Site icon Brickonaute

Space Shuttle Adventure (LEGO Creator 3in1 – 31117) – Review

Les sets de la gamme LEGO Creator sont d’une variété sans commune mesure avec les autres gammes LEGO. Preuve en est des 5 nouveautés LEGO Creator 3in1 attendues pour demain, 1er Juin. On y retrouve aussi bien une grande roue qu’un château médiéval, un aquarium, un crocodile ou encore une navette spatiale. Je vous propose de continuer notre tour d’horizon de ces nouveautés avec le test de cette dernière : découvrons ensemble le set LEGO Creator 3in1 31117 Space Shuttle Adventure.

Informations principales :

Boîte et inventaire

Sur la face avant de la boîte, l’astronaute est en impesanteur aux côtés de la navette, en train de mettre un satellite sur orbite. Deux vignettes sur fond jaune nous montrent les modèles secondaires, une fusée et un module lunaire. Au dos, nous retrouvons nos 3 modèles plus en détails – la navette ayant cette fois-ci la soute fermée.

À l’intérieur de la boîte, nous trouvons 3 sachets numérotés ainsi que 3 notices d’instructions, une par modèle.

L’inventaire du set n’étant pas publié à l’heure où j’écris ces lignes, difficile de vous faire un inventaire exhaustif des pièces spécifiques ou rares. Néanmoins, la lecture des dernières pages de la notice m’a permis de détecter quelques éléments intéressants, que vous retrouverez sur la photo ci-dessous.

La minifig

Il n’y a qu’une seule place aux commandes de la navette, et une seule minifig pour l’occuper. Dans une boîte à 54,99 €, c’est un peu maigre mais soit. Le pantalon est monochrome mais le torse est plutôt joli et détaillé. On y retrouve un logo Classic Space modernisé. Ce torse n’est pas exclusif : il est présent dans deux autres références de la gamme LEGO Creator, les sets 31107 Space Rover Explorer et 31111 Cyber Drone.

Sous l’ensemble casque / bouteilles d’air existant depuis 2011, on trouve le visage souriant d’une femme. LEGO a par ailleurs fait l’effort de lui fournir une chevelure couleur reddish brown.

Bref, une minifig correcte mais sans plus, et surtout un peu trop seule.

La construction

La navette

On commence par l’avant de l’engin. Deux barres Technic servent de structure et reçoivent notamment le train d’atterrissage, déployable à la main en poussant dessus. Quelques slopes noires adoucissent la face inférieure et deux grandes wedges donnent à la navette sa forme pointue. On prolonge cette structure avec deux autres briques Technic, qui reçoivent elles aussi chacun un train d’atterrissage. Deux grandes wedges constituent les ailes. La forme de la machine est désormais quasi-définitive, on termine cette étape avec quelques éléments blancs qui constitueront un liseré au-dessus de la structure noire.

On termine « l’habillage » des ailes, puis on rajoute une rangée d’éléments dark blue et une autre d’éléments rouges au-dessus des pièces blanches. Le rendu est plutôt sympathique. On s’intéresse alors à la partie centrale arrière où on ajoute quelques éléments Technic qui recevront les moteurs – de simples cônes tronqués avec une slide shoe couleur trans orange. Remarquez aussi à l’arrière les deux grandes slopescreuses et pour cause : elles contiennent les trains d’atterrissage. On ajoute quelques panels pour fermer les côtés de la soute, puis le nez de la navette fixé grâce à un axe Technic. Les deux bras qui recevront le satellite sont fixés à la structure sur des charnières à cliquet.

On s’occupe ensuite d’un grand sous-ensemble qui constituera la soute. Elle se compose de 3 éléments principaux : une structure, et deux « portes » fixées sur celle-ci grâce à des charnières. La construction de cet ensemble est plutôt intéressante et fait appel à de nouveaux éléments : des panels courbes, de 2 tenons de rayon. La finition de ce sous-ensemble est très correcte grâce à l’utilisation de nombreux éléments SNOT et d’un habillage à base de tiles.

On continue notre construction en retournant vers l’arrière de la navette, et en construisant un sous-ensemble comprenant le moteur « central ». Remarquez ici les deux éléments noirs qui dépassent : ils serviront à la fixation de la dérive. Nous ajoutons les deux autres moteurs. On construit ensuite deux petits sous-ensembles, identiques à la symétrie près : les pods RCS/OMS, qui sont fixés sur des charnières à la structure principale. L’avant de ces pods utilise une pièce très particulière – que vous retrouverez en photo au chapitre « Boîte et inventaire » de cet article.

On construit ensuite les élevons et on les clipse aux ailes, avant de nous intéresser au cockpit. Son aménagement est très sommaire, puisqu’il se limite à une tile tampographiée. On fignole le nez de l’engin, puis on construit un petit sous-ensemble comportant la verrière et facile à détacher de la structure, de sorte qu’on puisse installer facilement la pilote aux commandes. Nous terminons la navette avec la construction de la dérive, fixée sur les éléments prévus à cet effet au-dessus du moteur central.

Ne reste qu’un dernier élément à assembler : le satellite. Sa conception est assez simple : deux panneaux solaires clipsés à sa structure, une antenne et quelques brackets. Il se fixe aux bras laissés en attente dans la soute sur des charnières à cliquet. Il est possible de le rentrer complètement dans la soute, en repliant ses ailes et les bras – et il reste un peu de place pour y disposer le scaphandre de l’astronaute.

La fusée

Pièces réutilisées : 287 / 486 soit 59 %

On commence par assembler une base noire, ressemblant plus à un bateau qu’à une fusée. En partie inférieure, des slopes inversées donnent vaguement une forme arrondie. On aménage sommairement l’arrière avec quelques éléments colorés et des briques SNOT côté extérieur, tandis que le cockpit est réduit à sa plus simple expression : un dossier articulé sur une charnière et une tile tampographiée en guise de panneau de commande.

