapes de construction : 207
• prix sur le Shop@Home : 79,99 €
• temps de construction : 2 heures
• difficulté : difficile

Un petit tour par Wikipédia avant de continuer :

La Williams FW14B est la monoplace de Formule 1 construite par les ingénieurs Patrick Head et Adrian Newey pour l’écurie britannique Williams F1 Team dans le cadre du championnat du monde de Formule 1 1992. Elle est pilotée par le Britannique Nigel Mansell et l’Italien Riccardo Patrese.

Motorisée par un moteur V10 Renault de 3.5 litres, la Williams FW14B, évolution de la FW14 de la saison précédente, est techniquement la plus sophistiquée de la grille, avec une boîte de vitesses semi-automatique, une suspension active, un contrôle de traction et un système d’anti-blocage des freins.

Avec 10 victoires et 15 pole positions en 16 courses, Williams Renault termine la saison comme champion du Monde des constructeurs, tandis que Nigell Mansell et Riccardo Patrese montent sur les 2 premières marches du podium.

Boîte et inventaire

Pas de surprise, la boîte reprend les codes habituels de la gamme LEGO Icons avec la voiture présentée sobrement sur un fond noir, accompagnée de la minifig de Nigel Mansell juché sur son petit podium. Au dos, la voiture est posée sur son support d’exposition incliné, on retrouve également 3 vues de détail et un schéma précisant les dimensions de la machine : 31 cm de long par 13 cm de haut, support inclus.

La boîte contient 8 sachets de pièces numérotés, 4 roues en 2 tailles différentes (oui, LEGO s’est décidé à proposer de plus grosses roues pour l’arrière – principal défaut du set 10330), et une enveloppe contenant la notice d’instructions et l’immense planche de stickers (40 autocollants en tout !). Contrairement au set 10330 qui contenait quelques éléments tampographiés, le set qui nous intéresse aujourd’hui n’en contient presque pas. La notice démarre par quelques pages de présentation de la véritable voiture et de sa version LEGO, dont quelques mots du designer Gus McLaren. Chose amusante, les images de la voiture ont été retouchées pour faire disparaître le logo du cigarettier américain.

Cette boîte de 799 pièces est vendue 79,99 € par LEGO, soit tout juste 0,10 €/pièce – avec les nombreux sponsors et licences impliqués, cela reste à mon goût plutôt raisonnable dans une gamme qui a souvent tendance à proposer des produits onéreux. D’autant qu’on trouve dans l’inventaire quelques éléments intéressants, au premier rang desquels les 4 roues tampographiées Good Year, les triangles de suspension déjà vus dans le set 10330, des fouets bleus, et également une jolie variété de pièces flame yellowish orange.

La minifig

Même si la voiture n’est pas à l’échelle minifig, le set inclut bel et bien celui qui fut champion du monde au volant de cette voiture en 1992 : Nigel Mansell. Le pilote britannique est proposée dans une tenue très joliment tampographiée, y compris avec de nombreux sponsors, et est fourni avec un joli casque aux couleurs du constructeur. On assemble un petit podium dédié pour l’exposer, avec une citation du pilote.

La construction

Après avoir assemblé le petit podium de la minifig, on commence la construction par le châssis de la voiture, très plat. On y attache les deux premiers triangles de suspensions et les éléments du moteur factice – le V10 étant ici reproduit par deux éléments Technic et les côtés, avec la mention RENAULT F1, sont attachés sur des charnières. Des fouets bleus représentent les tuyaux, et une tête de minifig noire le réservoir hydraulique.

On complète la suspension arrière avec les deux triangles supérieurs, puis on s’occupe des côtés de l’habitacle. La tile « Canon » est attachée sur des éléments SNOT, et la partie devant les roues arrières est fixée sur des clips pour trouver le bon angle. On complète également l’avant avec le dossier du siège et son harnais de sécurité rouge, et on « pave » le tour de tiles bleues et blanches.

On construit ensuite un sous-ensemble pour l’avant de la voiture avec la suspension et le système de direction. Pas d’engrenages ici : un axe Technic vient faire tourner un beam, qui active lui même les tiges permettant de faire tourner les roues (un système similaire à celui employé dans le set 10330). On fixe ce sous-ensemble au châssis, puis on le décore sur les côtés et le dessus.

Retour sur l’arrière où on ajoute le feu stop, avant d’installer la partie inférieure de l’aileron, fixée sur des clips placés à la verticale. L’aileron lui-même est coupé en deux morceaux, articulés entre eux sur des ball joints. Les parties latérales portant le numéro 5 de la voiture sont attachées en SNOT sur cet ensemble.

On repasse sur l’avant, où on continue de décorer le « capot », avant de construire un grand sous-ensemble pour l’aileron avant, qui vient se prolonger jusque sous les triangles de suspension. Le « nez » est attaché sur une charnière pour obtenir l’angle adéquat.

On termine la construction de la voiture avec la partie qui couvrira le moteur. On commence par une base blanche trapézoïdale, puis un « coeur » d’éléments SNOT qu’on décore sur les deux faces latérales. Le dernier sachet de pièces est dédié à l’assemblage du support d’exposition gris, sur lequel on fixe la voiture grâce à deux connecteurs Technic. Un grand autocollant y reprend quelques facts dont le palmarès de la machine.

Verdict

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, c’est encore une fois globalement réussi. Les proportions et les formes sont fidèles, les couleurs sont bien choisies, et l’ensemble a plutôt fière allure sur son support d’exposition. Notez que ce support est identique à celui du set 10330 McLaren MP4/4 & Ayrton Senna sorti en 2024, un bon point si on veut les exposer ensemble.

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Le plus gros défaut du set 10330 était l’absence de roues de tailles différentes comme sur l’engin d’origine, un détail corrigé ici avec de superbes roues – qui bénéficient en plus d’une tampographie du manufacturier Good Year. Pour rester dans les détails, j’apprécie le travail apporté au cockpit avec le harnais de sécurité, ou le joli travail sous le « capot » avec la motorisation. La plupart des sponsors sont bien présents avec Canon, Elf, Renault, Magneti Marelli, Bull, Good Year ou Williams – mais tout comme le set 10330, le logo du cigarettier américain a disparu et on comprend pourquoi.

Du côté des points d’amélioration, notre voiture souffre du même défaut que la McLaren : un nez bien trop « plat » et « carré », mais je conçois qu’il est difficile de reproduire de telles formes avec des éléments LEGO. Pour le reste, ces voitures étant assez « plates », elles se prêtent plutôt bien à une reproduction en briques.

La voiture embarque quelques fonctions au premier rang desquelles une direction fonctionnelle – c’est devenu la norme depuis quelques années dans la gamme LEGO Icons. Les suspensions reposent sur une déformation des éléments LEGO, il n’y a pas d’amortisseur à proprement parler. Et même si ce n’est pas vraiment une « fonction », il est toujours intéressant de pouvoir retirer l’arrière de la voiture pour observer ses entrailles.

L’expérience de construction est très intéressante, si vous n’avez pas peur de vous frotter à l’application de 40 autocollants. Le set 10330 disposait de quelques éléments tampographiés, mais il y en a malheureusement très peu ici. Le « budget » est probablement passé dans les jolies roues et leurs pneus slicks décorés de l’inscription Good Year / Eagle. Si vous avez déjà assemblé la McLaren, vous ne serez pas dépaysé. Si ce n’est pas le cas, vous découvrirez quelques techniques de construction intéressantes.

Parmi les deux pilotes qui ont eu la chance de s’installer au volant de cette Williams Racing FW14B, un seul nous est proposé dans cette boîte et il s’agit logiquement de celui qui a remporté le championnat du monde dans ce bolide, Nigel Mansell. La réalisation est soignée, qu’il s’agisse de la combinaison ou du casque, et il est présenté sur un podium d’exposition identique à celui d’Ayrton Senna dans la référence 10330.

Pour finir sur une dernière note positive, cette boîte de 799 pièces est proposée au prix de 79,99 € – un tarif que je me permets de juger « raisonnable » tant la présence de licences diverses et variées aurait pu pousser LEGO à faire gonfler la note. Les amateurs de F1 trouveront dans cette boîte une interprétation réussie d’une des voitures iconiques de ce sport.

Vous retrouverez toutes les photos de cet article, ainsi que de quelques autres, à cette adresse. 

Voilà, j’espère que vous aurez trouvé dans cet article de quoi vous faire une opinion sur ce set. Vous le trouverez sur le Shop@Home, à cette adresse. Merci à LEGO pour la fourniture du set pour cette review.