On continue l’aménagement de l’avant avec quelques brackets et des éléments Technic qui recevront par la suite la pointe de la fusée. Des tiles blanches sont disposées à la manière d’un bâtiment modulaire sur le pourtour de la fusée et d’autres tiles habillent la base de cette dernière. On construit ensuite un sous-ensemble comportant les 3 moteurs et deux ailerons que l’on fixe à cette base.

Nous construisons alors un « couvercle » essentiellement composé d’éléments lisses blancs et noirs. Cet ensemble se place au-dessus de la base précédemment assemblée et est facilement retirable pour accéder à l’intérieur de la fusée. On termine par la pointe, cylindrique et surmontée d’une antenne grise, que l’on fixe à la fusée avec un axe Technic.

Le module lunaire

Pièces réutilisées : 287 sur 486 soit 59 % – et non ce n’est pas un copier / coller 😉

Nous commençons logiquement par la base du module et la construction de cette dernière est franchement intéressante. À grands renfort d’éléments SNOT, on obtient une base aux formes arrondies assez convaincante. Des éléments Technic disposés en croix, au-dessus de cette base, disposent de charnières à cliquet à leur extrémité pour permettre la fixation des pieds. Quatre sous-assemblages identiques sont fixés sur les bords et donnent au module une forme octogonale.

On fixe l’unique moteur avec un axe Technic puis on s’intéresse aux pieds. 3 sont identiques, le dernier est légèrement différent (la faute à l’inventaire). Ils sont articulés sur des charnières à cliquet en deux endroits : au niveau du module, et au niveau du pied en lui-même.

La partie habitable du module est assemblée à part. Sur une base noire, on assemble 3 « murs » avec des éléments SNOT qu’on vient ensuite habiller. Le quatrième « mur » est une trappe d’accès au module. On construit un toit, facilement retirable pour accéder à l’intérieur, puis on décore les différents côtés. On termine la construction en fixant cette partie habitable au reste du module lunaire.

Verdict

Plus je teste ces sets de la gamme LEGO Creator, et plus je me fais la même réflexion : les modèles secondaires ne sont malheureusement souvent pas à la hauteur. On appréciera tout de même « l’effort » de réutiliser presque 60 % des pièces dans les deux modèles secondaires – c’est souvent moins que ça. Mais quand on regarde de plus près le design de la fusée, ça laisse franchement à désirer – en fait, il ne s’agit à proprement parler que d’une demi-fusée et LEGO s’est bien gardé de nous montrer l’arrière sur les visuels officiels : c’est plat, noir, et sacrément moche. Admirez les éléments Technic sur les côtés… La partie supérieure s’enlève pour accéder à l’intérieur, qui ne vaut pas beaucoup mieux.

Heureusement, le deuxième modèle secondaire est un cran au-dessus. Le module lunaire n’est certes pas bien grand mais le design est très correct. On y retrouve les principales caractéristiques de l’engin ayant amené Neil Armstrong et ses copains sur la Lune et les proportions sont plutôt bonnes. Sans compter qu’il est également possible d’installer la minifig à l’intérieur et de la faire sortir par une trappe prévue à cet effet.

Le modèle le plus intéressant des trois est (heureusement) la navette spatiale. Après avoir eu la chance de construire le set 10283 NASA Space Shuttle Discovery (2354 pièces – 179,99 €), on change évidemment de dimension avec le set qui nous intéresse aujourd’hui. Il n’en reste pas moins qu’il conserve quelques éléments intéressants de son grand frère : les trains d’atterrissage, la soute qui s’ouvre avec un satellite à l’intérieur et les élevons mobiles – et c’est déjà pas mal. La jouabilité est donc plutôt correcte, même si on regrettera la présence d’une seule et unique minifig.

Le design est globalement réussi même si on regrettera quelques « approximations » comme la verrière qui réutilise un pare-brise de voiture, ou le raccord du nez imparfait. Reste que les proportions sont correctes, et que le choix de couleur me parait bon avec ce joli liseré bleu et rouge courant le long de la carlingue.

Dans l’ensemble, et c’est d’ailleurs l’un des points forts de cette gamme, la construction est très intéressante et très différente entre les modèles. J’ai surtout apprécié sur ce sujet le module lunaire qui emploie de nombreuses « techniques » intéressantes. La navette n’est pas en reste, mais la fusée est un cran en-dessous.

Je terminerai avec l’aspect financier et il faut dire qu’à 54,99 € pour 486 pièces, c’est particulièrement cher pour du LEGO Creator. On trouve certes quelques éléments rares et/ou « gros » comme les éléments de moteur ou de carlingue, mais ça justifie difficilement un tel écart de prix avec les ratios qu’on a l’habitude d’observer.

Pour conclure, on retiendra un set qui nous propose deux modèles intéressants et sympas à construire et un troisième vraiment en dessous. On attendra cependant une remise pour se l’offrir car il reste relativement onéreux au « prix tarif ».

PS : il me reste pas mal de photos en stock mais pas suffisamment de place pour toutes les publier – n’hésitez pas à suivre mon compte Instagram pour les découvrir !

Voilà, j’espère que vous aurez trouvé dans cet article de quoi vous faire une opinion sur ce modèle. Vous le trouverez sur le Shop@Home, à cette adresse. Il sera disponible dès le 1er Juin prochain. N’hésitez pas à partager votre point de vue, en intervenant dans les commentaires un peu plus bas !

Merci à LEGO pour la fourniture du set pour cette review. La fourniture d’un set ne garantit en rien une review positive, et tout ce que vous avez pu lire dans cet article est l’expression de ma propre opinion.

Quitter la version mobile